En ce début d’hiver, j’ai eu l’opportunité de tester deux produits de la marque néo-zélandaise, Icebreaker.
Je connaissais la marque de nom et renom mais n’avais jamais eu l’occasion d’en acheter car je pensais que dans la sud (Montpellier) la laine de mérinos c’était sans doute too much avec nos températures qui ne descendent jamais bien bas.
J’ai donc reçu avec plaisir le haut Icebreaker GT (Merino+Lycra) et le haut Icebreaker Base layer zoned temperature control + mobility. Pour tester au mieux ces deux hauts il m’a fallu attendre une chute de la température aux alentours des 10 degrés la nuit assez basse pour se geler dans un haut basique et assez chaude pour transpirer à fond lors d’une séance de seuil.
Fin Octobre une alerte orange cumulant froid, humidité et atmosphère bien lourde me sembla être une occasion parfaite pour le Icebreaker GT, une séance de fartlek me permis de tester le base layer.
Un style sobre et féminin
Les deux hauts sont très sobres avec un bleu profond et un rose très doux qui permettent de ne pas se ressembler à un lampadaire lors des séances mais une coupe ajustée (plus proche du corps pour le base layer que le GT) qui reste très féminine et n’entrave en rien notre look lors des sorties où les gants, les buffs et les collants ne nous arrangent pas les plus souvent. Bref, un look séduisant au premier abord.
Au niveau pratique les deux hauts sont équipés de zip qui descendent bas ce qui permet pour les coureuses qui comment moi ont souvent la sensation d’étouffer d’ouvrir le haut et libérer la cage thoracique lors de l’effort. De plus, on peut passer ses pouces dans les manches ce qui est pratique en complément des gants ou bien limite la sensation de froid sans accessoire.
Le base layer est équipe de zones d’isolation sur les bras ce qui annihile toute sensation de froid et en plus de zones d’évacuation de la transpiration sus les bras et les aisselles ce qui est bienvenue pour éviter de se geler dès que l’on s’arrête entre deux exercices ou que l’on décode de trottiner simplement lors de la récup.
Le test terrain
Les deux hauts se sont avérés très doux à l’enfilage, on sent que la matière est noble et l’aspect laine qui ne gratte pas est du pur bonheur ! Je dois avouer que le base layer est tout de même un peu plus confort que l’autre haut mais la différence est minime.
Lors des essais, j’ai travaillé sur diverses intensités ce qui m’a permis de voir comment réagissaient ces hauts à la transpiration, la variation de rythme et les effets engendrés le plus souvent (froid, étouffement..). Les deux hauts malgré une température élevée (10/15°) ne m’ont pas tenu trop chaud ce qui est un bon point, ils semblent s’adapter à la température corporelle pour tenir chaud sans étouffer ou créer un phénomène de transpiration directe.
Lors de la montée du rythme je craignais d’avoir trop chaud mais là encore je n’ai pas eu besoin de remonter les manches ou aérer le torse et entre les séries malgré une forte transpiration les hauts ne m’ont pas semblée humides (hormis sus les aisselles mais cela parait logique). J’étais en nage au bout de quelques exercices mais malgré mon dos dégoulinant, les hauts sont restés secs et lors du retour au calme en footing pour rentrer je n’ai eu aucune sensation de froid (ce qui me congèle littéralement à la fin des séances d’habitude) être au chaud, même en état de transpiration montre un réel effort d’Icebreaker pour adapter ses produits aux diverses phase d’une séance d’entrainement ou d’une compétition (côte en marchant fort ou replat en relance…).
En Bref
Le style féminin de hauts d’hiver m’a séduite … ne pas ressembler à un sac fait aussi partie du plaisir ! 🙂 La tenue au sec et au chaud des hauts m’a convertie pour cet hiver, moi qui utilise d’habitude des manchons pour éviter de suffoquer dans des hauts manches longues, je n’hésiterai pas à passer ces deux hauts. Je vous les recommande pour des sorties hivernales et printanières allant du footing aux séances corsées de fractionné.
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