C’était le principal objectif pour nous cette année. Avec les copains Sébastien CHARNAY et Lionel RIBEIRO, nous souhaitions conserver notre titre de champions de France de marathon par équipe.
Nous avons réalisé un entrainement généreux et bien structuré depuis les 10 derniers jours de juillet. Soit 12 semaines de préparation (revoir le plan d’entraînement marathon de Seb). En bossant toutes nos allures utiles, sur des protocoles de séances bien rodés (depuis 5 ans) entre nous et qui tiennent compte de nos écarts de niveaux. En effet nos records personnels sur la distance (2h20’56 / 2h35’27 / 2h37’53) font qu’il est impossible d’accomplir les mêmes efforts en séance, donc nous jouons sur les différences de temps de récupération et sur les départs décalés pour souffrir ensemble, tout en veillant à ce que chacun bosse son allure cible.
La préparation s’est bien déroulée pour nous, pas de blessures, pas de maladie, des entrainements prometteurs… Mais par contre des fortunes diverses sur les compétitions préparatoires. Avec des réussites pour Séb CHARNAY et Lionel RIBEIRO notamment qui réalisent des bonnes performances au semi de Lille (1h07’59 et 1h12’29). Mais aussi des courses en demi-teinte, comme mon semi-marathon test à MACON en 1h15’42 avec des sensations vraiment médiocres (soit mon 9ème chrono sur 10 semi-marathons courus… Bien loin de mon record à 1h13’09).
Me concernant, sur les 10 premières semaines de la prépa, j’ai couru 803.5 km (en 55 sorties et 60h47’) ce qui est déjà sérieux pour moi, mais bien loin du volume qu’a pu absorber Séb CHARNAY par exemple qui a du faire quasi 50% de travail en plus. L’entrainement de Lionel RIBEIRO se situant à mi-chemin entre le mien et celui de Séb CHARNAY (soit environ 25% de plus que moi). Sur les 2 semaines d’approche, nous avons bien sur veillé à bien assimiler la prépa et nous avons soigné notre alimentation, avec un mini régime dissocié sur la dernière semaine (genre lentilles/pois chiches/foie de volaille/boudin noir… les premiers jours de la semaine et à partir du jeudi : couscous/pâtes/riz/purée/bananes/nesquik… Pour faire le plein de glucide et d’énergie).
Nous avons fait la route le samedi, en compagnie d’autres membres du club et de la famille. Nous avons récupéré nos dossards, repéré les lieux : départ, arrivée, restaurant pour le soir… C’est passé vite. Extinction des feux vers 22h. J’ai passé une bonne nuit. Ma meilleure avant un marathon.
Le D Day
Réveil à 5h45’ (départ du marathon à 9h00’) pour le petit déjeuner. Au menu : 1 banane, 5 barres énergétiques pâte d’amande, du chocolat noir et de la boisson powerade.
Lionel VIGNON, un ami et athlète qui est un des piliers du club, a fait chambre avec moi. Il prépare le marathon de New York et avait prévu de faire 1h30’ à la fraiche dont 20’/12’/8’ de travail d’allure marathon. L’an dernier, il avait été « prendre la température » tôt le matin à TOULOUSE et était rentré tout en sueur en nous annonçant qu’il faisait déjà chaud, avant même que le soleil ne se lève… Cette fois, à son retour (vers 7h30’), j’espère bien entendre autre chose… Après son départ, j’allume I-TV, je constate que nous sommes dans la seule région de France où les conditions de course sont décentes. Dans le Gard, l’Hérault, la Bretagne et partout ailleurs, c’est orages violents, de la grêle, du vent à 80 km/h… De pauvres gens ont les pieds dans l’eau depuis 3 semaines, en voyant ça, on relativise. Aujourd’hui, c’est un jour important pour mes amis et moi, mais ça reste du sport. Il n’empêche que, j’ai beau me dire ça, je suis stressé. Je termine mes derniers préparatifs, je mets des sparadraps « protège tétons », je découpe les angles de mes gels pour qu’ils n’accrochent pas dans le tissu de mon cuissard, j’enlève les micros gravillons sous les semelles de mes asics gel tarther. Lionel RIBEIRO et Séb CHARNAY viennent ensuite me voir. Ils ont relativement bien dormi aussi. Au niveau intestinal tout est OK.
