qui ressemblent à des panneaux publicitaires ! Le format A4, c’est pas possible. On a l’impression de s’habiller avec le dossard ! Souvent épais, il coupe totalement l’air et quand il fait chaud c’est vraiment pas agréable.
On met le numéro sur le dossard pour nous classer, mais on ne pourra pas mettre toute la liste des partenaires dessus ! Sinon, il faudra courir en tenant un panneau à la main. Alors bien sûr, les partenaires sont d’évidence utiles à la course, mais entre les banderoles, arches, panneaux, prospectus et autres, il y a moyen de les placer ! Certains sont tellement grands et des bustes tellement petits qu’on va bientôt les épingler dans le dos !
J’aime avoir des points de vue en courant.
En fait, j’aime quand la vue est dégagée, quand on perçoit l’horizon. Chez moi, l’horizon sont les montagnes, au fond, avec des plans différents où l’on voit les vallons, les bois, le coteaux… Quand la photographie du paysage qui vous entoure est différente à chaque changement d’endroit, c’est comme un renouvellement des choses. Mais au fond, il y a ces montagnes, un vrai repère, au sud. Et c’est beau, tellement beau. On ne s’y habitue jamais, au point que ça en devienne banal. Non, c’est tellement une chance…! Alors en haut d’une côte, avec un champ clôturé, des arbres, et le regard qui se porte au dessus pour voir ces montagnes, que demander de plus ?
J’aime pas… les corsaires.
Oui, c’est comme ça. Et pourtant c’est un vêtement très prisé des coureurs. En mi-saison ou à n’importe quel moment de l’année, entraînement ou courses, il y a du monde qui le porte. Moi, j’ai essayé, ça passe pas. Il remonte toujours en dessus du genou ! Que voulez-vous… Alors bon, quand vous vous retrouvez en courant avec le corsaire qui remonte, autant mettre un cuissard! Et puis, quand il fait trop froid pour mettre un cuissard, on passe au collant. Laisser le mollet à l’air alors qu’il fait froid… autant se mettre en long !
J’aime pas les coureurs qui « mentent ».
Vous savez, dans l’heure qui précède une course, vous croisez tout le monde, on se serre les mains, on se raconte comment ça va. Dans le lot, vous en trouvez toujours un qui vous dira » je me suis pas beaucoup entraîné, aujourd’hui je la fais cool ! « . Alors vous le croyez, bien sûr. Sauf que pendant la course, vous le voyez plutôt en excellente forme, vous le voyez se bagarrer, remonter, participer au finish et se classer comme d’habitude dans de très bonnes places ! » je la fais cool « … Et bien, qu’est ce que ça serait si c’était super entraîné et à fond ! On passera les » je me sens pas très bien aujourd’hui » (mais bien sûr !), les » j’ai mal partout » (on dirait pas pourtant!!). Soyez honnêtes, dites » ça va bien oui, on va voir ce que ça va donner « , ou alors, ne dites rien du tout.
J’aime les « apéros » après une bonne sortie.
Alors ok, ce n’est peut être pas ce qu’il faut faire après un effort, mais moi j’adore me plonger dans un paquet de chips ou de cacahuètes. D’autant que les envies de sel se font ressentir après ce que l’on a perdu en courant ! Un verre de Coca pour les bulles et le sucre, voir une bière … Ce n’est pas diététique, soyons clair ! Rappelons qu’il faut faire ça avec modération. Au bord de l’épuisement, se jeter sur l’alcool, il faut carrément éviter ! Mais bon, un petit moment coupable de bien-être, de partage avec vos compagnons de sortie, c’est bon. Au soleil bien sûr ! Après une balade avec plein de points de vue, c’est encore mieux.
D’ailleurs, après une belle sortie, j’aime les bons repas que l’on mange avec appétit ! On se pose après l’effort, on est apaisé, on mange de bonnes choses puis on va se reposer après toutes ces bonnes choses… Profiter… c’est bon la vie !
Mathieu BERTOS
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