La fin de l’année approche, c’est le moment où chaque athlète fait le bilan de la saison qui vient de s’écouler. Des réussites, peut être des échecs aussi, mais surtout des expériences qui serviront probablement par la suite.
Les athlètes du team i-Run reviennent ici sur quelques moments forts et dates à retenir de cette année 2015 ! Avant de commencer à se pencher sur les objectifs 2016 …
Sébastien Larue : la passe de 3 au championnat de France de marathon
L’objectif cette année était de tenter de reproduire une saison équivalente, avec un beau marathon printanier à Annecy, puis de tenter la passe de 3 au championnat de France à Rennes, en faisant un chrono. Tout en espérant réaliser de beaux semi-marathons test avant les marathons. À Annecy 2015, la course s’est bien déroulée, je termine 14ème en 2h37’21, soit mon 2ème meilleur résultat sur marathon. Mon semi test à Feurs, un mois avant le marathon, attestait d’un bon état de forme puisque j’y réalise mon 2ème meilleur chrono sur semi-marathon en 1h13’26. A 17’’ de mon record. Belle satisfaction également.
Le championnat de France de marathon à Rennes était relevé et dense. La gestion de l’effort était primordiale sur ce parcours. Nous avons réussi notre coup et nous l’emportons pour la 3ème année consécutive. Séb Charnay termine 3ème du championnat en 2h22’08 (= sa 2ème meilleure perf sur marathon), Lionel Ribeiro 26ème en 2h33’48 (à 11’’ de son record, c’est sa 2ème meilleure perf sur marathon également). Quant à moi, je termine 38ème en 2h36’50. (Voir CR u-run Rennes 2015). C’est ma 2ème meilleure perf également sur marathon. L’équipe l’emporte avec un très bon chrono collectif : 7h32’46.
Le bilan de fin d’année est donc positif pour mes équipiers et moi. D’autant que l’affaire était bien mal engagée en début d’année pour Rennes, puisque Lionel et Séb ont connu des blessures et des ennuis de santé longs et très pénalisants. Incontestablement, ce 3ème titre par équipe, après les longues périodes de blessures et de doutes de mes amis, ajouté à une concurrence très affutée et compétitive, revêt une saveur supplémentaire cette année. Cela restera mon meilleur souvenir de la saison 2015. 4 semaines après, je termine la saison sur un 33’45 au 10 km de Vénissieux, un résultat satisfaisant pour moi.
Nicolas Miquel : une année placée sous le signe du « rattrapage »
Il y en a beaucoup de très bons souvenirs cette année, mais si je ne devais en retenir qu’un, ce serait mon arrivée en haut du Pic de Nore lors du 1er Black Moutain Trail car on a eu droit à un superbe panorama sur la chaine pyrénéenne. En plus j’y arrive plutôt frais (après quelques semaines galère) alors que je sais qu’à cet endroit il ne me reste plus que la descente pour rallier l’arrivée et remporter la course. De quoi refaire le plein de confiance sur un circuit et un spot que j’ai totalement découvert ce jour-là
Mon pire souvenir : mes sensations au Brassacatrail. Fidèle à moi-même, j’en ai surement un peu trop fait suite à mon regain de forme. Alors que je me sens un peu fatigué et malade, je prends quand même le départ de la course. J’arrive à la finir avec une perf moyenne et une course poussive … alors que le parcours était vraiment top … mais le pire est à venir puisque les 2 semaines qui vont suivre vont être un véritable calvaire. Une énorme fatigue, de la toux, impossible de faire un simple footing et bien d’autres symptômes dont je passe les détails … mon médecin va même me faire faire un test pour savoir si je n’ai pas la tuberculose … avec du recul ça me fait presque sourire, mais sur le moment je l’ai vécu comme une descente aux enfers !!! Au bilan, un « simple » virus aux bronches que l’on a tardé à diagnostiquer et soigner.
Le bilan global : 2015 a finalement été une année placée sous le signe du « rattrapage » puisque je parviens à être finisher des 3 courses que j’avais « bâchées » en 2014, à savoir le Gruissan Phoebus Trail, le Luchon Aneto Trail et les Templiers. Tout ne s’est pas déroulé comme je l’aurais souhaité, avec certaines prépas ratées dues à des petites gênes physiques en janvier puis en octobre. Une 1ère pour moi … et des perfs un peu en deçà de mes espérances, mais je ne me plains pas non plus. Entre ces 2 échéances, j’ai quand même pu signer de belles victoires et podiums ici ou là avec surtout beaucoup de plaisir et de lignes d’arrivée franchies. Au global je me suis senti moins performant mais plus endurant qu’en 2014, un choix plutôt volontaire (mais pas totalement) qui m’a permis de faire de quelques belles virées comme le Black Mountain Trail vers Mazamet, l’UTOP à Madagascar ou l’Albératrail à Argelès sur Mer.
