Pour arriver jusqu’aux muscles, l’oxygène (O2) utilise comme moyen de transport le sang (et plus précisément les globules rouges).
Ce sang circule dans l’organisme grâce à une pompe, le cœur. À chaque contraction, le cœur projette le sang à travers un réseau d’artères, de vaisseaux et de capillaires pour alimenter en O2 et en nutriments l’ensemble du corps.
Le volume de sang éjecté par le cœur à chaque contraction est appelé volume d’éjection systolique. Le débit cardiaque, quant à lui, représente le volume de sang expulsé chaque minute. Par exemple, si la fréquence cardiaque est de 70 battements par minute et le volume d’éjection systolique de 10ml, le débit cardiaque est équivalent à 0,7 litres de sang/minute.
La mesure de la fréquence cardiaque (FC) correspond à la mesure des contractions cardiaques. Il s’agit d’une valeur soumise à de nombreuses évolutions dans le temps, dans le but d’apporter plus d’O2 aux muscles en cas de besoin (dans ce cas-là la FC augmente) ou moins si les besoins sont plus faibles (dans ce cas-là la FC diminue).
Avec l’entraînement, la FC tend à diminuer au repos et à l’effort (pour une même intensité) grâce, notamment, à un volume d’éjection systolique plus important. La mesure de la fréquence cardiaque est donc un excellent indicateur de l’intensité d’effort et du niveau de forme du coureur, même si elle peut être influencée par un certain nombre de facteurs : température, humidité, pression atmosphérique, altitude, alimentation, stress, type de parcours…
Texte : Jérôme Sordello