Lionel Vignon rentre ensuite de son entrainement, il nous annonce, souriant sans retenue et en se frottant les mains : « Bon, les gars, si ça reste comme ça, vous n’allez pas être mal ! ». Je connais bien ce sourire et son sens de l’euphémisme. C’est UNE METEO A PERF today ! COOL ! Il a le corps rougi par la fraicheur (9/10°C) et l’humidité (brouillard et ciel bas). Nous descendons ensuite rejoindre le reste de la troupe, un petit café avant de quitter l’hôtel et c’est parti pour l’échauffement et les choses sérieuses.
L’échauffement est soigné, un bon ¼ d’heure, étirements… Les dernières gougouttes, claires comme du cristal (signe d’une hydratation parfaite). J’ai mes 7 gels, le laçage des asics est ajusté avec soin… On se met sur la ligne de départ. Séb CHARNAY a le dossard 4, Lionel le 15 et moi le 18. Le numéro reflète notre classement au niveau des temps d’engagement. Nous sommes en première ligne aux côtés de Bob THARI, Alban CHORIN, Julien MOREAU, Gael Le Coz (3’39 au 1500 m et 13’55 au 5000 m) qui vient faire son dépucelage du marathon… Avec mes jambonneaux de LARUE, je fais tâche au milieu de ce beau monde.
Pan ! C’est parti ! J’essaie de trouver la bonne allure au plus vite, comme tout le monde. 3 gars du club de TOUL partent devant moi, groupés, ils sont affutés. Je n’avais pas du tout fait attention à eux sur la liste des engagés. A surveiller tout ça… Je passe en 3’31 au km 1 : trop vite. Je relâche un peu. J’entends un petit groupe qui arrive doucement sur moi, ils reviennent vers le km 3/4 environ, il y a Driss Slaoui, un vétéran, ancien de mon club, régulier en 2h37’ avec qui je lutte souvent sur les courses de l’Ain, de Bourgogne et de Franche Comté. Il me dit : « Objectif Séb ?! » Je réponds : « 16 km/h, et tenir comme ça », il me dit : « moi 2h37’/2h38’, on sera ensemble ». Oui ! Parfait ! Je me cale en dernier du groupe de 5.
Cela va bon train, on est en file indienne. On cherche les bandes de pavés les moins défavorables sur les portions urbaines. Avant les virages, j’élargis légèrement mes trajectoires avant de piquer à la corde, pour limiter au maximum les contraintes parasites sur mes chevilles. Chaque petit détail compte dans la performance. Nous évoluons à une allure un peu risquée pour moi. Les temps de passages sont nettement en avance sur mes prévisions, les sensations sont bonnes, mais je sens déjà que je vais devoir laisser partir le groupe, si l’allure reste ainsi. Nous passons en 18’18 au km 5 (prévu 18’40/18’45).
Le rythme reste constant, nous enchainons, malgré les secteurs pavés et les virages 3’38/3’42/3’38. Ça m’embarrasse vraiment, mais je dois me résoudre à laisser partir ce bon petit groupe au km 8. Je ne suis pas en détresse, mais je sens que ce n’est pas l’allure qu’il me faut à ce moment-là. Au niveau gestuel, je sens que je gaspille un petit peu pour maintenir ce rythme à 3’38/3’39. Je prends mon premier gel, je respecte mes sensations et je me cale sur une allure où j’ai le relâchement que je souhaite. Je passe mes kilos en 3’41/3’42 (ce qui est déjà très bon pour moi). La différence est ridicule, 3’’/km, mais ce petit décalage peu impacter le résultat final. Je passe au km 10 en 36’41 (+ 18’23). J’étais passé en 36’57 lors de mon record au printemps (voir CR ANNECY 2014).
