Contrairement au negative split, le positive split consiste à courir la première moitié de course plus vite que la deuxième. Mais comme pour le negative split, l’écart entre les deux parties doit être le plus faible possible.
Partir à une allure plus élevée que l’allure moyenne visée afin de prendre de l’avance et anticiper une baisse du rythme de course sur la fin de l’épreuve peut être une tactique opportune sur les courses les plus courtes.
C’est en tout cas ce qu’a démontré une étude dans laquelle deux tests sur 5 km ont été réalisés par 11 coureuses afin d’établir leur performance de référence. Par la suite, chacune d’entre elles a participé à 3 nouveaux tests de 5 km où les premiers 1609m ont dû être courus à une vitesse égale à la vitesse moyenne des courses de référence ou à une vitesse de 3% puis de 6% plus élevée.
Les résultats de l’étude ont démontré que le départ le plus rapide a permis d’établir la meilleure performance, soit 13 secondes de moins qu’un départ à une vitesse de 3% plus élevée et 32 secondes de moins qu’une course régulière. Il semble donc qu’un départ rapide au 5 km s’accompagne d’une meilleure performance. En analysant les différentes fractions de course sur des épreuves de 5000m et 10000m élite, on observe systématiquement un départ rapide avant une baisse puis une stabilisation de l’allure.
Cela est moins le cas pour les épreuves plus longues où les athlètes privilégient une allure de course la plus régulière possible.
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