Le froid joue un rôle prépondérant sur les caractéristiques des éléments qui composent la semelle intermédiaire d’une chaussure de course. Exposés au froid, les matériaux comme l’EVA, le polyurétane, l’air, voient la vitesse de leurs molécules se réduire et tendent à se rigidifier : on parle alors de cristallisation.
La semelle devient alors moins souple, moins élastique et l’amorti se fait plus « sec ». Dans la pratique, le contact de la chaussure avec le sol cause un bruit plus important, ça tape !
Inutile de chercher à fuir l’asphalte puisque les autres revêtements comme la terre et l’herbe deviennent aussi plus compactes. Cela l’est encore plus sur les pistes en tartan où le matériel synthétique utilisé réagit de façon analogue à la semelle intermédiaire des chaussures.
>>> Au vu de toutes ces observations, il convient, par temps froid, de choisir les heures les moins froides de la journée pour aller courir, de s’entraîner avec ses chaussures les plus amorties et de garder celles-ci dans un endroit tempéré en dehors des entraînements.
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