Après avoir profité des fêtes de fin d’année, le moment est venu de prendre des bonnes résolutions pour cette nouvelle année 2015. Cependant êtes-vous certains que celles-ci sont vraiment bonnes pour votre santé ?
En voici quelques-unes qu’il vaudrait mieux éviter de prendre …
J’arrête le chocolat !
Avec les fêtes, nous avons l’impression d’en avoir abusé et nous le rendons bien souvent responsable de nombreux maux (crises de foie, rondeurs…).
Voici quelques atouts du chocolat qui vous inciteront à le conserver dans vos placards :
> Il est riche en antioxydant, très utile pour les sportifs pour éliminer les déchets de l’effort.
> Le principal acide gras du chocolat (l’acide stéarique) n’est pas néfaste pour la santé, il serait même bénéfique sur le plan cardiovasculaire.
> Il contient des minéraux en bonne quantité (magnésium, phosphore…) pour le tonus.
> Il contient des substances qui stimulent le plaisir et nous protègent des coups de blues !
Alors, savourez 20 à 30 grammes de chocolat (noir de préférence) pour profiter de tous ces bénéfices !
Je remplace les graisses animales par les graisses végétales
Les graisses animales (beurre, crème fraîche, fromage…) sont souvent pointées du doigt pour leur quantité d’acides gras saturés. Cependant, ils sont de nature très différente ce qui minimise les risques d’excès. De plus, ces graisses contiennent des vitamines (D, E et A) non présentes dans les huiles. L’idéal est donc de varier ces sources de matière grasse : consommer des graisses animales et végétales (de préférence l’huile de colza, de lin et d’olive) !
Je cours à jeun pour « sécher »
Le dernier repas datant de plus de huit heures nos réserves glucidiques sont au plus bas au réveil matinal. Ainsi pour produire l’énergie nécessaire pour l’effort physique, le corps est obligé de puiser dans les graisses…mais pas que ! Il risque aussi de s’attaquer aux fibres musculaires surtout si l’effort est soutenu. Cela produit au-delà d’une heure d’effort des corps cétoniques dangereux pour la santé. Enfin l’état d’hydratation défavorable à jeun ouvre la porte aux blessures.
Alors courir à jeun : oui de temps en temps mais avec une allure modérée voire lente et pas plus de 45 minutes. Et surtout ne pas sauter le petit déjeuner juste après l’effort pour bien hydrater le corps et lui fournir les éléments essentiels à la récupération.
Florence Rébeillé
Consultante nutritionniste pour u-Run
Laisser un commentaire