J’en ai souvent entendu parler sans vraiment savoir ce que c’était, ni l’avoir utilisé … c’est donc une sacrée zone d’ombre que l’on me donne enfin l’occasion d’éclaircir au travers de l’essai de la gamme « Baume du tigre ».
Bon, dans les discussions les plus folles, j’avais pu entendre dire que ce fameux baume était le remède miracle pour tout. Les douleurs musculaires, articulaires, mais aussi la toux, les maux de tête, les piqures de moustiques, les rhumes, etc, etc … Et en général, moi, plus on me vend du rêve, plus je suis méfiant. Donc c’est quand même plutôt sceptique que je me lance en version cobaye de ce produit. Alors, au final, dans « ma » pratique, cela donne quoi ?
Premières impressions
Déjà, premier « contact » avec le package qui propose des versions différents : rouge, blanches, en pommade, en lotion, avec, pour chacune d’elles, des utilisations spécifiques. Deuxième aspect, les portions peuvent paraitre petites mais sont du coup facile à transporter.
Mais je me suis rapidement aperçu qu’il en fallait peu pour faire son effet, un « petit » pot a donc une sacrée durée de vie … que les aficionados des gros volumes ne soient donc pas déjà déçus d’entrée, ce serait une erreur plutôt regrettable ! Et quelques soit la version, le conditionnement est à la fois simple et pratique.
Dans l’ « action »
Pour être franc j’en suis resté à une utilisation sportive classique, donc avant ou après course au niveau des muscles, des articulations et des tendons. Pour cet aspect-là, c’est la version baume du tigre « rouge » qui est prescrite … puisque la version « blanche » est plutôt préconisée pour le haut du corps comme la poitrine, le cou et le front avec un effet notamment sur les voies respiratoires qui sont à proximité.
Dans les 2 cas, le baume du tigre est composé majoritairement de camphre, de menthol et d’huiles essentielles. Suivant sa « couleur » et son utilisation, la composition change bien évidemment. L’application se fait facilement par simple massage et pour laquelle il ne faut pas y passer des heures, histoire de laisser le temps au baume de pénétrer tout seul sous la peau. Ce qui est conseillé. On ne se sent pourtant pas « pégueux » puisque l’absorption se fait assez rapidement et que la texture du baume est agréable au touché.
Niveau odeur, si celle-ci n’est pas « mauvaise », on peut clairement dire que l’on peut passer difficilement inaperçu car elle est assez forte et reconnaissable. De quoi avoir quelques remarques de vos camarades de classe ou collègue de bureau. Eviter donc de vous gratter le nez juste après sinon ça va vous le déboucher plus que de raisons. Eviter aussi de vous frotter les yeux sans vous laver les mains, car là, comme la notice le stipule, ce serait carrément dangereux.
En tous cas sur les muscles et les tendons, l’effet chaud puis froid est assez immédiat et produit une sensation agréable d’apaisement quasi instantanée. Même si je n’ai pas eu beaucoup de bobos à soigner, toutes les applications que j’ai opérées ont vraiment rempli leurs rôles. Ce qui est intéressant, c’est la sensation à la fois de stimulation et de relaxation qui a lieu sur les muscles avec ce fameux « chaud froid ». Ce qui est loin d’être désagréable. Toujours est-il qu’à chaque application sur une gêne détectée, celle-ci n’est pas réapparue dans les jours qui ont suivi. Sans pouvoir faire le lien avec certitude avec le baume, je n’ai pu donc que constater que les problèmes avaient disparu et c’était bien ma principale attente. Donc contrat hautement rempli.
Par contre, anecdote et fait assez notable, il se trouve que le baume du tigre était partenaire du Marathon de Bordeaux que j’ai effectué dernièrement. A la fin de celui-ci, je suis allé voir le stand des masseurs sans savoir qu’ils allaient utiliser ces produits. Une fois sur la table et l’odeur assez reconnaissable, j’ai bien évidemment compris que j’allais me faire masser avec du baume du tigre. Alors autant les deux masseurs, oui deux masseurs (et non masseuses, dommage !) pour le prix d’un, ne m’ont pas ménagé, autant je n’ai jamais aussi bien récupéré et été sur pied après un marathon. Peut-être que mon entrainement a aidé à cette conséquence, peut-être que la « tendresse » du massage était inversement proportionnelle à ces bienfaits … mais peut-être aussi que l’effet Baume du tigre n’y a pas été étranger.
Conclusion
J’avoue que depuis toutes ces expériences plutôt positives et concluantes, j’applique à chaque petite gêne, douleur ou simple raideur ressentie (que ce soit au niveau des muscles, des tendons, des articulations ou des adducteurs) une petite noisette de Baume à l’endroit en question, et pour le moment je dois avouer que la gêne n’a été que passagère et c’est bien cela que je souhaitais.
Donc essai validé et produit adopté. Il ne me reste plus qu’à attendre l’hiver prochain pour tester efficacement la version « blanche » du Baume du Tigre, même si j’avoue ne pas être trop pressé non plus. Mais j’ai depuis aussi utilisé la version « lotion » et la version crème à appliquer au niveau du cou avec grande satisfaction. Bref je conseille à quiconque d’essayer au moins une fois, au seul risque de perdre quelques euros mais surtout de se laisser convaincre à son tour.
Info composition
Nicolas MIQUEL
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