Bref une saison pleine, malgré quelques passages à vide, qui m’a donc fait encore plus apprécier les moments où j’étais « juste » en bonne santé. C’était aussi la 1ère sous les couleurs d’i-Run.fr qui m’a laissé une liberté totale dans mes choix de courses et dont j’ai apprécié la capacité de proposition. Pour 2016, j’aimerais trouver un meilleur équilibre entre performance et santé, mais toujours en mixant course « coup de cœur » ou à coté de chez moi et nouveauté. Tout un programme !
Christophe Noclain : la réalisation de 2 rêves de triathlète
Rapide retour sur 2014 pour expliquer l’esprit qui m’habitait en 2015 : 2 accidents, des pépins et bobos à gogo et donc sur le carreau de juillet à décembre 2014. Deux gros objectifs en 2015 avec l’IronMedoc fin mai puis l’IronMan de VICHY fin aout. Entre, deux objectifs intermédiaires, le half IM d’Aix-en-Provence début mai, en fin de stage, puis le swimrun d’Engadin en Suisse à la mi-juillet.
Énorme perf’ d’entrée, me surprenant moi-même, en prenant la 2ème place de l’IronMedoc avec un chrono démentiel 8h35 ( équivalent 8h45 en ajoutant les 2 km vélos et le km à pied manquants). Grosse satisfaction car je viens sur cette course, réaliser mes 2 rêves de triathlète LD : faire sur IM – de 9h et courir le marathon en -3h (2h56). Rien qu’avec ce résultat ma saison 2015 est déjà quasi une réussite !
Aparté avec le triathlon mais toujours dans l’esprit des épreuves enchainées avec le swimrun de l’Engadin. A coup sûr le plus bel endroit dans lequel, sportivement, j’ai eu la chance d’évoluer. C’est toutefois LA déception de l’année et encore elle est assez relative. Sur le papier nous formions un binôme compétitif avec Johan YVALUN mais voilà, ce dernier, alors bien meilleur coureur à pied que moi, a connu un problème physico-physiologique (-fallait le placer celui-là, hein ;))-) lui coupant d’entrée la respiration et lui provoquant des crampes aux mollets fulgurantes.
Fin de saison en apothéose avec l’IRONMAN de VICHY. Parce que là nous sommes au niveau international, parce que là il y a un éventuel billet pour Hawaï, faire 8ème au scratch et 1er amateur en 8h52 sous la canicule vichyssoise (marathon en 3h03) c’est THE perf’ (surement au même niveau que ma 58ème place au général à Hawaii en 2012) . C’est aussi une sacrée confirmation après les 8h35 du Médoc, comme je l’ai dit « perfé » c’est très bien mais « confirmé » 4 mois après c’est encore mieux.
Samir Hijazi : la qualité prime sur la quantité
Mon meilleur souvenir 2015 restera la course Behobia-San Sebastian, pour l’ambiance, les côtes et les trois derniers kilomètres dignes d’une arrivée du tour de France ! Le bonus: un temps de rêve au mois de novembre ! Le pire souvenir : le marathon de Stockholm, ne pas avoir atteint mon objectif, finir en 2h46. A une minute près, décevant …
Le bilan général ? Je n’ai pas pu faire autant de compétitions que lors des précédentes saisons. Je vais donc, pour la suite, axer mes compétitions sur des courses plus longues, plus difficiles et plus courues. Je vais moins m’éparpiller et m’inscrire sur des trails plus longs.
David Gosse : premières expériences en trail et sur semi-marathon
Mon meilleur souvenir de cette année, pas simple de n’en choisir qu’un seul, serait sûrement le marathon de Toulouse en équipe où l’ambiance était folle ! Je pense à mes premiers pas sur semi à Tournefeuille en 1h09 ou encore ma victoire sur le trail court du Montcalm. Ma plus grosse déception, le trail des gendarmes et des voleurs ! Un trail magnifique où je suis resté en tête toute la course mais malheureusement suite à un problème d’organisation on m’a indiqué le mauvais parcours sur la fin de course pour être au final disqualifié..
