Vraiment, y’a de quoi se ficher le moral en l’air ! Bon, ça a été instauré pour des économies d’énergies, qui semblent-elles sont effectives. Pour le moral, c’est compliqué… On voit moins longtemps le soleil et on sait que c’est pas très bon pour la déprime. Certains travailleurs se lèvent quand il fait nuit et sortent du boulot la nuit tombée ! Pas de lumière du jour dans la journée …
Alors pour nous coureurs, il va falloir aller courir là où il y a de l’éclairage : les trottoirs, autour d’un stade … Pas très marrant ! Ou alors il faut consommer de la frontale et faire remonter par la même les actions Duracell (ou Energizer, pas de jaloux !). Pour s’organiser c’est beaucoup plus compliqué. Et puis ça signifie froid, remettre les collants, les gants… Non, il ne peut pas faire 20°C toute l’année ! C’est la nature…
J’aime les petits trails !
Ceux qui sont organisés par les passionnés, les coureurs. Les trails « comité des fêtes » qui vous organisent ça le lendemain de fractionnés en côtes (du Rhone), c’est pas top. C’est organisé à l’arrache parce que le trail ça marche, on met 3 banderoles et c’est bon en avant la fiesta ! Et on « pomme » tout le monde dans la campagne.
Non, il y a des petits trails formidables, organisés par une poignée de coureurs de club ou d’association. Des pratiquants quoi, des passionnés, qui connaissent les besoins et les goûts des coureurs, qui vous tracent des parcours variés, balisés clairement (banderoles, fléchage, bénévoles aux croisements où on peut se tromper…) et qui vous demandent si tout vous a plu, si le tracé était bon, et s’il faut améliorer des choses. Des gens qui se démènent et qui font ça au mieux ! Et il faut les en remercier.
J’aime pas la course au « toujours plus »
Bon, ça c’est un sujet qui revient souvent, dont on a déjà parlé sans doute. Mais à un moment donné, quand la moindre nouvelle course organisée fait 35km et 1800m de déniv’ (exemple au hasard), je dis non. Les gens ont tout juste 4 mois de course à pied et les voilà sur un ultra. Ils font ce qu’ils veulent, ils sont majeurs et vaccinés ! A la grippe, sans doute, mais pas à ce style d’effort. Le défi est-il seulement l’endurance physique ? (et mentale ?). Les petites distances ont disparu. On m’a fait remarquer l’autre fois qu’on ne trouve plus de 5km, 7km etc… En effet ! Beaucoup de monde pourrait se lancer aussi sur des distances plus courtes, mais n’osent pas. Du coup, plus de complexes, mais à quel risque…? C’est comme rester ébahi quand on apprend qu’un enfant a terminé une distance qu’il ne devrait même pas aborder. « Ah ouais, chapeau ». NON ! Un enfant n’a aucun recul sur les impacts sur sa santé. Un adulte devrait lui apprendre la progressivité… « Devrait », ais-je dit…
J’aime les récompenses en nature !
Bouteilles de vin, fromage ou pâté du pays… bref, les paniers garnis ! (désolé, amis végétariens ou adeptes du bien manger, c’est vrai, il y a des choses pas très bonnes pour le coureur…). Mais c’est vrai quoi ? On découvre les produits locaux, les spécialités, c’est très enrichissant et souvent très bon ! Avec modération, bien sûr. Alors chers organisateurs, évitez les coupettes et médaillettes (à la limite un trophée pour le grand vainqueur), on préfère le consommable ! Oui, et les affaires de running, l’argent… Non, on rigole ! (sauf quand ça te tombe dessus et que ça te rembourse le déplacement et l’inscription). Comment, il faut être bien classé ? Et les tirages au sort, hein ?
J’aime pas les parcours officiels pas roulants du tout.
C’est bien la peine de se faire suer à tracer un parcours au centimètre près pour le faire valider officiellement, si c’est pour avoir 2 côtes et 6 faux-plat au menu ! Oui, parce que les courses officielles, on vient en général y chercher un parcours favorable pour réaliser un bon chrono, ou une qualif’ éventuelle ! Alors quand on voit ce que ça donne en direct live, avec le chrono qui s’envole… Pas terrible. En général, on teste une fois, mais on ne revient pas. Quand on se prépare de façon sérieuse pour ça, on est un peu dégoûté.
J’aime donner des conseils sur la course à pied, à quelqu’un qui en a besoin.
C’est une nouvelle saison qui redémarre, et il y a pas mal de « nouveaux coureurs » au club. Ces gens là ont déjà fait le pas de venir au stade et de prendre une licence, il faut être à l’écoute et les accompagner. Sinon, ces personnes qui ne connaissent pas les façons de s’entraîner, de se gérer surtout, peuvent vite faire n’importe quoi, déchanter, voir quitter la course… Alors moi et mes quelques connaissances de coach, et de pratiquant depuis plus de 23 ans, je fais ce que je peux pour dispenser les conseils ! C’est ça le propre de l’expérience, c’est de la transmettre ! C’est l’échange. Et puis on apprend toujours de l’autre, on ne cesse pas d’apprendre.
Et vous, vous aimez, vous aimez pas…?
Mathieu BERTOS
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