Le petit groupe accentue petit à petit son avance, pour posséder une quinzaine de secondes (environ 80 m) d’avance sur moi entre le km 12 à 16. Je prends mon gel n°2 au 15ème. Aux kilomètres 16 (passé en 59’00) et 17, le profil de la route se redresse. J’amortis en douceur ce passage, pour continuer à produire un effort bien linéaire. Mais je remarque vite que le groupe devant plafonne et semble même perdre du terrain. Cela m’amène des idées positives, je sais que je vais réintégrer le groupe (ce qui n’étais pas acquis quand j’ai laissé partir au km 8), c’est une question de quelques kilomètres. Je lève les yeux sur une partie bien dégagée avec une bonne visibilité, je distingue au loin Lionel, qui semble seul, environ 2 minutes devant moi. Par contre, je ne vois pas les 3 mecs de TOUL… Ce n’est pas ce qu’il y a de plus réjouissant ça…
Les kilomètres 17 et 18 forment une cuvette. Je me débride un peu dans la partie descendante pour recoller sur le quinté devant moi, je me sens bien, les jambes répondent bien. Je recolle sur la partie en faux plat montant qui suit (3’37 sur ce kilo-là). Je déborde ce groupe pour le relancer un peu, mais personne n’emboite le pas. Aie… Je me retrouve à nouveau seul. Pf… Mais je ne veux pas casser mon rythme. Il est impeccable, c’est le leur qui fluctue. Lionel VIGNON, au bord de la route m’annonce ce qui se passe devant avec Séb CHARNAY et Lionel RIBEIRO. Tout va bien pour eux, mais le podium personnel va être compliqué pour Séb apparemment… Mais tellement de choses peuvent se passer… Juste avant le 20ème, je prends mon 3ème gel avant de boire au ravito. Sans me désunir. Je passe en 1h13’48 (18’35 du km 15 au km 20).
Tout va bien au niveau du rythme, l’air frais est parfait, je sue peu, le soleil est bien caché, mais je ressens, venue de nulle part, une douleur de type début de crampe sur l’extérieur du mollet gauche… Ben merde… Je pense : « Ah ben voilà ! T’as voulu jouer au con en 3’38/3’40 au kilo ! Maintenant tu vas manger ! » Ça m’inquiète… Mais je n’ai pas envie de modifier mon tempo gestuel. Je continue sans rien changer, en essayant de bien me relâcher, mais des doutes commencent déjà à m’envahir, sur ma capacité à tenir dans de bonnes conditions jusqu’au terme de ce marathon, avec ce mollet gauche… Je passe au semi en 1h17’54 (1h18’41 à ANNECY 2013 et 1h18’59 à ANNECY 2014). C’est un temps de passage risqué pour un athlète de mon niveau. Je me dis que si je coince un peu et que je termine en 1h20’/1h21’, ça restera une belle prestation. Mais ce n’est pas encore acquis…
Les kilos passent. La tension au mollet ne passe pas elle, mais n’empire pas. Lors de mon passage, les gens encouragent, et ils recommencent à applaudir peu de temps après. Au km 24, je me retourne, pour jeter un petit coup d’œil de contrôle, et je vois le groupe compact 8/10’’ derrière moi. Je me décide sans aucune hésitation, je temporise pour rester au chaud avec eux. Je prends mon gel n°4. Ils établissent le contact peu après le 25ème (km 25 en 1h32’10 (+ 18’22 du 20ème au 25ème)). 2 gars assurent l’essentiel du travail, un vétéran 2, taillé comme un champion (il a un morphotype parfait pour un coureur) et un gars assez grand avec un maillot jaune. Driss Slaoui n’est plus là. Au km 26, je lance, plus pour motiver la troupe que par réelle conviction, « allez les gars, reste 1 heure de course ! ». Je regarde ma montre 1h35’52’’. Putain ! Quand même ! C’est du lourd ce que je suis en train de sortir !
Au km 27, nous abordons un passage sur chemin en gravier fin. Le groupe se met en file indienne. Les jambes se font lourdes mine de rien, mais je ne ressens plus ce foutu mollet gauche, pour le moment. Nous passons ce kilo en 3’46, un des 3 plus lents de ce marathon, pour moi. En ayant pourtant l’impression que le groupe accélérait. A la sortie du secteur, virage à gauche, ravitaillement en eau, les 2 plus forts en remettent : le groupe se disloque. J’étais en 4ème position du groupe et je vois les 2 costauds partir et prendre 10/15 m, j’essaye d’amortir leur relance et de recoller, mais ça me prendra 1 km pour effacer cette « erreur de placement » (bah quoi, je ne pouvais pas deviner qu’il mettraient une petite cartouche ). En tout cas, ma place est avec eux si je veux continuer à profiter de l’effet de groupe. (On ne reverra plus les 2 autres).
