Je ne sais pas vous, mais moi j’adore la nouveauté ou du moins découvrir de nouveaux produits liés à la pratique de la course à pied. Que ce soit textile, compression, accessoires ou bien encore diététique je ne résiste pas. Un brin curieuse mais surtout passionnée.
Aujourd’hui je vais vous compter ma rencontre avec la paire de Zoot Solana. Un modèle, et qui plus est, une marque, vers laquelle je ne m’étais jamais hasardée tout simplement parce que je l’identifiais plus à la pratique du triathlon (Aller savoir pourquoi, des a priori ou une optique marketing de leur part ?).
Bref, me voici donc en tête à tête avec ce modèle. Ses couleurs flashy me plaisent bien. Le simple fait que la semelle ne prenne pas un triste ton blanc mais se fonde avec le chaussant orange flashy me donne envie de pousser le vice « Color run » encore plus loin en ajoutant une paire de lacet x-tenex d’un orange aussi vif…. A moins que ce ne soit encore mon inconscient qui me souffle : chaussures de tri tu auras, laçage et délaçage ultra rapide tu adopteras. Allez savoir, ça fait longtemps que je ne l’écoute plus celui-ci !
A la facette optique succède la plus attendue, le compte-rendu pratique !
Avant de vous tirer le portrait de ces dernières, je vous brosse rapidement mon personnage : coureuse pointe de pied d’origine pistarde croisée marathonienne avec une alliance trails maxi distance marathon. Chacune de mes foulées est abordée pointe de pied.
Dès la première sortie je retrouve les sensations perdues d’un modèle qui fut ma muse jusqu’à sa disparition subite il y a de cela maintenant une dizaine d’année (Comment ça je ne suis pas toute jeune !) : la Skylon de chez Nike, que je regrette encore aujourd’hui donc ravie !
Un chaussant super confortable qui ne laisse entrevoir aucune couture qui pourrait à terme créer un échauffement, un tissu légèrement imperméabilisé latéralement qui, sur chemin permet de ne pas se laisser troubler les doigts de pieds par la rosée (mieux que ma bonne vieille Skylon dont le mesh très, voir trop fin la condamnait même à des risques de trouée au niveau de l’avant du pied).
En 6 mois d’entrainement et surement plusieurs centaines de km en sa compagnie (en alternance avec d’autres running) j’ai pu me faire une idée assez fine de ses points forts et points faibles.
>> Point forts
> Légèreté alliée à l’amorti. Certes, je ne ferai pas un marathon avec mais une sortie longue alliée à un petit fartleck ne lui fera pas peur à condition que le terrain soit stable.
> Dynamisme : une bonne séance de fractionné ou un semi marathon en compétition lui conviendront. Elles donnent une impression de rendu d’énergie à chaque appui au sol. Mais il est clair qu’il est nécessaire d’avoir un minimum de pied pour assurer une bonne propulsion en retour.
> Usure de la semelle : après de nombreuses sorties sur tous les terrains possibles et imaginables (en passant par la piste abrasive ou la montagne), elles attendent la prochaine sortie sans peur d’avoir un genou en vrac (en effet, si un mal au genou pointe son nez, n’attendez pas la blessure : pensez tout de suite usure de chaussure).
>> Points faibles
> Un coureur un peu lourd dans ses appuis ne saura pas apprécier à sa juste valeur le dynamisme de la paire et aura ainsi plus tendance à s’enfoncer. Pas de mal, mais moins de plaisir !
> Terrain gras et instable : les appuis seront fuyants, et les chevilles devront bien se tenir…Vous me direz assez logique : elle n’a nullement été conçue à cet effet !
> Indicateurs d’usure : Un petit accroc pointe son nez au niveau du gros orteil en interne. Quasiment invisible et ne troublant pas la pratique. Mais au bout de 6 mois, je la considère comme assez logique : elle a vécu et je ne l’ai pas épargnée !
> Par contre, un hic est intervenu assez rapidement : la languette avant de la semelle a commencé à se décoller très rapidement. Elle a fait l’objet à ce fait d’un point de glu, qui à ce jour ne m’a pas trahi. Tout le contour reliant tissu au chaussant voit d’ailleurs apparaitre (uniquement au bout de 6mois) une colle vieillie. Il faut tout de même bien pencher son nez dessus pour s’en rendre compte.
Au bilan, j’ai été agréablement surprise par le dynamisme et surtout par l’usure de la semelle qui se fait attendre pour mon plus grand bonheur.
Marie-Caroline SAVELIEFF
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