Comme pendant la période de grossesse, la course à pied est possible durant l’allaitement.
En effet, même si des études ont montré que le taux lacté d’acide lactique était plus élevé après un exercice intense (en moyenne 0,09 mmol/l avant contre 0,21 mmol/l après), et que cela pouvait entraîner des difficultés temporaires d’allaitement chez 7% des mères (uniquement à la première tétée après la séance d’exercice) et chez l’enfant (ce dernier consommerait moins de lait pendant une tétée qui suit une séance), ces problématiques ne sont que passagères et ne concernent pas les séances à intensité modérée.
En effet, une activité physique modérée sur une période de 12 semaines n’engendre aucune variation sur la composition du lait ou la croissance de l’enfant par rapport à un groupe témoin. Il semblerait même qu’un exercice physique modéré et régulier n’ait pas le moindre impact sur le taux lacté d’IgA, de lactoferrine ou de lysozyme ; ainsi que des principaux minéraux (phosphore, magnésium, sodium et potassium).
L’activité physique pendant l’allaitement n’engendre donc aucune problématique ; une étude ayant même montré que les femmes sportives qui allaitent se sentent mieux dans leur corps, plus énergiques, plus détendues et plus positives.
Texte : Jérôme Sordello
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