Voilà déjà 3 ans que le Team Asics Trail se regroupe à l’occasion de la 6000D pour son « Asics Family Stage« . Un regroupement qui n’a pas comme objectif une préparation spécifique lors d’un stage d’entraînement classique, mais qui permet juste de se retrouver et de partager des moments sympas, en famille.
Cette année encore, on prévoit donc d’aller à La Plagne fin juillet, pour retrouver les copains !
Parallèlement à cela, i-Run.fr s’est associé au Team Asics pour organiser un jeu concours et faire gagner des dossards et séjours sportifs avec nous. L’occasion de partage d’expérience, d’échanges sympathiques autour de notre pratique. C’est ainsi que 4 coureurs, accompagnés de leur femme, nous ont retrouvé à La Plagne jeudi après midi.
Blessée depuis l’Ultra Fiord en Patagonie, j’avais dû courir les championnats du Monde avec ces douleurs que je traînais depuis fin avril … Mais début juin, le verdict est tombé après l’IRM : fissure de 5cm du tendon fibulaire. Bref, cette fois, pas le choix, arrêt complet. Patience, il faut laisser le corps se refaire une santé, il crie au secours ! Je coupe donc, comme recommandé par les médecins, 5 semaines. Et bonheur, à la reprise début juillet, la douleur semble me laisser tranquille. Après écho de contrôle, le médecin me donne même son « accord médical » pour la CCC. La prépa va être très courte, mais ça peut se tenter. À voir comment se passera cette reprise progressive et si cette vilaine blessure se fait bel et bien oublier … Dans tous les cas, en reprise depuis 3 semaines vraiment, il n’était, à la base, pas question que je prenne de dossard sur la 6000D cette année.
Pourtant, en arrivant mardi soir, constatant que le nombre maximal d’inscrits n’est pas atteint, je décide finalement de prendre un dossard. Mais alors attention, pas DU TOUT dans l’optique de jouer la compétition, mais dans l’optique de partager un bout de l’aventure avec les coureurs i-Run et de faire une belle séance d’entraînement. J’envisage de faire la montée avec Benjamin (qui a terminé juste quelques minutes derrière moi à la Saintélyon 2014) et de décrocher mon dossard au glacier pour m’économiser la descente, peut être un peu ambitieuse pour mes chevilles. Du dénivelé +, c’est toujours du bon boulot pour une éventuelle CCC ! Avec le peu d’entraînement que j’ai depuis la reprise, je crains de ne pas réussir à le suivre … Mais bon, au pire, je ferais une belle balade avec d’autres coureurs du peloton ! C’est ainsi que je retrouve avec lui dans le sas du départ samedi 25 juillet, à 6h du matin.
Le ciel est gris foncé, la pluie s’est arrêtée il y a peu, et la matinée avait mal commencé, mon réveil a oublié de sonner … Heureusement, je me suis réveillée naturellement, 30′ avant le décollage. Il a fallu speeder mais je pense n’avoir rien oublié : ma ceinture porte-bidon avec couverture de survie et sifflet (matériel obligatoire), ma veste coupe-vent autour de la taille, quelques barres et gels dans la poche. Je décide également d’emmener mon téléphone portable. Pour une fois, je vais pouvoir faire des photos de paysages sans culpabiliser. Et puis, si pépin physique il y a, je pourrais plus facilement retrouver l’assistance.
6h05 … Dans le sas de départ depuis 30 minutes, nous attendons toujours. On nous annonce un départ différé à cause d’un problème mécanique avec les télécabines qui montent au glacier. Pas de télécabines, pas de glacier ! C’est finalement à 6h30 que le coup de feu est donné, mais nous ne savons toujours pas si le parcours initial sera conservé … Surprise en milieu de parcours ! Avec Benjamin, nous sommes partis un peu derrière, en 6 ou 7ème ligne. 1700 coureurs au départ, ça fait du monde à s’élancer ! Pas de précipitation, nous suivons le rythme du peloton, mais quand même un peu rapide à mon goût : 4’10 au passage du 1er kilo. Oh les gars, on a quand même 65 bornes à faire, mollo !! Pas de panique, comme d’hab, ça va sûrement se calmer dès les premières montées. On passe quand même le 2ème kilo en 8’50 et le 3ème en 13’25. Un coup d’œil en arrière : oh non, j’ai déjà perdu Benjamin ! Je poursuis sans lui ne me disant qu’il va me rattraper. C’est plat, un vrai billard, mais les premiers sentiers arrivent avant le 4ème kilomètre, et comme prévu, le rythme se calme.
