Voici comment résumer ce CevenTrail en 10 ingrédients. Ceux qui m’ont permis d’aller chercher la victoire avec un maximum de plaisir ce jour là !
Ingrédient numéro 1: La prépa
En route pour Paris, il nous fallait, avec Sissi une sortie longue à S- 2 ou S-3 pour parfaire la prépa. Le Ceven Trail, placé deux semaines avant Paris était un peu long (62 kms et 2600+) mais en dosant les efforts, ce n’était pas une si mauvaise idée que ça…;)
Le cirque de Navacelles sur le parcours
Impossible de résister à la tentation cette année d’aller se frotter à ce nouveau parcours qui me rappellerait mes années cyclistes où j’allais me frotter lors de longues sorties vélo aux contours et cols autour du Cirque de Navacelles. Trop envie de regoûter à ces endroits magiques… Pour moi que des ondes positives, c’était sûr.
Une organisation au top et chaleureuse.
On connaît très bien cette équipe d’organisation et leur savoir-faire en terme de tracé et d’accueil. Là encore, venir courir le Ceven trail, c’était certainement revenir avec de bons souvenirs. Pari gagné. Une course vraiment fantastique, un tracé varié et audacieux, des paysages magnifiques.
Un réveil décalé
Départ à midi ! Le must pour Sissi et moi ! On peut petit-déjeuner tranquille! Et ne pas se réveiller avec les yeux collés ! On est fan!
Une course partagée.
Sans ambition au classement général, j’ai pris le temps de partager des bouts de route avec quelques coureurs dont François Thierry, nouveau recordman de la Sauta Roc que je ne connaissais pas ! Après une déroute ensemble et un scénario de course à chasser pour rattraper notre bêtise (on a perdu une belle poignée de minutes en plongeant sans regarder à gauche dans une vallée), il a bien fallu se serrer un peu les coudes et en rigoler !
Quelques bouts droits pour bosser
L’essentiel de la course « en dedans » pour ne pas lâcher trop de cartouches en vue de Paris. Quelques passages sur les plateaux (proches des Templiers) nous ont permis de bien bosser nos allures sur le plat. De belles montées à déguster sans se mettre dans le rouge, des descentes à gérer pour ne pas se casser les cuisses et des lignes droites pour mettre en route !
Une fin de course en solitaire.
Revenu sur Sébastien Bousquet au kilomètre 45 environ, j’ai pu savourer les 15 derniers kilomètres en solitaire. Parfait pour en profiter et croiser aussi les courageux coureurs du 80.
Un passage entre les gouttes.
Malgré que ce soit très très mouillé au sol ce jour là (quelques passages dans des quasi lits de rivière), l’eau n’est pas tombée du ciel. Une chance pour ne pas trop subir les caprices de dame météo (les coureurs du 80 ont eu moins de chance).
En terre gardoise.
Moments partagés avec la famille des trailers du Gard. C’est pas si souvent…
On revient avec des étoiles
Plein les yeux en raison de la beauté du parcours mais aussi en récompense puisque c’est (en plus des produits locaux), le symbole de la course (une étoile en fer forgé) que l’on reçoit en guise de trophée.
Donc au delà de la victoire du jour en 5h40, que d’autres savoureux ingrédients qui font que j’espère que cette course aura des répercussions positives pour la suite …
Par Emmanuel Gault
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