Sébastien Larue, athlète i-Run équipé Asics, court avec les ASICS GEL NIMBUS depuis avril 2013. Un modèle qu’il a complètement adopté depuis son premier essai ! Il a souhaité revenir sur les raisons de cette adoption.
Quelques mots sur Sébastien pour se faire un avis sur la gabarit de notre testeur : 35 ans. 173 cm pour 67.5 kg. Pointure 42.5. Pieds type grec, relativement larges et épais. Entraînement : 70 à 100 km/semaine. Principalement sur route et piste. VMA 20.2 km/h. Foulée universelle. 15 à 20 compétitions par an, principalement sur route. 2h35’37 au marathon. Voyons un peu son avis sur le produit.
« Pour commencer, je précise tout de suite que plus qu’un simple essai, il s’agit davantage d’une véritable adoption !
En effet, j’utilise les modèles ASICS Gel Nimbus depuis Avril 2013. J’ai couru près de 500 heures avec 3 paires, les Nimbus 15, puis les 16 et actuellement les Nimbus 17. Évidemment, si ce modèle m’avait déplu, il n’y aurait pas eu autant d’heures d’utilisation.
Présentation générale de la chaussure
Ce modèle fait 320 g dans ma pointure. Il est donc principalement destiné aux footings et aux sorties où le dynamisme n’est pas la priorité. Pour un coureur de compétitions hors stade (ainsi que les pistards et les crossmen), les footings de récupération, les sorties en endurance, les échauffements et les récupérations des séances intenses, composent entre 65 et 85 % (selon le niveau et la spécialisation) du volume kilométrique total. C’est tout à fait considérable. Être bien équipé pour tout cet aspect de l’entrainement est indispensable.
Les asics gel nimbus possèdent tout le panel technologique (et l’historique de développement) pour vous accompagner sur ces sorties (parfois longues) aux allures relax. Difficile de savoir par où commencer… Il y a tant à dire :
> L’amorti est exceptionnel avec le système gel. La répartition des inserts de gel, leur densité et leur épaisseur a été optimisée à travers les différentes générations du modèle nimbus. L’énergie de l’impact au sol se dissipe très bien dans le gel et les autres composants de la chaussure. Cela est encore plus flagrant chez les coureurs dont le niveau est modeste et qui ont un temps d’appui au sol plus long. Le modèle est annoncé comme étant destiné aux coureurs à pose de pied universelle, mais conviendra aux pronateurs légers, ou à ceux qui ont une pronation de fatigue (sur les sorties longues ou lors de cycle d’entrainements difficiles), grâce, notamment, à la stabilité de la chaussure. Parlons-en.
> La stabilité est de très haut niveau. Tout y contribue :
La géométrie globale de la semelle externe en AHAR+ résiste bien aux contraintes latérales, sans non plus « verrouiller » le mouvement cheville/pied (Au passage : Le grip de cette semelle externe est de qualité et la résistance à l’usure est admirable).
Le système Trustic contribue à cette bonne stabilité et apporte, par ailleurs, un plus dans le soutien de la voute plantaire. Cela a tendance à réduire l’apparition d’aponévrosites plantaires (pour rappel : l’aponévrose a pour principal rôle le soutien de la voute plantaire). (je suis épargné depuis 2 ans par ce genre de problème alors qu’auparavant, j’avais régulièrement des « petits soucis » à ce niveau-là).
Le système « guidance line », inratable si on prend la peine de retourner la chaussure, permet une pose du pied « fluide » et naturelle. Selon moi, couplé au système Trustic, il atténue la pronation de fatigue en fin de run.
Les points d’ancrage des lacets (cela est souvent négligé dans le choix d’une chaussure, mais leur position n’est pas sans conséquences sur le ressenti global d’une chaussure) sont bien placés et contribuent également à un bon maintien du pied et donc à la stabilité générale.
La semelle de la chaussure dispose encore d’autres options technologiques, moins utiles que celles citées plus haut, mais qui n’interfèrent pas avec les principaux concepts et vont dans le sens, encore, de l’amorti, de la stabilité et du confort général.
