Le Schneider Electric Marathon de Paris a non seulement battu de nouveaux records mais s’est aussi offert des conditions optimales pour sa 40e édition.
Les 41 708 finishers de l’un des plus prestigieux marathons du monde ont bénéficié d’une organisation irréprochable et d’une météo estivale.
Malgré un dispositif de sécurité largement renforcé, rien n’est venu entacher l’organisation du Schneider Electric Marathon de Paris version 2016. 46 200 coureurs au départ, 145 nations représentées, l’épreuve a bien tenu son rang parmi les plus grands rendez-vous de la planète. Les nombreux spectateurs ont ont pu apprécier la fête sous un soleil radieux, presque trop chaud pour les marathoniens. Des Champs-Élysées à la délivrance de l’avenue Foch, la capitale a mise en lumière une fresque du sport populaire qui impressionne, inspire et force le respect.
Pas de record d’épreuve mais un doublé Kenyan
Si la densité des coureurs sous les 2h30 a encore diminué cette année, le peloton supersonique des coureurs de hauts plateaux était fidèle au poste. Une dizaine de coureurs ont fait course commune jusqu’au 30e kilomètre. Ensuite, l’écrémage habituel a fait la loi après l’arrêt programmé des lièvres. À ce petit jeu, c’est Cyprian Kotut qui s’est illustré aux avants-postes. Le Kenyan n’est autre que le vainqueur du Semi-Marathon de Paris organisé un mois plus tôt … Très à son aise sur le bitume parisien, ses adversaires ont vite compris qu’il filait vers la victoire. Kotut passe la ligne d’arrivée en 2h07’11 devant Laban Korir (2h07’29) et Stephan Chemlany (2h07’37).
La première féminine n’est pas une inconnue de la capitale. 3e en 2015, la Kenyanne Visiline Jepkesho a montré une belle progression et boucle les 42,195 Km en 2h25’53 après s’être détachée de sa compatriote Gulume Chala (2h26’14).
Les meilleurs français ont boudé Paris
Côté français, le bilan est mitigé avec peu de forces en présence. Si certains ont préféré s’aligner sur un marathon plus propice à la performance comme Hassan Chahdi à Rotterdam, cette faible mobilisation témoigne d’un malaise toujours présent dans le marathon tricolore. Timothée Bommier est le premier français et bat son record d’une petite minute en 2h15’38. Une belle satisfaction malgré une partie de course en solitaire. Quelques kilomètres plus tôt, il avait débordé un certain Benjamin Malaty, en perte de vitesse sur la fin de course. Parti sur les bases des minimas olympiques, le talançais n’as pas tenu la cadence de ce pari risqué (2h11), diminué par des blessures depuis plusieurs mois. Il achève son calvaire en 2h16’16, trop faible pour espérer être du voyage aux JO.
Chez les femmes, on retrouve l’inoxydable Martha Komu avec un chrono de 2h38’34. Toujours très régulière sous les 2h40, elle avait remporté le Marathon de Paris en 2008.
> Tous les résultats du marathon de Paris 2016
Photos : © Rémi Blomme / © AFP
Laisser un commentaire