Ils évoluent côte à côte, je suis placé derrière eux, entre eux 2. Le rythme est à la limite de ce que je peux me permettre d’encaisser à ce stade de la course. Reste le tiers le plus difficile de la course. Les choses sérieuses en somme. Hummm… Je vais délicieusement couiner pendant 14 bornes… Nous passons au 30ème en 1h50’43 (18’33 du km 25 au 30ème). Les kilos passent, mais pas vite… Au km 32 (1h58’00), sur le ravitaillement, les gens qui tendent les bouteilles nous encouragent énergiquement dans une énième cuvette (faux plat descendant, suivi d’un faux plat montant). Le V2 s’emballe un peu et accélère. Là, je suis au-delà de ma limite gestuelle, je vais sauter, c’est imminent. Je tape le 33ème : 3’34. Je commence à perdre quelques mètres. Le 3ème gars avec nous est déjà en retrait derrière. Le V2 se retourne un petit coup, et me dit quelque chose en faisant une esquisse de geste. Mais je n’ai pas vraiment entendu ce qu’il disait. Ça semblait être un truc du genre : « allé mon gars, accroche ! ». Je suis dans le dur.
Les kilomètres sont vraiment longs, mais je commence à réaliser que chaque foulée me rapproche un peu plus d’une très grosse perf. Depuis les km 27/28, je crois fort à mon record. Au km 33 nous recollons sur Gael LE COZ, un pistard de niveau élite qui est originaire de l’Ain comme nous et qui travaille sur METZ. Il est en total craquage, le pauvre. Je lui glisse un petit encouragement en le passant. Nous poursuivons. Je suis toujours à la limite de ce que je peux encaisser sur un final de marathon. Nous enchainons les kilos entre 3’38 et 3’40. Ça fait si mal ! Nous passons au 35ème en 2h09’04 (18’21 du 30 au 35ème). J’essaye de me représenter ce à quoi correspondent ces 7 derniers kilomètres sur mes terres d’entrainement. C’est tant et si peu à la fois… Je continue à m’accrocher. J’ai mal aux jambes. 2’’/km plus vite et je saute. C’est la première fois que j’ai la chance d’avoir quelqu’un qui me fend le vent sur la fin d’un marathon, sur les 10 derniers kilomètres.
Au km 36, je ressens des fourmis dans les bras, signe d’hypo chez moi… Aie… Sur mes précédents records, j’avais ressenti ces fourmis au km 40/41. Là c’est tôt putain ! Trop tôt ! Je prends mon gel n°6. Le fait de l’absorber (et d’être sur le fil du rasoir depuis le 28ème) me fait perdre quelques mètres sur le V2. Je recolle péniblement, et provisoirement. Au km 38, je ne peux plus rester avec ce gars, dans un faux plat descendant, mes cuisses éclatent sur chaque appuis, je suis dézingué. Mon rythme ne s’écroule pas, mais je ne pouvais plus suivre, malgré toute ma volonté.
Au 39ème, le V2 ne m’est plus accessible. A ma surprise, le grand mec jaune lâché sur le ravito du 32ème me revient dessus. Jamais un mec n’est revenu sur moi à ce stade d’un marathon. Ça me relance un petit coup, même s’il s’évade doucement, appui après appui. Je lève un peu les yeux et je vois 2 gars de TOUL en train de flancher. « Ah ben putain ! Enfin ! ». Je sais à ce moment-là que le titre par équipe est dans la poche. YEAH ! 🙂 Il n’empêche qu’il me reste les 3 plus difficiles kilomètres à faire et que j’ai un record à faire péter. Car il pétera, c’est sûr, je le sais. Je prends mon dernier gel juste avant le 40ème, et je verrouille mon esprit sur le grand mec jaune. Je passe au 40ème en 2h27’29 (« putain mon record va prendre cher ! » Me dis-je).
