Ce dimanche 19 Octobre 2014, l’EFS Rhône Alpes Triathlon a organisé la 8ème édition du Trail de la Cotière à Beynost, à 25 kilomètres à l’est de Lyon. Une course qui se veut comme décrite par l’organisation, à savoir champêtre et conviviale. Pour cette nouvelle édition, les parcours des deux formats proposés ont été rallongés de 2 kms de plat pour atteindre respectivement 12 et 22 kms afin d’étirer le peloton et d’éviter ainsi les bouchons dans les premières montées. Le coach a pris part au petit parcours et nous raconte sa course.
« Il y a des petits couacs qui peuvent arriver dans l’organisation d’une course mais on ne peut pas en vouloir aux organisateurs qui donnent de leur énergie et de leur temps afin que nous, coureurs, puissions vivre notre passion chaque week-end.
Le premier accroc consiste au départ commun repoussé de 20 minutes suite au grand nombre d’inscriptions sur place. Difficile dans ces cas-là de bien organiser son échauffement et de faire en sorte surtout que ce dernier nous mette dans les meilleures conditions. Tout était pourtant fait pour les coureurs avec un échauffement dynamique et en musique mis en place par une salle de Fitness partenaire de l’événement. De même, il est important de souligner qu’une consigne surveillée était à notre disposition pour y laisser les sacs, ce qui est rare sur les courses régionales.
Une fois le départ donné dans le pré jouxtant l’ère d’arrivée, le peloton s’étire comme prévu le long des deux premiers km plutôt plats et en grande partie bitumée. Pour ma part, je prends un départ prudent (peut-être trop d’ailleurs..) et attends les portions de montée pour regrapiller du terrain. Dès la 1ère cote, une petite bosse de 500m, je remonte en effet de quelques positions en dépassant des coureurs qui paient déjà leur départ trop rapide ou qui et qui ne semblent pas très à l’aise avec un parcours technique mêlant sentiers et pierriers.
Les 2 kilomètres suivants sont plutôt en faux plat montant, je profite alors de ce moment pour relancer un peu, maintenir une bonne allure et délaisser notre petit groupe de 4 qui venait de se former. Au km 4,5 commence une longue montée d’un km, irrégulière, technique et avec un terrain glissant par endroit malgré le port de chaussures trail. Je gère mon effort aux sensations en m’assurant que l’écart se creuse derrière et de ne pas perdre trop de temps sur les deux silhouettes que j’aperçois au loin.
A la mi-course, une descente raide avec une succession de virages tout en single profite aux meilleures descendeurs ; je me débrouille tant bien que mal tant est que l’écart avec mes prédécesseurs reste stable tandis que je ne vois plus personne derrière. Une nouvelle bosse d’un km sur un sentier étroite et propre en sous-bois constitue la deuxième grosse difficulté du parcours. J’avance au ralenti mais je continue en courir malgré le fort pourcentage de la pente. L’arrivée du ravitaillement signe la fin de la montée et le point culminant de l’épreuve ; je prends bien le soin de m’hydrater et de me rafraîchir visage et nuque car le corps est bien monté en température avec une météo digne d’un mois de juin.
Les deux km suivants sont relativement plats, sur des chemins de campagnes. J’aperçois toujours les deux coureurs devant moi qui associent d’ailleurs leurs forces en se relayant tour à tour et je peine à refaire mon retard ; je le referai jamais d’ailleurs. Je me dis alors que j’aurais dû peut-être les accrocher en début de course car si je n’ai rien repris en deuxième partie de course, je n’ai rien perdu non plus. Une ultime descente mi-chemin mi-route nous reporte alors sur le début du parcours que nous effectuons en sens inverse pour arriver au terme de l’épreuve qui comptera finalement 12,25 km ; réalisées pour ma part en 53 min avec une 4ème place au classement scratch.
Le non cumul des récompenses me permettra même d’être classé 1er sénior. Bon, des erreurs de puce s’étant glissées dans les classements et la personne responsable de ces derniers ayant été remplacée à la hâte, des imbroglio ont entaché quelque peu la remise des prix. Cependant, l’organisation a résolu les différents problèmes à postériori (je recevrai ma récompense par courrier postal à défaut d’être monté sur la boîte :-))
De toute façon, je retiendrai de ce trail un parcours très équilibré en terme de difficulté et de surfaces satisfaisant ainsi toutes les envies et la devise du club bien sympathique : « va tout doux mais va au bout ! » Certains ont cependant filé sur les chapeaux de roues à l’image de Pierrick Page (49min09sec) et Géraldine Kuhn (1h05min26sec), vainqueurs du 12km et de El Yazid El Madi (1h31min38sec) et Béatrice Leroy (2h01min36sec), vainqueurs du 22km.
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