Didier Sicaut est psychologue, spécialisé dans la gestion de la performance. Il est l’auteur d’une méthode de fitness mental spécialement destinée aux coureurs de longue distance. Rencontre.
Salut Didier ! Tu es psychologue dans le sport. Peux-tu nous présenter ton parcours avant d’en arriver là ?
Je suis d’abord un sportif. J’ai pratiqué le basketball à haut niveau jusque dans la catégorie espoirs et je suis passé par les sélections régionales et nationales en équipes de jeunes.
L’autre point important de mon parcours c’est que j’ai initialement étudié en sciences (biologie et chimie) à l’université avant de m’orienter vers la psychologie; la rigueur scientifique est essentielle pour moi, tout le travail que je fait avec mes clients repose sur un solide corpus de recherches. Pour le dire plus directement: avec moi, pas d’affaires flyées, no bullshit 😉
Après l’obtention de mon diplôme de psychologue j’ai complété ma formation auprès de deux psychologues du sport américains: les docteurs Jay Granat et Patrick Cohn et j’ai développé ma propre méthode en m’appuyant sur les principes de la psychologie positive, en particulier le concept de ‘flow’, sur les plus récentes recherches en neurosciences et sur les meilleures pratiques de performeurs de classe mondiale comme par exemple les Navy SEALs, un corps d’élite de l’armée américaine.
Pour en terminer avec mon parcours, je ne travaille pas exclusivement avec des sportifs, mon domaine d’activité est l’amélioration de la performance en général, je travaille donc avec toutes sortes de gens et d’organisations.
Depuis quand exerces-tu cette activité et quel genre de sportifs accompagnes-tu ?
Je travaille en amélioration de la performance depuis 1999 et avec des sportifs depuis 2004. J’ai eu l’occasion d’accompagner des sportifs, sur 5 continents, dans des disciplines aussi variées que le soccer, le football américain, le hockey, le tennis, le golf, le kite surf, le billard, le MMA… et bien sûr la course d’endurance.
Qu’est ce qui t’as amené à te lancer dans cette activité ?
J’avais de plus en plus de clients qui me demandaient de les aider à améliorer leurs performances sportives et en regardant ce qui était proposé sur le marché en terme de programmes de préparation mentale, j’ai constaté que c’était les mêmes principes et techniques qui m’avaient été enseignés quand je pratiquais le basketball à haut niveau des années auparavant.
J’ai pensé qu’on pouvait probablement faire mieux et c’est comme ça que j’ai développé une méthode qui est un peu à l’avant garde de la préparation mentale, je m’en aperçois quand je compare ma pratique avec celles d’autres psychologues du sport, en particulier les européens. Je précise que je n’ai rien inventé, je suis allé chercher et j’ai assemblé ce que je trouvais de pertinent dans différents domaines pour en arriver à une méthode qui reflète ma vision de la préparation mentale.
Plus récemment, pour répondre à une demande croissante et parce que leur discipline est très particulière, j’ai développé le programme Ultra Mental pour les coureurs de longues distances. C’est un programme de 30 jours qu’on fait de façon autonome.
Selon toi, le mental est une partie importante de la performance. Quel pourcentage et comment l’évaluer ?
La réponse courte : 90% d’une performance sportive est mentale, les 10% qui restent c’est dans la tête.
Maintenant la réponse plus longue : je suis toujours étonné de voir à quel point l’aspect mental est négligé par les coureurs d’endurance. Négligé dans le sens où il s’en remettent à leurs capacités personnelles, innées à se dépasser, à aller au-delà de la fatigue et de la douleur, mais ils ne prennent pas le temps d’ajouter la dimension mentale à leur entrainement, c’est pourtant ce qui fait toute la différence. En ajoutant l’entrainement mental à l’entrainement physique vous allez vous entrainer mieux et vous allez améliorer vos performances en compétition, c’est prouvé par la science.
Ce qu’il y a de paradoxal, c’est que parmi tous les sportifs ce sont probablement les coureurs d’endurance qui ont les meilleures bases pour développer leur mental, parce qu’ils en testent régulièrement les limites et parce qu’ils font généralement preuve de plus de discipline que les autres sportifs. Renforcer son mental n’est pas compliqué, mais ça prend de la discipline.
J’observe aussi une sorte de fétichisme technologique (running shoes, montres connectées, etc.) qui prend toujours le pas sur quelque chose d’aussi simple, évident, immédiat que le mental. Développer votre mental ne requiert rien d’autre que quelques minutes par jour et ça vous emmènera plus loin et plus vite que les dernières Nike à la mode.
En ce qui concerne l’évaluation personnelle de votre mental, j’ai des petits tests très simples pour ça – vous pouvez faire ces tests en vous inscrivant à mon programme d’initiation gratuit (leflow.ca/ultra).
Quelles méthodes préconises-tu pour travailler cette partie mentale, nécessaire en courses longues durées ?
La dimension mentale n’est pas nécessaire, elle est indispensable si vous voulez améliorer vos performances. Si vous êtes sérieusement impliqué dans votre pratique de la course, si vous voulez progresser, vous devez absolument être en contrôle de votre énergie psychique, c’est à dire votre attention, et ça passe par l’entrainement mental. Le mental est un muscle qui se développe comme les autres.
Naturellement, la méthode que je préconise c’est la mienne 😉 A ma connaissance c’est la seule méthode aussi complète, en français, destinée aux coureurs d’endurance. Elle est progressive et couvre l’entrainement, l’avant, le pendant et l’après compétition et elle repose sur des techniques comme la méditation mindfulness, la gestion de l’énergie, la visualisation ou la récupération mentale et sur une série de stratégies spécifiques à la course.
Et comme vous n’êtes pas obligés de croire ce que je vous dit, la meilleure chose que vous pouvez faire c’est de voir par vous-même : j’offre un programme d’initiation gratuit d’une semaine et après l’avoir suivi vous aurez une très bonne idée du degré de contrôle que vous avez sur votre mental et de comment Ultra Mental pourra vous aider à devenir meilleur et à prendre plus de plaisir dans votre sport – rendez vous à cette adresse pour vous inscrire : leflow.ca/ultra.
En combien de temps, en suivant tes programmes proposés, pouvons-nous espérer des progrès physiques grâce à ce travail mental ?
Dès que vous commencez le programme Ultra Mental votre rapport à la course va changer, c’est un peu comme si vous passiez dans une autre dimension. Vos perspectives vont s’élargir et vous aller découvrir une forme de liberté que vous ignoriez jusque là.
Pour ce qui est de l’amélioration de la performance physique il faut compter une dizaine de jours pour que vous observiez des progrès mesurables et durables.
Ce qui est important c’est qu’une fois que vous avez commencé le programme vous n’arrêtez plus, le fitness mental va faire partie de votre quotidien et vous allez constater que ça a aussi un impact positif sur d’autres aspects de votre vie, en dehors de votre sport.
Pour terminer, j’aimerais dire toute l’admiration que j’ai pour les coureurs d’endurance. Être face à soi-même pendant de longues heures, faire face à ses propres limites et les dépasser est remarquable. Rappelez-vous seulement que vous pouvez obtenir de meilleurs résultats en faisant moins d’efforts si vous êtes en contrôle de votre mental.
Pour tester la méthode de Didier, profitez de son initiation gratuite >> leflow.ca/ultra
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