Le bilan global de cette année 2015 : j’ai fait ma première expérience sur trail qui a été compliquée en début d’année avec un abandon sur le Gruissan Phoebus Trail et une blessure qui m’a privé de 2 mois d’entrainement. J’ai réussi à gagner quelques trails après ma guérison. J’ai pu m’amuser sur plusieurs courses et je pense que je retenterai l’expérience l’année prochaine. J’ai tenté aussi l’aventure sur un semi-marathon qui ne m’a pas déplu. J’étais présent sur les courses dans la région pour éviter de faire de gros déplacements et l’année prochaine à part deux trois courses j’essaierai de faire la même chose.
Ce que je retiens c’est qu’il faut vraiment faire attention à tout ce qui tourne autour de l’entrainement pour éviter de se blesser, comme les étirements par exemple qui sont souvent bâclés par manque de temps.
Anaïs Dechamps : une année riche et plein d’espoir !
Après avoir eu une mise en route difficile en janvier/février, j’ai réalisé une course pleine lors des France de cross aux Mureaux où je termine 29ème, ma meilleure place jamais réalisée sur cross long. Une saveur particulière que de renouer ainsi avec les labours, mes premières amours il y a de ça 15 ans maintenant ! Je profite de mon état de forme pour faire un 10km une semaine plus tard que je boucle en 36’10 grâce notamment à une concurrence qui m’a bien poussée !
N’étant pas une une grande passionnée de la route, c’est bien sûr sur la piste que la suite de ma saison était axée. Records en poche dès les interclubs, avec 9’53 au 3000m et 4’30 au 1500m, l’été ne pouvait pas mieux démarrer. Et les promesses de ce début de saison ce sont parfaitement transformées, avec une première participation aux Championnats de France Elites sur 1500m (13ème, 10ème française) et un nouveau record à Heusden Zolder fin juillet (4’25)… avant un mois d’août de repos bien mérité ! La reprise en septembre s’est faite sur la route sur des courses conviviales (B2RUN, Corrida de quartiers, Ekiden de Paris…) auxquelles il est toujours agréable de prendre part. Les pointes sont maintenant rechaussées… en attendant les cross de 2016.
Rémy Jegard : la rencontre avec Laz et sa Barlkley
Incontestablement , 2015 sera marquée par ma rencontre avec Laz qui organise donc la Barkley et l’émotion de ce départ. Inoubliable ! Côté déception, une blessure au mois d’août que j’ai trainée un mois ensuite au dos …. et qui m’a contraint à annuler le GRP 80 km !
Bilan plutôt positif mais la préparation pour la Barkley du 1er janvier au 30 mars m’a pris toute mon énergie… avec des belles courses de préparation du coup derrière, le repos plus la blessure ont gâché un peu la deuxième partie de saison.
Mylène Bacon : une belle année aussi bien en individuelle qu’en équipe
Peu coutumière des saisons, je dirais juste que cette année 2015 est une belle année aussi bien en individuelle qu’en équipe. Les bons souvenirs à retenir sont nombreux : sur les chemins, le bitume, les montagnes des Pyrénées, lors des Apéro Run du jeudi au bistronomique que je retiendrais un bon moment de partage avec le soutien d’i-Run.fr qui nous a permis de belles aventures comme la WE RUN PARIS de Nike en juin 2015.
Pas de déception en 2015, en même temps j’essaie toujours de prendre les échecs comme des leviers pour s’améliorer.
Jérôme sordello : l’année des records personnels
L’un des meilleurs souvenirs cette année, sans aucun doute, mon séjour au Kenya lors du 1er stage ouvert aux amateurs et organisé par Bob Tahri. Outre le lieu, terre sacrée des champions kenyans et l’accompagnement de notre grand athlète national aux médailles internationales, je retiens les moments partagés (minutes de course entre autres) avec les enfants se rendant à l’école pendant le traditionnel morning run. Aucune déception cette année, si ce n’est l’impossibilité de courir un dernier marathon en fin d’année. Ç’aurait été la cerise sur le gâteau.