Et avec les premiers sentiers, le début de l’ascension. Attention, elle est très très longue …. Plus de 32km de montée. Pour moi, du jamais fait ! Je sais que je ne vais pas du tout aimer, mais je sais aussi que ça va m’apporter. La pente est douce pour commencer, jusque là, tout va bien. J’essaye de tenir un rythme régulier et tranquille de course, mais j’ai les jambes lourdes, le souffle coupé, c’est dur. Je ne peux m’empêcher de maudire cette blessure et ces 5 semaines d’arrêt qui me font tirer la langue aujourd’hui. Ce parcours de début de course est bien agréable, en sous bois, à la fraîche. Quelques rayons de soleil sortent à travers les nuages et réchauffent doucement l’atmosphère. On prend de l’altitude, déjà 600mD+ en 8km. Manikala Rai m’a doublé (je la croyais déjà loin devant !), quelle aisance ! Elle marche efficacement : à côté, je cours à petites foulées, mais beaucoup moins vite ! Elle était arrivée juste devant moi aux mondiaux et elle vient de remporter le 80km du Marathon du Mont Blanc. Elle est costaud et je pense qu’elle a géré son début de course pour terminer fort ! On verra … On s’encourage et je la vois s’envoler devant.
Le son des cloches et les applaudissements des nombreux spectateurs nous motivent en arrivant à Montalbert. Quelle chaude ambiance ! Ça fait plaisir ! Je croise Maxou qui prend des nouvelles, je vois la chérie de Benjamin : « ton homme doit être juste derrière, on s’est perdus juste après le départ« . Manu m’avait prévenu, il y a une fontaine naturelle où tu peux remplir ton bidon. Le mien est vide et le premier ravitaillement ne sera qu’au km19 plus haut. Donc je dois absolument la trouver ! Elle se trouvera finalement 2km plus loin à la sortie du village. Ouf de soulagement ! Je m’arrête et prends le temps de bien boire. Allez, ne trainons pas trop quand même, il y a de la route pour arriver jusqu’au glacier ! Mes jambes sont toujours aussi lourdes à porter, mais je prends malgré tout du plaisir à être là et à me répéter : « Sissi, profite, tu as la chance de pouvoir courir sans avoir mal ! Profite ! » Il a y 1 mois, ma cheville se serrait déjà tordue une dizaine de fois depuis le départ. Aujourd’hui : RAS !! Quel bonheur ! Pourvu que ça dure.
km13, nous entrons dans la piste de Bobsleigh ! Aaaaaah !! Mythique ! Trop bien ! Obligé, je sors mon téléphone pour faire des photos et immortaliser ce moment. Quelqu’un nous annonce alors LA bonne nouvelle : « allez allez courage ! C’est décidé, vous allez passer au glacier ! » Chouette, ça va donc être une VRAIE 6000D ! Derrière moi, ça « bâtonne » dur. Je me demande pourquoi les coureurs utilisent leurs bâtons dans la piste de bob … Mais bon, aujourd’hui, j’ai l’impression que 80% des coureurs courent avec des bâtons et ça fait déjà plusieurs fois qu’on me demande pourquoi je n’en prends pas : »je suis là pour courir et pas pour randonner. Je suis là pour bosser et pas pour me soulager les cuissots avec ça … » Mais je respecte celles et ceux qui préfèrent les utiliser, pas de soucis ! La sortie de la piste de Bob est magique avec une foule de spectateurs en furie. J’ai l’impression d’être au Tour de France ! Sérieusement, merci à tous, c’était vraiment top cette ambiance incroyable. Ça rebooste !
