Un traileur, quel que soit son niveau, ne doit pas se limiter à des sorties dans les bois ou en rando-course, où il enchaîne montées et descentes. Il lui faut aussi de la foulée, de l’économie, de la vitesse, du rythme, un foncier et une VMA qui se travaillent. Et pour se rendre l’entraînement plus simple, la Garmin Fenix 7 vous sert de coach sur-mesure.
Un traileur, comme tout coureur, travaille de façon plus ciblée sa spécificité mais n’oublie pas les autres secteurs ! Nous disions quel que soit le niveau. Même pour quelqu’un qui se trouve en fin de peloton, travailler sa tonicité pour bien réagir aux pièges des sentiers est nécessaire. Fractionner permet de garder un peu de rythme pour se sentir plus à l’aise quand l’allure baisse en trail. Bien sûr, on ne peut pas sans arrêt imposer de la pente à ses jambes et articulations : les footings sur le plat pour relâcher et détoxiner les muscles utiles pour ça également.
Il est vrai que l’exemple des traileurs de haut niveau est assez parlant. « On est des coureurs, on a besoin de faire de la foulée et du rythme ! Quand on voit le niveau des coureurs à l’avant, c’est nécessaire. Il faut relancer entre les bosses. Si on a à jouer une place en fin de course… Je me souviens, vraiment épuisé à la fin d’un ultra, avoir dû relancer à plus de 16 km/h pour conserver ma place ! » nous confiait Julien Jorro du Team Garmin. En saison, toujours des séances, et quelques fois des courses sur route pour optimiser son entraînement et préparer la suite de la saison. Il possède un record sur semi-marathon en 1h11’11 … pas loin de 18 km/h.
Sur la route, certains expriment des qualités de foulées et de réserve assez impressionnantes. Nicolas Bouvier-Gaz (Team New Balance) vient de réaliser 31’44 sur 10 km et 1h08’20 sur semi-marathon quelques semaines après sa 5è place aux Templiers. Son collègue de Team Cédric Fleureton, 3è aux Templiers, vient de remporter le marathon du beaujolais en 2h29’41. Le 11è de ce grand événement, Pablo Villalobos est un ex coureur de piste qui valait 13’43 sur 5000m ! On se souvient aussi des 31’48 de Sylvain Court en début d’année à Nice, des énormes performances de Julien Rancon il y a deux et trois ans avec 30’26 sur 10 km et 1h05’53 sur semi, ou du passif d’athlète de 1er plan de Benoît Holzerny qui courait 29’45 sur 10 km en 2006 et 1h04’34 sur semi-marathon en 2009.
Des exemples, on peut vous en trouver encore pleins ! Sébastien Chaigneau ou Benjamin Bellamy sont d’anciens coureurs de 3000m steeple, Laurence Klein détient toujours le record de France du 100 km (7h26’44) et a déjà couru le 10 km en moins de 35′ (comme Aurélia Truel), Géraldine Aubrion qui a aussi gagné sur le marathon des Sables, est une ancienne coureuse de 400m haies… Ce week-end, n’a-t-on pas vu Jaouad Zeroual et Nicolas Martin gagner sur cross-country ?
Chacun veut bien faire, améliorer ses résultats ou même mieux vivre ses sensations en trail. Pour cela, et même au fin fond des pelotons, la pratique du fractionné et les incursions sur la route sont tout à fait bénéfiques pour apporter ensuite sur les sentiers. Rappelez-vous : un traileur est avant tout un coureur !
Texte : Mathieu BERTOS
Photo : course en montagne-France
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