Un départ avec 22 000 coureurs, un soleil estival, un vainqueur récidiviste, un septuple champion du monde au rendez-vous, un record de l’épreuve battu … il n’en fallait pas moins pour faire de l’édition 2014 un excellent cru !
La capitale au rythme d’une classique
Dans les métros parisiens, c’est l’affluence des grands jours. Alors que les passants se désolent de l’agitation dominicale, les milliers de participants envahissent le quai de Grenelle sous l’œil imposant de la tour de fer. Ils sont 22 000 à prendre le départ de la Grande Classique. La température est idéale, le vent absent. Sous l’arche bleue, le plateau élite s’impatiente, mêlant africains des hauts plateaux et athlètes adidas qui ont répondu à l’appel du sponsor majeur de la course (Freddy Guimard, Abdellatif Meftah, Thierry Guibault, Dominique Chauvelier, Mohamed Serbouti). C’est le judoka Teddy Riner qui lâche les fauves pour 16 kilomètres éprouvants et atypiques entre Paris et la ville du roi-soleil. Succès déjà garanti.
Les favoris bien présents
Pas de grande surprise en haut des listes. Déjà vainqueur en 2013, l’éthiopien Mule Wasihun Lakewu s’impose de nouveau en 47’42. Mais il n’a pas manqué grand chose à ses dauphins pour conquérir sa couronne. Son compatriote Asefa Negewo Mengstu termine 2e à seulement 2 secondes du tenant du titre, aux côtés du burundais Abraham Niyonkuru qui portait les couleurs de son nouveau club Endurance 72.
Le premier français n’est autre que James Theuri en 49’11 (9e). Chez les féminines, le coup de tonnerre est marocain. En 52’25, Rkia El Moukin assomme le record de l’épreuve de plus d’une minute. Impressionnante de facilité, elle s’est offerte le luxe de dominer ses deux poursuivantes éthiopiennes de plus de 2 minutes. À suivre de près ! Et comme l’an passé, Séverine Hamel est la première française de la course avec une marque en 1h00’37 (7e).
En 37 éditions, Paris-Versailles s’est imposé comme une cuvée mature et éprouvée. Massés devant l’avenue de Paris qui mène au château de Versailles, les finishers ne diront pas le contraire, sourire aux lèvres.
Tous les résultats de Paris-Versailles
Texte et photos : Rémi Blomme
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