Déjà 1h50 de course et je n’ai pas vu le temps passer. Je me suis faite taquiner à droite à gauche, j’ai papoté avec quelques gentils coureurs qui prenaient des nouvelles de ma blessure, on a parlé de la Patagonie, bref, de quoi oublier que nous avons un dossard sur le dos ! C’est bon de vivre une course de cette manière de temps en temps. L’ascension se poursuit, avec des passages plus ou moins raides (certains avec les mains sur les cuisses), et on commence à avoir des points de vue de plus en plus beaux. Je prends quelques photos, je savoure. 45′ plus loin, km19, c’est le premier ravitaillement à Plagne Centre. Là encore, super ambiance, il a beaucoup de monde ! J’y retrouve Maxou, qui me tend une barre et une compote. Étant donné que je n’avais pas prévu de courir, je n’avais pas pris mon ravitaillement habituel. Je décide donc de faire avec ce que l’organisation propose sur les tables. Merci à Maxou d’avoir assuré et assisté les 4 athlètes i-Run du jeu concours. À la sortie du ravito, j’aperçois un bâtiment qui annonce des toilettes. Elles tombent à pic tiens ! Allez, je vais me payer le luxe d’aller faire mon pipi dans des vraies toilettes ! Bon si y’a la queue, j’irais dans la nature plus loin quand même … faut pas pousser ! Personne, tant mieux, je fonce !
Pause technique faite, ça repart. J’ai perdu mes coéquipiers de route (dont, un gardois), que je retrouve un peu plus loin. L’un d’eux fait une vidéo et me demande de dire un mot à la caméra. Allons y ! (j’veux bien la voir moi d’ailleurs cette vidéo souvenir !). Direction Roche de Mio. Je reconnais le parcours, il rejoint celui du trail des deux lacs. Je pense alors à Manu qui doit, lui aussi, être en course. Il devrait normalement me doubler, s’il n’est pas déjà passer. Ah ! C’est Francky qui passe en premier. Il doit être 5 ou 6ème de la course : « allez Francky !! » Et puis, les coureurs du 27km se mélangent à ceux du 65. On les reconnaît cependant facilement à la foulée beaucoup plus légère et plus rapide. Normal ! Il me dit : »Manu arrive, il n’est pas loin derrière ! » Effectivement, Manu ne mettra pas de temps à passer : »allez ma grenouille ! » On s’encourage, prend des nouvelles l’un de l’autre, et je le laisse filer. La pente est bien raide à certains endroits, je commence à avoir mal au dos à force d’être courbée tout le temps …. Vivement une petite descente ou un replat ! Les pieds commencent aussi à être douloureux, à force d’être toujours mis en tension dans la même position. Le genre de parcours qui doit filer des tendinites facilement (les kinés m’apprendront d’ailleurs à l’arrivée, qu’ils ont dû en soigner un paquet !).
C’est maintenant Sarah Vieuille qui me double, en tête chez les féminines du 27km mais suivie de près par une petite jeunette qui grimpe bien aussi ! Je l’encourage : « allez Sophie ! » Ok, n’importe quoi Sissi, tu craques ! J’explose de rire et m’excuse auprès d’elle. Pardon Sarah, j’ai la tête ailleurs. « Allez Sarah, c’est super ce que tu fais ! » On sort du single pour rejoindre un sentier plus large et plus courant et qui mène à Roche de Mio. J’aperçois une féminine devant, j’ai l’impression que c’est Amélie Sparfel, qui m’avait devancé sur le Gruissan Phoebus Trail cette année. Je cours alors à petites foulées pour la recoller, en effet, c’est bien elle. J’en profite pour faire un petit selfie avec elle, on échange quelques mots, elle n’est pas au mieux apparemment. Je l’encourage et passe devant. Au sommet, c’est la folie ! Géniale encore cette ambiance ! Merci merci ! On me bipe le dossard, km26, 3h48 de course, mais déjà plus de 2000mD+ dans les cannes. Allez, on va pouvoir souffler un peu dans le redescente qui mène au second ravitaillement, le Col de la Chiaupe.