La bosse du 41ème me fait mal, mais je reste avec le cerveau paramétré en mode « chasse ». J’ai des fourmis dans les bras, j’ai des petites étoiles qui scintillent dans mon champ de vison, mes cuisses sont des enclumes. Ma foulée gaspille à fond. J’hyperventille… Je suis au paroxysme de l’effort. Un gars à vélo sur le trottoir hurle sur le grand mec jaune : « 800 m !!!! », ce dernier relance. Mais moi plus. Plus loin, le cycliste hurle encore : « 600 m !!!! », je suis dans le dos du mec en jaune. J’enclenche le finish… Ensuite, je n’ai AUCUN souvenir de ces 600 derniers mètres, si ce n’est 3 flashs : 1) le mec en jaune finit derrière moi. 2) le tapis rouge : je l’aime putain ! 3) Un flash cérébral en passant la ligne : MAIS TU VIENS DE FAIRE UN TRUC DE FOU SEB !
Après la ligne, je me sens détruit, groggy, je suis presque désorienté de voir toutes ces petites étoiles qui fourmillent intensément dans mon champ de vision. Le mec en jaune vient me claquer la main, en partageant mon sentiment d’avoir fait une course énorme. Une femme me demande si ça va et me recouvre d’une couverture de survie. « Je peux faire quelque chose ? »… Euh… Euh… on échange nos jambes (putain, ce que j’ai été content de sortir un truc aussi pertinent à ce moment-là, c’est vraiment débile, mais j’étais fier de ma bulle) … … Séb CHARNAY arrive avec Lionel : « ho putain, mais t’es là ! », ils se retournent vers le chrono, la minute du 2h36’ au 2h37’ continue à défiler. Ils me connaissent parfaitement et mesurent immédiatement la portée de mon résultat. « C’est ENORME » ! « La perf de malade ! ». Je ne sais plus trop ce que je dis, mais tout commence par « putain ». Ils m’embrassent. Chaleureusement. Des gestes et des moments qui comptent dans une vie. De l’émotion brute.
J’ai vu ce chrono se construire pendant plus de 2h30’, mais je suis encore incrédule dans la zone d’arrivée. 36h après, au moment où j’écris ces lignes, je ne réalise pas encore tout à fait cette performance ENORME pour moi. Compte tenu de mes records sur semi-marathon et 10 km (1h13’09 et 33’14), les 2h35’ au marathon étaient du domaine du mathématiquement possible, du fantasme potentiellement accessible. Mais je ne pensais pas sortir ça sur cette course. Vraiment pas. En 17 ans d’athlétisme, c’est ma plus grosse performance. (Avant c’était mes 1h13’09 au semi). C’est ma première perf IR2.
Durant toute ma prépa, j’étais sûr à 100 % que je ne ferais pas mieux que mes 2h37’53 du marathon d’ANNECY 2014 (j’avais même tout à fait conscience que ces 2h37’53 pouvaient constituer mon record définitif). Je trouvais même ces chiffres beaux : 2h37’53. Mais dans cet ordre-là : 2h35’37, c’est encore bien mieux ! 🙂 Sur 4 marathons courus, j’ai eu 3 fois la chance d’avoir une météo optimale.
Ensuite, les superbes résultats des copains (4ème en 2h22’51 pour Séb CHARNAY, notre leader, et 13ème en 2h33’37 pour Lionel RIBEIRO (= RP)) nous permettent de conserver notre titre de champions de France de marathon par équipe. L’objectif est atteint. Comme l’an dernier, tous les pontévalois qui ont mis un dossard ont terminé. Michèle Martinet termine 2ème vétérane 3 en 3h37’. José Ribeiro, qui passe vétéran 3 en 2015 réalise 2h55’. Guillaume, jeune vétéran fait 2h58’, son record. Nous avons savouré ces moments, refaits nos courses en long et en large, reçu tout un flot de messages. Nous avons profité de ces bons moments. Il y aurait encore tant à écrire. Tant d’anecdotes, de souvenirs… Vive le sport ! Vive les amis ! Vive le marathon ! Et merci à tous pour les encouragements.
Sébastien LARUE
Les résultats complets du marathon de Metz 2014 : Resultats MARATHON
MARATHON DE METZ 2014 from Yves-Marie Quemener on Vimeo.