Ne voyez aucun rapport entre notre article sur la chirurgie esthétique des seins paru hier et celui d’aujourd’hui sur la libido. Cela fait partie des aléas des dates de parution en fonction des sujets à traiter et des moments auxquels nous recevons les réponses à nos questions.
Toujours est-il que notre corps est une énorme machine à hormones, que faire l’amour et l’envie de faire l’amour, à savoir la libido, est aussi une question d’hormones (mais pas que ça c’est vrai, on n’est pas que des bêtes) et que quand on court, on sécrète des hormones. Aussi la question de savoir si les hormones de la course à pied ne rentrent pas en conflit avec nos hormones intimes est tout à fait légitime, et vice versa.
Bien sûr, il y a courir et courir ! Après un marathon, nous doutons que beaucoup d’entre vous aient des envies coquines, en général, on n’en peut plus, on a mal partout et on est très fatigué ! En revanche, il en est autrement après un exercice modéré. En effet, lors d’un jogging tranquille, à endurance fondamentale, notre corps s’échauffe doucement. La chaleur étant connue comme un stimulant de la libido, si vous courez en couple, prévoyez quelques instants pour vous relaxer après votre footing…
Si vous remarquez lors d’un entrainement spécifique, une prépa-marathon, que vous n’avez plus du tout de libido, n’hésitez pas à en parler à votre coach, c’est peut être un signe de surentrainement.
Nous sommes sûrs, à la rédaction, que certains d’entre vous vont fanfaronner et nous dire que le sport a amélioré leurs performances au lit… endurance physique-endurance au lit…
La question est aussi de savoir si oui ou non on peut s’autoriser un petit ou gros calin la veille d’une compétition, et là, les avis divergent ! Certains dormiront plus facilement alors que d’autres arriveront crevés sur la ligne de départ…
Pour résumer :
– la course à pied développerait la libido sur le long terme
– il n’est pas rare que les coureurs aient envie de faire l’amour juste après une sortie tranquille
– l’absence de libido peut être un signe de surentrainement