Je n’ai vraiment aucune idée du classement, mais comme personne ne me le donne, c’est que je dois être dans les choux complet ! Habituellement, quand t’es dans le top 5, on te motive en te l’annonçant. Là, rien. À mon avis, c’est que personne ne veut me démoraliser ! 😉 Je sais juste que j’ai doublé 4 féminines depuis la piste de Bob. De toute façon, je m’en fiche, je ne cours pas pour ça, d’autant plus si je décide d’arrêter au sommet. mais juste par curiosité, j’aurais aimé savoir … Et avoir des infos sur la tête de course aussi. À la Chiaupe, je prends le temps de me ravitailler. Les gars ne sont pas là, mais je suis autonome et j’utilise les ravitaillements de l’orga. Coca, pâtes d’amande, boisson, le top ! Le bonjour à Sylvie, organisatrice du Trail de Gruissan et on repart, direction le glacier.
Et bien, les kilomètres qui ont suivi n’ont pas été les plus agréables … Quelle ascension difficile !! Interminable … Un coup d’œil au sommet, ça me paraît loin, très loin ! Il faut grimper tout là haut ? On n’est pas arrivés les gars ! Je mettrais donc un peu moins d’une heure pour arriver au sommet. Non sans souffrance ! Mais des bonnes souffrances. Et ça j’aime ! La cheville se comporte merveilleusement bien et malgré quelques passages bien techniques là haut, ça passe sans tourner et le tendon se fait oublier. Je revis ! Han, ça faisait plus de 3 mois que je n’avais pas eu le bonheur de recourir sans avoir cette satanée douleur au tendon fibulaire. Je suis euphorique !
Tellement euphorique qu’une fois au sommet, je suis incapable de mettre le clignotant comme il était prévu. Je me sens bien, pas fatiguée, j’ai géré la montée sans me mettre dans le rouge, les voyants sont au vert … Allez, je descends au moins jusqu’à Plagne Bellecôte, on refera un point en bas. Je me dis que ça sera toujours du bon boulot pour la CCC. Je prends quand même le temps de retirer mes chaussures et mes chaussettes pour enlever les cailloux qui se sont glissés dedans. Je ne vois pas Jérôme, je fais un coucou à la femme de Benjamin qui me donne des nouvelles des gars et je reprends la route : une dernière petite grimpette pour atteindre l’antenne, le point culminant, et en avant la descente ! Au début propre au sol, ça se gâte ensuite avec une pente bien raide par moment. On se retrouve sur le même sentier que ceux qui avancent dans le sens inverse, en montée … Je ne sais pas si c’est encourageant ou démotivant pour eux, mais c’est chouette de se supporter mutuellement du coup.
Retour à La Chiaupe, ravitaillement. Mon bidon n’est pas vide, mais par précaution, je m’arrête toujours pour remplir à ras-bord et avaler quelque chose de sucré. Quelques mètres plus loin, je décide de m’arrêter pour une nouvelle pause pipi. Un petit détour pour me cacher derrière un bosquet, la pente en dévers et crac, la cheville qui part ! Ah non, pas ça ! pas de panique, rien de grave. Le problème, c’est que quand tu reviens de blessure, tu psychotes à la moindre douleur ou au moindre faux pas … Je masse un peu, mais je repars sans gêne. fausse alerte ! Et c’est plutôt bon signe, si le tendon tient quand la cheville tort. Cette portion jusqu’au Carroley est assez casse-chevilles mais cette mésaventure ne se reproduit pas par la suite. Il commence à faire vraiment chaud, certains coureurs profitent des ruisseaux pour se rafraîchir. On papote avec un petit groupe, c’est sympa. Et puis je retrouve un coureur sans dossard qui accompagne un copain. Il prend des photos, nous encourage, nous fait la discut’, on passe un bon moment, merci à lui !
39ème kilomètre au chalet du Carroley, 5h49 de course (d’après mes temps de passage sur le suivi. Je vous rassure, je n’ai pas pris des notes pendant la course !). Je m’étonne de ne pas être complètement à la rue avec les deux seules sorties longues que j’ai faite depuis la MaxiRace. La forme n’est pas mauvaise, les jambes tiennent le coup aussi. Je pensais craquer bien avant cela. La petite remontée vers l’Arpette ne se fait quand même pas sans souffrance, mais je double ici une autre féminine. On bipe et tout schuss vers Plagne Bellecôte, ça descend tout seul, attention aux appuis ! À Plagne Bellcôte, je retrouve la petite famille. Trop bon ! Manu avec les enfants. Manu me donne son résultat et ses impressions de course. Il termine 7ème, les sensations n’étaient pas trop là pour lui aujourd’hui. Me concernant, je ne me sens pas détruite, j’ai super envie d’aller au bout. Manu acquiesce : »allez vas y alors, ça t’économisera quelques kilomètres pour la prépa CCC ! » Youpiiiii !! Je repars avec le sourire jusqu’aux oreilles.
