Je me rappelle encore ma première édition dans la forêt de Bouconne il y a 4 ans où nous avions eu droit à la pluie, le froid … je me disais ils sont fous, et puis j’y suis revenue et revenue et revenue.
Le FOREST ça commence une semaine avant, lors de la remise des dossards au conseil store i-Run, sponsor officiel depuis 3 ans, l’occasion de discuter avec les organisateurs du parcours, des couacs et des améliorations prévues, des derniers petits détails. Et ils sont nombreux à venir ce samedi au magasin pour retirer le fameux sésame-t-shirt et gobelet.
Jusqu’ici les éditions se suivirent se surtout se ressemblèrent, pluie, froid voir même grésille une habitude. Mais cette année Miss Météo en a décidé autrement, ça sera chaleur, sécheresse mais avec un invité surprise Mr LE VENT. Une course à 20h c’est toujours un samedi plus ou moins oisif, hormis le fait que je bossais et oui la course n’est pas mon métier ! Il est 18h30 quand je décide de décoller pour Lévignac. Arrivée à la Halle à 19h c’est l’occasion de faire le bisou à l’équipe i-Run, congelée par le vent qui souffle depuis toute l’après midi.
Juste eu le temps d’encourager le départ du 25km. On fait un petit tour pour saluer les copains runners bien entassés sous cette halle. S’imprégner de cette ambiance est quelque chose d’unique. A chaque édition c’est la même chose, on se dit 19h30 quelle idée d’aller courir dans la nuit, le froid, la boue. Mais une certaine excitation monte et c’est la magie de la course à pied qui prend le relais. Bon c’est pas tout ça il 19h45 petit échauffement, on s’équipe, y’a pas de ravito prévu alors on prévoit la gourde souple SALOMON dans la mitaine, collant long, thermique et veste Salomon, que je changerais après avoir trottiner car il fait vraiment super bon.
Errea partenaire de l’édition avait pour l’occasion réunit son team et mis à l’ordre du jour la « Comète » au programme. 5 coureurs alignés. Dont Simon Munyutu qui affiche pas moins de 2h09 sur Marathon. Mais la course de nuit n’a pas l’air d’être sa spécialité mais n’en reste pas moins d’un coureur émérite, accompagné du jeune Amin Boukebal spécialiste du CROSS autant dire que ça va aller vite. Chez les féminines il faudra compter sur Maud Respaud et Célianne Junca.
Allez 20h, musique d’ambiance et top départ. Je connais le parcours je sais que le trou peu se faire dans les 2 premiers kilos sur route, mais c’est un mur, je pense que les 250 de D+ sont là. Je m’élance et me dit ça peut passer. Bon autant dire que j’ai mis le Gaz, presque à me griller, je suis partie un poil rapide quand même. Bon c’est sans oublier que ma montre n’est pas partie pas eu le temps de vérifier. Tant pis de toute façon c’est pas le chrono qui importe mais ça aide sur le kilométrage. Bref c’est pas le tout on se refait la cerise sur les hauteurs mais le vent vient m’embêter, on ne lâche rien, on reprend son souffle pour entrer dans le sous-bois.
Non sans surprise c’est tout sec, ça galope et ça galope vite même je reprends 2 coureurs qui m’avait semée dans la côte qui a priori ont un peu plus d’appréhension. Stéphane accroche avec moi. Arrivée au 6ième kilo on récupère rapidement les coureurs de la Nébuleuse, surpris de nous voir arriver à vive allure, il faut slalomer, zigzaguer, négocier pour passer mais en général ça passe nikel. Au 8ime kilo : attention BOUCHON bon ok c’est WE de départ en vacances mais là c’est à l’arrêt. Je profite de mon audace pour emprunter le télépéage, je passe devant tout le monde, ok pas très cool, mais pas vraiment d’humeur à mettre mon avance en péril.
Bon j’avoue que certains ont été plus coopérants que d’autres. Et au bout du bouchon la fameuse « buse » ça c’est fait trempée, trempée on ressort de là bien humide mais dans l’idée qu’il ne reste que 3km et que la bière est à l’arrivée. Motivée car je me dis que ça chasse derrière je continue mon bout de chemin. Bifurcation, on quitte la trace du 25km, apparemment Stéphane n’a pas eu la même chance au passage de la buse. Je me retrouve seule toujours avec ce petit truc où l’on se dit suis-je bien sur le bon chemin ? Je reconnais la descente qui mène au village « déjà » que c’est passé vite. Le sourire aux lèvres, le sentiment de la course bien faite. Je kiffe ces derniers mètres où tu te sens fière de ta perf’ comme je sais qu’une course n’est jamais jouée d’avance je relâche la pression qu’à ce moment là et toujours avec autant de plaisir une arrivée au comité d’accueil toujours aussi fidèle.
Je me place 7ième scratch dans un temps d’un peu plus de 1h01 soit 2mn de mieux que l’an dernier mais normal vu les conditions. On papote on refait la course et là on me dit, mais l’arrivée officiel c’est sous la halle vas y vite. Effectivement 2ième comité d’accueil celui-ci bien nombreux. Rapidement Maud et Célianne arrivent main dans la main également sous la halle, j’me dis mince j’aurais du les attendre pour passer cette 2ième ligne. Mais maintenant place aux photos tout sourire, de refaire la course, de féliciter les arrivées qui s’enchainent. En un seul mot je me sens dans mon élément. Le podium arrive vite, pas le temps de se changer hop. Je suis ravie de la partager avec Maud et Célianne 2 chouettes nénettes qui ont couru mano à mano durant cette course.
Une sixième édition digne d’une vraie course nocturne, ils ont su nous accueillir, nous régaler et surtout nous recevoir comme à l’habitude. Merci toute l’équipe du FOREST TRAIL 31. Merci au sponsor i-Run.fr; pour son partenariat, son suivi et la confiance qu’il m’accorde.
Mylène BACON
>> Les résultats du 12km du Forest Trail 31 : Résultats 12km Forest Trail 31 2016
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