Notre Coach et nouvelle recrue du team i-Run, est allé rejoindre Bob Tahri pour un stage d’une semaine au Kenya, une 1ère édition à laquelle l’athlète a convié une trentaine de participants.
Après une première journée de découverte (Acte 1), il passe aux choses sérieuses ce mardi sur la piste du stade Kamariny ! Acte 2 du Bob Tahri training Camp.
« Un mardi matin comme les autres à Iten… dès le lever du soleil, les chemins grouillent de coureurs qui se dirigent vers la stade Kamariny pour la traditionnelle séance d’intermittent.
Le va-et-vient permanent durera toute la matinée même si la grande majorité des groupes s’entraine entre 9h et 10h30. Certains coureurs croisés à 7h30 lors de notre footing matinal enchainent encore les tours de piste à 10h. Quelques kenyans se rendent au stade pointes à la main ou dans le sac, afin de remplacer les chaussures amorties qu’ils portent pour l’échauffement et le retour au calme.
En tant qu’observateur, je m’attendais à voir le fartlek traditionnel kenyan avec le fameux 25 x 1 min vite/ 1 min lent dicté par le sifflet du coach ou les ordres du leader de groupe. Et contre tout attente, les coureurs sont organisés en groupe bien spécifique avec pour chacun une séance bien définie.
Je me rapproche alors d’un entraineur qui arbore la tenue nationale avec un flockage des JO de Londres 2012. Il me confirme faire partie de l’équipe nationale en tant que coach. J’essaie alors d’en savoir plus sur les différentes séances. Un premier groupe fait des 600-400-200, le tout 3 fois. Un second groupe enchaînent les 800m (ou 806m plus exactement puisque la piste fait 403m) en 2’15 de moyenne tandis que le troisième groupe réalisera 8 x 1000m en 3 min et des poussières avec un 400m pour terminer. Les temps de récupération ne sont pas écourtés et respectivement de 1 min 30 sec entre les 800 et 2 min entre les 1000. Un petit groupe demi-fond effectuent une séance lactique avec des 400m que le meneur survole en 55 sec.
Une fois la séance terminée, je demande au coach s’il pense que le record du monde du marathon sera battu par un kenyan cette année. Il me répond : « oui, Kipsang à Berlin. » Je lui rétorque et Kimetto ? Après une petite moue du visage, il réitére son affirmation : « Kipsang ! » Réponse en Septembre … »
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