Quand la montagne au loin baigne dans un ciel bleu et que le soleil éclaire tout ce décors, j’ai envie d’aller courir. Quand je sens que mon corps retrouve de la fraîcheur et ne demande qu’à l’exprimer, j’ai envie d’aller courir. Quand je vois un sentier qui zigzague entre les arbres, j’ai envie de le courir.
Si je tourne en rond à l’intérieur et qu’un ami me propose un footing, ça me donne envie d’aller courir. S’il fait un temps horrible dehors et que ça dure depuis plusieurs jours, j’ai besoin d’aller courir. Quand je vois par la fenêtre les couleurs du ciel au coucher du soleil, entre les tons chauds de la journée et les tons froids de la nuit qui s’annonce, j’ai envie de sortir et d’aller profiter de ce spectacle…pourquoi pas aller courir ?
Quand j’ai reçu de nouvelles chaussures qui me faisait envie, j’ai envie d’aller les tester. Si je me sens enrhumé et le nez pris, j’ai envie d’aller courir pour avaler de l’air, m’époumoner et me débarrasser de ces chaînes. Quand le programme des courses à venir rentre dans mes critères, ça me donne vraiment envie de les préparer et d’aller courir !
Quand j’écris ces lignes, j’ai envie d’aller courir… Il existe des milliers de raisons pour y aller ! Tout pousse à aller courir ! Parce que nous aimons ça, parce que nous sommes passionnés, parce que nous en ressentons le besoin. L’homme est né pour courir. De quatre il est passé à deux pattes, pour se déplacer et pour aller plus vite, pour se libérer et exprimer les possibilités de son corps, pour des raisons philosophiques ou personnelles…
De plus en plus de monde découvre les possibilités de la course à pied, ses bienfaits physiques et psychiques. Est-ce que le monde moderne nous pousse vers l’extérieur ? Est-ce qu’il ne serait pas plutôt en train de nous renvoyer vers la nature ? Alors que la question de l’avenir climatique se pose, nous reprenons la direction de la nature, de la terre, de l’air. Nous sommes comme attirés par les éléments qui nous entourent. C’est une bonne chose.
Alors ne laissons pas passer nos envies tant que nous nous sentons en vie. Faisons des envieux pour qu’ils comprennent les enjeux. Notre avenir en jeu sera la course, tant que nous le pouvons et que nous le décidons.
Mathieu BERTOS
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