Au final, bilan excellent avec des nouveaux records personnels sur semi et marathon, des voyages riches en images et partages, des nouveaux amis runners ou non, deux marathons duo en relais à 2. Une année placée sous le signe de la performance et de l’amitié. Mon enseignement 2015 : » l’entraînement est la clé de tout mais le plaisir avant tout! »
Pascal Massou : finisher de son premier ultra-trail
Mon meilleur souvenir 2015, c’est sans aucun doute le fait de boucler mon premier ultra « les 100 miles sud de france« , j’appréhendais pas mal cette épreuve et le fait de passer une nuit blanche à courir. Au final, tout c’est déroulé comme dans un rêve, de bonnes sensations du début à la fin, même si bien sûr il y a eu quelques moments un peu durs. Mais dans l’ensemble cela a vraiment été tip, top..!!! c’est fou, quand j’y repense de telles sensations sur prêt de 26h..!!! Et cerise sur le gâteau je gagne..!! Et le fait de partager cette aventure avec ma moitié qui m’a assisté durant toute l’épreuve, mon petit, mes parents et des proches qui eux étaient là à mon arrivée, c’est juste indescriptible..!!!
Plusieurs déceptions cette année quand même : le GRP et Les Championnats de France font partie de mes pires souvenirs 2015. C’était des objectifs et passer à tel point à côté, je peux vous dire que ça fait mal. Mais bon, ça a été un mal pour un bien car c’est sûrement grâce à ces échecs que les 100 miles se sont si bien passés. Au final, encore une super saison malgré les hauts et les bas, de belles aventures tant sportives qu’humaines et encore de belles rencontres grâce au trail..!! Niveau sportif, on peut dire que l’objectif premier a été atteint, à savoir acquérir un peu d’expérience sur format ultra pour mon défi 2016 : La Diagonale des Fous.
Alice Rocquain : l’argent au championnat de France de cross court
L’un de mes meilleurs souvenirs 2015 : ma médaille d’argent aux championnats de France de cross court ! Après un printemps et un été 2014 de blessures, cette médaille était inespérée. Je remercie mon coach M. Darras qui a planifié mes entrainements pour être au top le jour J.
Côté déception, je dirais, ma saison estivale sur 1500m. Je me blesse juste après les France de cross, je suis donc au repos forcé pendant un mois et demi. Sur 1500m, le manque de foncier se ressent directement en compétition et donc sur le chronomètre : je suis restée bloquée à 4’25. Bilan mitigé donc, avec une saison de cross réussie et une saison de piste en demi-teinte. Je repars avec encore plus d’envie à l’entraînement ! J’espère que les blessures m’épargneront cette année, c’est pourquoi j’ai inclus des étirements après mes entraînements.
Céline Mahalin : retour au niveau après 3 années « galères »
L’un de mes meilleurs souvenirs 2015, le weekend marathon de Toulouse avec i-Run.fr en partenaire officiel. Ça a commencé par le run du samedi matin avec des passionnés de course à pied, confirmés ou débutants, un moment de partage fort sympathique. Puis après j’ai encadré la course jeune. C’était rapide. La relève est assurée. Puis pour finir ce weekend de fou, ma victoire en relais féminin avec les copines de l’entraînement. Ma plus grosse déception cette année, ma perf sur le semi d’Albi en Avril. Une belle prépa à Font Romeu, pas de douleurs mais c’était sans compter sur les conditions climatiques ! De la chaleur et beaucoup de vent… ça sera 1h36 au final…(contre 1h41 l’année d’avant !!!) Donc j’ai aussi relativisé.
Le bilan cette année est plutôt positif : après 3 ans de galère, je suis revenue à mon niveau. J’ai passé une année conviviale au sein de mon groupe d’entraînement. J’ai participé à des animations avec i-Run.fr où j’ai rencontré de nouvelles personnes, aussi bien dans le staff chez i-Run que dans les athlètes venues tester les démos ! Ce sont des moments enrichissants.
Maria Semerjian : une nouvelle étape franchie dans l’ultra avec le Tor des Géants !
Le meilleur souvenir cette année : Le TOR des géants. Certes la course a été arrêtée pour raisons météorologiques avant la ligne d’arrivée… et ce fut très frustrant… Mais il ne me restait QUE 50 km, une paille donc !! Et puis le classement à ce moment de la course est « juste », 4e féminine, ça me va ! On a pris des trombes d’eau, des rafales de neige, je me suis perdue, j’ai eu des hallucinations… mais qu’est-ce que c’était bien !!! Je suis restée hyper concentrée sur la course, j’ai géré comme je les avais prévues mes étapes, j’ai été super soutenue par ma famille et mes amis, j’ai rencontré des chouettes coureurs, je n’ai jamais lâché prise ni physiquement ni mentalement. Je suis vraiment très heureuse d’avoir été (presque) au bout de cette aventure.
