Le jeu concours organisé par i-Run.fr, pour faire gagner la place en duo avec Sylvaine Cussot, sur la course d’ultra en Thaïlande, Queen of the Jungle, a collecté plus de 350 candidatures.
Cette course exotique en 3 étapes, aura lieu au mois de novembre, au nord de la Thaïlande. Une véritable belle aventure attend les participantes, qui auront la chance de courir à travers la jungle thailandaise, proche des populations locales.
Après une première sélection sur dossier, effectuée par l’organisateur, permettant de cibler des profils correspondant à la difficulté de l’épreuve, un tirage au sort a finalement permis d’annoncer le nom de la grande gagnante ! C’est donc Émilie Dalibert qui aura la chance de partir vivre l’aventure Queen of the Jungle avec Sylvaine Cussot, en novembre prochain. Quelques questions posées à Émilie nous permettent ici de faire connaissance avec cette coureuse voyageuse ! ;))
Pour les perdantes, sachez qu’il reste quelques dossards et quelques jours encore pour s’inscrire !
Bonjour Émilie ! Tu es donc l’heureuse gagnante du jeu i-Run pour partir en Thaïlande courir l’ultra en duo avec Sissi, Queen of the Jungle. Félicitations ! 🙂 Comment as-tu appris la nouvelle et quelle a été ta première réaction ?
Salut u-Run ! Heureuse, c’est le mot ! Et le plus incroyable, c’est que j’ai appris la nouvelle… en voyage ! J’étais à Montréal quand j’ai reçu le message de Sissi m’annonçant que je décollais avec elle dans deux mois direction la jungle thaïlandaise. J’ai mis un peu de temps à réaliser, car je n’y croyais pas du tout, j’étais déjà ravie d’être sélectionnée parmi les 7 finalistes. J’avais les larmes aux yeux, un peu partagée entre émotion et excitation ! Et j’avoue que le soir, j’ai bien fêté ça autour d’un petit pique nique canadien !
Qu’est ce qui t’a attiré et plu dans ce projet et comment vois-tu cette prochaine aventure sportive en Thaïlande ?
Je suis littéralement tombée sous le charme de ce projet. Une course à étapes en duo, je trouvais ça très original et c’est nouveau pour moi. D’autant plus en Thaïlande ! Je n’avais pas voulu trop m’y intéresser en répondant aux questions de sélection, de peur de trop me projeter et d’être déçue de ne pas être choisie.
Mais une fois que j’ai su que j’étais finaliste, j’ai passé ma soirée à décortiquer le site web de la course et je me suis tout de suite imaginée perdue au fin fond de la jungle et des montagnes, sur des sentiers sauvages et peu empruntés. J’ai vraiment hâte d’aller à la rencontre des gens, des enfants dans les villages. J’adore l’Asie du Sud Est, j’ai passé quelques mois en Indonésie en 2004, j’en garde des souvenirs très forts. Et je suis ravie de partager ça avec Sissi et les autres filles embarquées dans l’aventure !
As tu prévu de préparer cette épreuve spécifiquement et de quelle manière ?
Honnêtement, je ne crois pas être l’exemple à suivre au niveau de la préparation de mes courses ! Je suis tout sauf raisonnable et j’ai beaucoup de mal à m’astreindre à un programme régulier et construit… Je fonctionne beaucoup au ressenti et au plaisir. Et je compte souvent sur mon mental pour réussir !
La première chose que je vais faire, c’est… me reposer ah ah ! Je viens d’enchaîner l’Ut4M Master 100 à Grenoble et l’Ultra Trail Harricana du Canada 125 km, donc un petit break sera le bienvenu. Quelques semaines avant la Queen of the Jungle, je reprendrai les sorties longues et le travail en côte sur mes petites falaises normandes ! Histoire de préparer les gambettes à encaisser trois jours de montagne sans trop de douleurs !
Te considères-tu comme une aventurière et penses-tu qu’il soit nécessaire de l’être un minimum pour se lancer dans un tel challenge sportif ?
Aventurière, c’est un grand mot ! Pour moi, les aventurières, ce sont des femmes exploratrices comme Alexandra David Néel. J’ai dévoré l’un de ses bouquins quand j’étais au Népal et cela remet les idées en place ! Non, je me sens juste comme une voyageuse. J’aime beaucoup découvrir de nouveaux horizons, rencontrer des gens qui vivent et qui pensent différemment, observer et prendre le temps de me fondre dans une autre culture, d’autres coutumes.
Je trouve que cela permet d’apprendre beaucoup sur soi même. Et c’est aussi ce côté que j’aime dans le trail. Pour moi, il y a une grosse part de voyage dans le trail. Pour se lancer dans ce type d’épreuve, je pense qu’il faut avoir une âme un peu vagabonde, savoir s’adapter et aimer les surprises. Et puis il ne faut pas avoir peur de souffrir, de prendre des risques et de faire confiance à l’autre ! C’est un peu comme dans la vie en fait !
Quel est ton plus beau souvenir de course ?
Difficile de répondre à cette question. Il y en a tellement ! Chaque course a son histoire. Par exemple, l’UTHC que je viens de courir dans la région de Charlevoix au Québec restera un grand moment de ma petite vie de traileuse. Il y aura un avant et un après, c’est certain. Mais je pense souvent à la Skyrhune 2014.
C’était la première édition, tout était nouveau pour moi, je courais depuis un an seulement et je débarquais sur une grosse course de montagne avec un dénivelé de malade ! J’ai un attachement particulier avec le Pays Basque alors cette course avait un sens pour moi. Je les choisis toujours comme ça, au coup de cœur. Et là, me voilà arrivée sur Zibouri Mendi, sous le soleil, la vue époustouflante sur la baie de Saint Jean de Luz et la Rhune, et j’entends waouhhhh ! Je me retourne et juste le temps de comprendre que me voilà survolée par la patrouille de France qui crache son bleu blanc rouge au-dessus de ma tête ! Pile poil quand j’atteins la stèle au sommet ! Right time, right place ! 🙂
As-tu déjà couru avec Sissi sur une épreuve et vous êtes-vous déjà rencontrées ?
Oui j’ai déjà couru derrière Sissi hi hi ! Sur le Grand Trail du Sancy qui était la course des championnats de France de trail l’an dernier et sur l’EcoTrail de Paris en mars. Mais nous ne nous sommes jamais rencontrées. J’espère qu’elle ne m’en voudra pas trop de m’arrêter prendre des photos pendant la course en Thaïlande ! ;)))
Y a t-il quelque chose que tu pourrais craindre dans cette aventure, qui te fait peur ?
Oui. J’ai peur de trop pleurer (d’émotion). Mais ça va, on sera entre filles ah ah ! Ah et j’ai peur des énormes araignées aussi, mais je serai forte, promis. En fait je n’ai pas vraiment peur, je suis surtout impatiente et j’espère juste être à la hauteur de l’évènement.
Merci Émilie !! Nous te souhaitons beaucoup de plaisir sur les sentiers thaïlandais avec Sissi !
Pour s’inscrire, c’est encore possible, RDV sur : QUEEN OF THE JUNGLE