Hier, nous vous faisions part des recommandations d’usage pour courir en été sans mettre sa santé en péril avec la chaleur. Aujourd’hui, nous revenons plus particulièrement sur les changements physiologiques de notre corps en cette période. Pour en savoir plus sur l’adaptation physiologique par forte chaleur… lisez la suite.
L’être humain est formidable et fait preuve de qualités d’adaptation extraordinaires ! Ainsi, quand il fait chaud, il met en place des processus de réchauffement/refroidissement mais nous ne sommes pas tous égaux.
Ainsi, si on prend deux coureurs de la même taille, le coureur plus mince refroidira plus facilement et souffrira moins de coup de chaleur car sa surface d’échange de la chaleur vers l’extérieur est proportionnellement plus grande. Autre exemple d’adaptation de l’homme à son milieu et qui nous intéresse : celui qui a l’habitude de courir dans des contrées chaudes aura développé plus de glandes sudoripares.
Maintenant, vous savez peut-être que le circuit naturel de la chaleur est d’aller de l’objet le plus chaud vers le moins chaud. Ainsi, quand vous courez en plein soleil, vous allez emmagaziner de la chaleur. Si vous n’aviez pas de système de refroidissement interne, vous devriendriez « chaud-bouillant » et exploseriez comme une véritable cocotte minute. Pour que ça n’arrive pas, le corps a tout un système de refroidissement interne.
Voici comment nous refroidissons :
– notre organisme perd de la chaleur par évaporation de l’eau
– notre organisme perd de la chaleur par la sueur produite par les glandes sudoripares
– notre organisme perd de la chaleur avec la respiration
– notre organisme se refroidit grâce au liquide de refroidissement du corps, le sang.
A la rédaction, nous aimons prendre conseil auprès de professionnel de santé. Il est important de faire valider les articles santé. Daniel, ostéopathe, nous a répondu (merci Daniel !) :
Retrouvez tous les conseils santé de Daniel ici.
Le centre neurologique de régulation thermique du corps se situe dans notre cerveau (hypothalamus) et qu’une zone très sensible à la chaleur est la nuque (plus de boîte crânienne à ce niveau).
Donc, tout exposition de la nuque au soleil risque de provoquer une brutale hyperthermie ! il y a toujours une toile de protection derrière les coiffes des gens du désert (képi des légionnaires par exemple…) et les bédouins ont souvent une grosse écharpe autour du cou : ça paraît stupide, mais c’est un isolant !
En course, surtout si on a le soleil dans le dos, soit on porte quelque chose autour du cou qu’on humidifie régulièrement, soit on mouille régulièrement la nuque (bouteille, éponge).
Enfin, des points d’acupuncture du méridien poumon (Taiying) se situent au niveau du poignet : là aussi, mettre du froid régulirement ou même, avant la course, quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée juste sur le pli de flexion du poignet… ça ne dispense pas d’être prudent, mais c’est pas mal côté confort…
Pour conclure, on sait que le tissu adipeux sert d’isolant pour conserver la chaleur du corps. Donc, s’il n’est pas trop tard, forcez vous à perdre quelques kilos pour mieux pour courir en été… vous les reprendrez cet hiver, pour mieux vous protéger du froid.
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