Sous l’été indien de la côte d’Azur, le Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes, l’un des derniers grands marathons français de l’année, a attiré plus de 14 000 participants. Nouveau record de l’épreuve.
13°C au départ à 8h, plus de 20°C dans la journée… Pour sûr, on en oublierait presque un mois de novembre déjà bien entamé. Sur une air de vacances, le parcours qui longe la côte méditerranéenne a de nouveau été envahi par une foule de coureurs heureux. 1600 bénévoles ont accompagné les 14 000 athlètes depuis la fameuse promenade des Anglais jusqu’à la cité cannoise. Depuis l’obtention de son label bronze décerné par l’IAAF, l’organisation poursuit son développement et attire chaque année un peu plus d’adeptes. Ses conditions météos souvent estivales à l’approche de l’hiver en font un atout non négligeable.
Vainqueurs kenyans
Quelques coureurs des grands plateaux ont participé à la fête, trustant comme à l’habitude les premières places du podium. Chez les hommes, un trio kenyan s’est imposé, avec la victoire de Barnabas Kiptum en 2h10’43 devant Victor Kipchirchir (2h12’23) et Michael Chege (2h12’57). Kiptum a mené la course de bout en bout avant de faiblir sur les derniers kilomètres. Pas assez pour se faire rattraper par ses compatriotes pourtant mieux armés pour la victoire car arrivés avec de meilleures performances. Peu connu dans l’élite marathonienne, Kiptum avait terminé 2e du Marathon Nice-Cannes l’an dernier en 2h10’27. François Holzerny, constant et régulier, est le premier français avec une marque en 2h22’52.
Chez les féminines, Rose Chepchumba conserve son titre acquis en 2014. Si le chrono est moins bon que l’an passé (2h36’02 contre 2h33’52, son record personnel), la kenyane n’a subit aucune concurrence. Elle devance même de plus de 10 minutes l’éthiopienne Haji Halima (2h46’22) et Diane Wolf (2h53’21), première française.
> Les résultats du Marathon Nice-Cannes
Images : Organisation
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