> Le confort est exemplaire, l’intégralité du chaussant est aménagé pour prendre soin des pieds :
Le système IGS, parfaitement visible à l’arrière du pied sur la nimbus 17, est un compromis idéal : il maintien fermement l’arrière du pied et des malléoles, sans non plus taler, sans générer d’inconfort et en laissant les chevilles travailler intelligemment et réagir en cas de footing sur un sol déformé. A ce jour, je n’ai jamais eu d’ampoule au niveau du talon avec les nimbus, même neuves.
L’équilibre général de la chaussure et la répartition des masses rigoureuse apportent également du confort.
Sur les modèles nimbus 15 et 16, les coutures internes étaient parfaites, aucune friction, aucune gêne. Et bien sur le modèle Nimbus 17, des coutures internes, il n’y en a pas ! Pas plus que des coutures externes ! (sauf quelques points discrets vers la partie inférieures du laçage). C’est LA nouveauté principale des nimbus 17. La face extérieure du chaussant est conçue comme certaines pointes d’athlétisme sur piste très haut de gamme : IL N’Y A PAS DE COUTURE ! Ce « process » va je pense se généraliser.
Je détaille : Les traditionnelles coutures (permettant de fixer de petites pièces, comme le logo de la chaussure, ou des inserts réfléchissants…) ont disparu et sont désormais remplacées par une matière plastique légère et fibreuse, dont le « tressage » procure un bon maintien, très « naturel ». Cette évolution de l’extérieur de la chaussure fait penser aux progrès récents réalisés au niveau des « pansements de soutien » qui sont appliqués chez les sportifs qui ont une fragilité musculaire et/ou ligamentaire quelque part, comme on peut le voir sur certaines courses ou sur certains stades.
J’avais quelques craintes sur la tenue dans le temps de ces « tressages plastiques », mais force est de constater (après 1.5 mois d’utilisation intensive (prépa marathon)), que leur tenue est intacte. Pour moi, cette innovation apporte 5 avantages :
-Un gain de poids, léger, mais toujours appréciable.
-Un maintien du pied plus « homogène » sur toute la longueur de la chaussure.
-Une respirabilité accrue, indéniablement.
-Une réduction du risque d’ampoule chez les individus très sensibles (pas de coutures internes).
> Et des possibilités sans fin en terme de design. D’ailleurs, ces Nimbus 17, quel que soit le coloris, sont vraiment sublimes.
Pour conclure
Les asics gel nimbus sont des modèles éprouvés et fiables, qui apportent un confort très poussé, un amorti extra et durable (il est intact du km 0 au km 600/700 selon le poids du coureur, puis s’altère linéairement. L’espérance de vie de la chaussure variera de 1000 à 1500 km selon le poids et l’utilisation de la chaussure). La stabilité est exemplaire et permet même un contrôle de la pronation, si le déséquilibre n’est pas exagéré. Personnellement, j’utilise ces chaussures jusqu’à 1000/1100 km, ensuite, je passe à une autre paire, et je les « finis » sur des footings « crasseux » et autres « sorties trail » arrosées (je leur mets 1200/1300 km).
Un coureur souffrant de problème à l’aponévrose, pourra être sérieusement intéressé par ce modèle, qui soutien, sans sur assister (ce qui n’est pas bon), la voute plantaire. Si vous êtes gourmand en kilomètres, à la recherche de confort, d’amorti et stabilité elles sont à mes yeux, la valeur étalon, dans cette gamme de chaussure. Pour finir, il m’arrive de les utiliser sur des sorties longues avec du travail d’allure marathon, elles manquent certes un peu de dynamisme, mais conviendront parfaitement pour démarrer sur marathon pour un athlète fragile, exposé aux blessures, et qui n’est pas à la recherche de la performance pure. Elles sont également à recommander sur les séances de PPG, comportant des appuis, foulées bondissantes, des sauts de crapaud… Des séances qui nécessitent protection, amorti et stabilité. »
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