6h30 de course, il reste 20km, profil descendant. Je me lance mon petit défi : « allez, faut essayer de passer en moins de 8h30 ! » Ok, faut pas trainer quand même. Les cannes commencent à être raides et la chaleur nous ralentit aussi. Je mettrais finalement 52km pour rejoindre Montchavin, 10km plus loin. Good job Sissi ! Je prends un plaisir immense sur cette portion de course. J’arrive à dérouler sans douleur, je sens que le rythme est bon et je double pas mal de coureurs et ça, c’est bon pour le moral (41 personnes doublées sur cette fin de course de 20km, y’a de quoi arriver avec le sourire !). D’ailleurs je recolle une féminine, c’est Aude Paulin, qui avait terminé 2ème au Trail des Hautes Côtes l’an dernier. Je lui demande si elle sait combien elle est classée. Elle me répond : « 13ème je crois, et y’en a deux pas très loin devant ! » C’est son premier si long, elle a assuré ! Je lui souhaite bonne fin de course et repars en me disant que mon 2ème défi sera d’essayer d’aller chercher les 2 prochaines alors ! 🙂
Je m’attendais à une descente bien raide pour finir, mais en fait, c’est une alternance de sentiers vallonnés que nous empruntons. Certes, des bons raidillons en descente parfois, mais un parcours loin d’être monotone et en sentiers sous bois comme je les aime. Du plaisir, du plaisir, j’adore. En effet, au fil des kilomètres, je double, une, puis 2, puis 3 filles et me retrouve donc 10ème à moins de 5km de l’arrivée. Je retrouve même Thomas, un ami du Mans, beaucoup plus adepte des courses sur route, qui se lançait aujourd’hui sur son premier trail. Ambitieux la 6000D pour un premier Thomas ! Mais je pense qu’à l’arrivée, tu l’auras compris (Thomas a fini 1h chez les pompiers sous perfusion pour refaire le plein de glucose …). J’essaye de l’emmener dans ma roue, il s’accroche un moment mais je sens qu’il lâche petit à petit. En effet, lorsque le sentier s’élargit, je me retourne : plus de Thomas … Sortie de forêt, nous voilà sur le bitume, bord de l’Isère. Wouaaah ça tape ! 2,5km de bitume et c’est l’arrivée.
8h12, on est dans le timing pour les moins de 8h30, yes ! Pas très agréable cette dernière partie, mais au fur et à mesure que l’on se rapproche du centre ville d’Aimé la Plagne, les spectateurs se font de plus en plus nombreux et redonnent du baume au cœur. Merci ! j’aperçois le clocher du village, ça sent bon. On m’annonce, l’arrivée très très proche, mais elle ne l’est pas tant que ça ! Un virage, un autre, un 3ème, on revient au dessus du village de la course, et ça y’est, on entre dans la dernière ligne droite et l’arche est enfin devant nous. Devant moi, un coureur franchit la ligne avec toute sa famille, quel beau moment de sport ! Pour ma part, je la franchis avec le sourire et la satisfaction d’avoir pu terminer cette 6000D, avec mes tendons entiers !! 😉 Défis remplis : 8h25, 10ème féminine, 145ème au scratch, et une belle balade qui fait bosser ! Fred sera finalement arrivé 4′ devant moi, Benjamin 1h30 derrière et Stéphane et Pascal ont également largement mérité leur médaille de finisher !
Bravo à tous, merci à Jean-Marc et à toute l’équipe organisatrice, merci Maxou et Jérôme, et que la fête continue !
Sylvaine CUSSOT
Photos : Sylvain DELAISSEZ, Laurent BRIÈRE, orga 6000D, Sylvaine CUSSOT