Ils étaient encore 25 000 ce dimanche à parcourir les 16 kilomètres devenus mythiques qui séparent la Tour Eiffel du Château de Versailles. Le kenyan Stephan Ogari et l’éthiopienne Etagegn Woldu ont acquis les lauriers de cette 39e édition.
Comme le veux la tradition du sponsor titre adidas, deux stars de la marque aux 3 bandes ont donné le départ d’une 39e édition haute en couleurs. Les judokates Emilie Andéol et Clarisse Agbegnenou, respectivement médaillées d’or et d’argent aux JO de Rio, ont lancé les 25 000 concurrents en direction de Versailles et de la fameuse Côte des Gardes.
Chaque année, les organisateurs concoctent un plateau de choix, tourné vers les hauts plateaux d’Afrique de l’est. Abraham Nyonkuru, le plus français des coureurs burundais, avait une carte à jouer en fin connaisseur de l’épreuve qu’il est, 3e en 2014 et 2e en 2015. Mais c’était sans compter sur la force du kenyan Stephan Ogari qui s’est échappé pour finir avec 17 secondes d’avance en 49’59. Chez les féminines, deux africaines se sont détachées et c’est l’éthiopienne Etagegn Woldu qui s’impose finalement en 55’19, 9 secondes devant la kenyane Naom Jebet.
Côté français, on notera l’excellente performance du jeune Emmanuel Roudolff Levisse, 3e de la course en 50’18, à seulement 19 secondes du vainqueur. Un résultat qui annonce une belle saison hivernale pour le parisien de 21 ans, champion de France de cross espoir en 2015. Un podium marqué d’un symbole fort puisque son père Pierre Lévisse avait remporté l’épreuve à 3 reprises (1986, 89, 90). Il devance son compatriote Abdellatif Meftah de près d’une minute, lui qui était le dernier français à avoir remporté Paris-Versailles en 2010.
Moins de densité chez les femmes en revanche, où Emily De La Bruyere a pu tirer son épingle du jeu en terminant 5e au scratch avec un chrono de 59’46. Quasi-inconnue du public, la française vit et s’entraîne aux États-Unis.
Tous les résultats : PARIS VERSAILLES
Photos : KMSP
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