Ma plus grosse déception : la Western States avec un abandon sur déshydratation. Là aussi les conditions météo n’ont pas été favorables mais cette fois je n’ai pas pu les surmonter… Au bout de 90 km, j’étais sèche comme un pruneau, percluse de crampes, les genoux rouillés… Des symptômes anormaux pour moi et à ce stade de la course. Il restait 70 km à parcourir, je ne me suis pas vue finir. J’ai eu les larmes aux yeux quand la commissaire de course a découpé mon bracelet. C’était la première fois que je rendais mon dossard avant la ligne d’arrivée et c’est vraiment un souvenir désagréable.
Avec la préparation et la réalisation du TOR, j’ai encore franchi une étape cette année dans l’ultra… et je suis même partante pour recommencer l’été prochain !! J’ai encore appris sur ma gestion de course, sur l’alimentation, la gestion du sommeil (là, faudra revoir un peu le plan de bataille !!). Je me suis aussi fait plaisir sur des formats plus courts, sur des courses en équipe… C’est un bon entraînement de se retrouver sous pression quelques heures, de se donner vraiment à fond sur 30-40-50 km !
Emmanuel Gault : une année riche en voyages et rebondissements faites de top et de flop
Cette saison 2015 devait s’équilibrer entre grosses courses françaises et courses à l’étranger, avec en moyenne une grosse épreuve par moi et un break en été ! Bref, une saison bien mouvementée, pas facile à gérer sur le papier, ce qui s’est assez bien vérifié …
Les TOP : super début de saison où tout s’enchaîne comme dans un rêve sur des formats qui me conviennent : victoire au trail du Coutach, sur nos terres, en prépa de saison, victoire à l’Ecotrail de Paris, victoire à lIznik ultra marathon en Turquie, victoire à l’Ecotrail d’Oslo, en Norvège. Une bonne fin de saison avec une 4ème place à l’Ultravasan (Suède), une 7ème place aux Templiers dans un contexte international très relevé et une victoire par équipe dans le match « France against the world » et une 4ème place à la Saintélyon.
Les FLOP : un été en manque de rythme (comme tous les ans) qui se traduit par un abandon à la Western States (Californie) sur blessure. Un virus qui m’empêche de défendre mes chances au Championnat de France et qui voit également mon classement TTN s’envoler en fumée. Tout ne pouvait se dérouler comme prévu … ! Mon coup de coeur 2015 : encourager ma grenouille aux mondiaux à Annecy. Super moment passé sur le bord du sentier !
Sylvaine Cussot : une sélection en équipe de France pour participer aux mondiaux de trail
J’avais choisi d’orienter ma saison 2015 autour de plusieurs grandes courses, faisant partie du Trail Tour National. Pas de belle victoire sur ces rendez-vous fixés, mais des médailles d »argent qui m’ont pleinement satisfaite : notamment mes deuxième place à la Saintélyon 2014, au 50km du Gruissan Phoebus Trail, ou encore sur 80km de l’Eco-Trail de Paris. Me permettant d’ailleurs de décrocher le titre sur ce fameux TTN, après ma 7ème place au championnat de France de Trail au Sancy ! 🙂
Bien entendu, les objectifs ont été un peu réétudiés en février, lorsque j’ai appris ma sélection en Équipe de France de Trail. Les championnats du Monde de Trail à Annecy sont donc devenus l’un des objectifs majeurs de cette année. Les choses ne se sont pas prévues comme je l’aurais espéré et j’ai du me présenter au départ de ce grand championnat, blessée …. après une longue course de 70km difficile en Patagonie (Ultra Fiord). Grosse frustration donc, mais le port du maillot bleu-blanc-rouge et l’aventure partagée avec l’équipe de France sont des moments intenses qui feront que 2015 restera une année sportive gravée dans ma mémoire. Et j’ai eu la chance de revivre une course d’équipe aux couleurs de notre pays à l’occasion des Templiers, la cerise sur le gâteau pour affirmer que cette saison aura été pour moi, sportivement marquante !
Bravo à tous et RDV en 2016 pour de nouvelles aventures sur le terrain, route, piste ou sentiers !
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