L’entraînement en endurance constitue la base de tout entraînement, du néophyte comme du coureur élite. Il va créer le socle fondamental et les conditions générales pour augmenter la charge d’entraînement en termes de volume et d’intensité grâce à ses nombreux effets :
-augmentation du débit cardiaque,
-diminution de la fréquence cardiaque au repos et pour un même effort,
-augmentation du nombre de capillaires et meilleure vascularisation,
-augmentation du nombre de mitochondries,
-augmentation du nombre des globules rouges,
-augmentation du VO2max,
-renouvellement plus rapide de l’ATP,
-meilleur recyclage des lactates,
-meilleure récupération,
-renforcement musculaire, tendineux, osseux et articulaire,
-meilleure utilisation des lipides comme source d’énergie,
-contrôle du poids,
-amélioration de la thermorégulation.
Il n’existe pas une endurance mais plusieurs types d’endurance
• L’endurance de récupération correspond à une intensité équivalente à 60-65% de VMA ou 65-70% de FCM et représente la vitesse d’échauffement, de récupération entre les fractionnés ou de retour au calme. L’objectif est de régénérer l’organisme et de le préparer aux entraînements qualitatifs.
• L’endurance de construction correspond à une intensité équivalente à 65-70% de VMA ou 70-75% de FCM, autrement dit au travail continu et au développement à proprement parler de l’endurance. Les séances d’endurance de construction constituent les fondations de l’endurance aérobie et peuvent être distinguées entre les séances continues faciles (45 minutes à 1 heure) et les séances continues longues dont la longueur dépendra de la distance de course préparée.
Bon entraînement !
Jérôme Sordello