De nouveaux modèles de course* ont vu le jour après avoir étendu une analyse de Keller qui a expliqué comment un coureur devrait déterminer sa vitesse pour atteindre une distance donnée en un temps minimal.
Leur analyse prend entre autres en compte la recréation d’énergie réalisée quand la vitesse de course diminue. Ce modèle, corrélé à des mesures réalisées sur 800m et 1500m, montre que pour réussir un temps sur une course, il faut par moment ralentir. En réduisant sa vitesse d’une dizaine de pourcents pendant une dizaine de secondes (par exemple), le modèle montre qu’on recrée de l’énergie anaérobie disponible.
Sur un 1500 m, faire varier sa vitesse peut conduire à un gain de 0,7%. Il est sans doute extensible aux distances supérieures mais n’a pu être corrélé faute de données suffisantes.
*Aftalion et Bonnans. Optimization of running strategies based on anaerobic energy and variations of velocity. Project-Teams Commands, Research Report n° 8344. Inria. 2013
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