Pour la première fois, la ville d’Issy-les-Moulineaux (près de Paris) s’est offerte un trail urbain grâce au club de triathlon de la ville, organisateur de l’événement.
Une manière originale de découvrir la ville qui a attiré plus de 700 personnes le 7 février dernier.
Vigilance de mise sur le parcours
Le concept n’est pas novateur mais toujours séduisant. Le club d’Issy Triathlon a concocté un parcours de 12 Km dans les rues d’Issy-les-Moulineaux avec 3 distances au choix : 1, 2 ou 3 boucles. Avec des départs à partir de 20h, les courses se déroulaient entièrement de nuit, bien guidées par l’éclairage urbain. Le parcours, tracé par de timides rubalises, empruntait les rues de la ville et les parcs municipaux, dont l’obscurité nécessitait une frontale. Le statut de trail urbain a finalement dévoilé un parcours relativement facile pour les néophytes. Les quelques montées sèches ont vite laissé place à de longs faux plats montants et descendants. On est loin de l’exigence des courses sœurs comme le Lyon Urban Trail avec de nombreuses zones techniques et plus de dénivelé.
Le balisage, parfois un peu aléatoire, a fait perdre la tête à quelques coureurs. On se demande alors s’il ne serait pas plus judicieux de prévoir des banderoles, lumineuses ou au moins réfléchissantes pour rassurer les participants. La route étant non fermée, la sécurité peut aussi laisser à désirer : des voitures déboulent de n’importe où, les signaleurs doivent repousser les automobilistes réfractaires, il faut parfois s’arrêter aux feux, éviter les passants et jongler entre les trottoirs et la route pour ajuster au mieux le confort de sa trajectoire. Heureusement, le trafic était très calme ce soir-là avec des bénévoles bien présents qu’il faut saluer pour leur mobilisation.
Une séance efficace
J’ai pris part au 24 Km dans le but de m’habituer aux plus longues distances en vue d’un premier trail à Annecy (43 Km de la Maxi-Race). Il faut dire que je n’avais encore jamais dépassé la distance d’un semi-marathon en course. Après un départ prudent avec un petit groupe de 3 coureurs, 2 se sont échappés et je me suis rapidement retrouvé avec le 3e sur la première boucle. Nous étions sur un bon rythme mais j’ai pris un peu peur, sachant que l’on remettait ça pour une 2e boucle. J’ai préféré poursuivre sur un rythme de croisière plus mesuré, sans souffrir ni faiblir, en bouclant les 10 derniers kilomètres en solo. Une bonne séance au seuil mais il faudra du travail pour espérer mettre plus de rythme et de vitesse dans la machine ! Je termine 3e de la course en 1h44, avec de bonne sensations à la clé sur ce parcours peu technique et agréable. J’étais encore trop court également pour tester l’alimentation en vue des trails, car quelques gorgées d’eau m’ont suffit sur la couse !
Côté météo, on ne pouvait pas rêver mieux : pas de vent et une température de 12°C, devenue habituelle au cœur d’un hiver détraqué. Côté matériel, j’avais opté pour un tee-shirt à manches longues et des gants de chez Saucony ainsi qu’un short 2 en 1 Reebok. Aux pieds, les Saucony Ride 8, une chaussure pas trop lourde avec assez d’amorti pour absorber les chocs du bitume. Je me suis laissé guidé par la lumière de la frontale Petzl Tikka RXP, amplement suffisante pour ce type d’épreuve. Et pour la première fois, le sac Vapor Air de chez Nathan m’a accompagné en course. Malgré un litre d’eau sur le dos, j’ai été agréablement surpris car il s’est vite fait oublié ! De bonne augure pour les futurs trails…
>> Les résultats de l’Issy Urban Trail: http://www.issytriathlon.com/iut/
Photos : © Issy Urban Trail
Texte : Rémi Blomme
Découvrez la vidéo de l’épreuve :
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