Ne cherchez plus à vous inscrire, la course affiche déjà complet depuis le mois de juin. Dimanche 28 septembre, la Grande Classique fêtera sa 37e bougie avec toujours autant de dynamisme et d’envie chez les organisateurs et les partenaires.
Mardi dernier, l’édition 2014 était présentée dans les somptueux salons de l’hôtel de ville de Paris pour la traditionnelle conférence de presse.
« Un stade ambulant »
Jean-Marc Fresnel, président de l’association organisatrice Paris-Versailles, aime à métaphorer l’épreuve comme un stade à guichets fermés. Et pour cause, les 25 000 places mises en vente ont vite trouvé preneur. De la capitale jusqu’à la ville du roi-soleil en passant par la côte des Gardes et la forêt yvelinoise, ce tracé en ligne n’a rien perdu de sa superbe depuis cette date de 1976 ou tout a commencé.
Une organisation bien rodée, un parcours inchangé, un effectif complet, l’assurance et le confort d’une épreuve qui tourne comme une horloge, bien aidée par les 1750 bénévoles qui s’affairent sur les 16 km du parcours. Vendredi 26 et samedi 27 octobre, plus de 20 000 spectateurs seront également attendus au sein du village de la course dans le palais des sports d’Issy-les-Moulineaux.
Un plateau qui promet d’aller vite
Michel Larousse, responsable du plateau élite, présentait les têtes d’affiches pour l’édition 2014. Pas de coup d’éclat en vue mais les valeurs sûres des grands plateaux africains seront de la partie. Un groupe homogène avec des références solides, sous l’heure sur semi-marathon, à commencer l’éthiopien Mule Wasihun Lakewu, vainqueur en 2013. Côté français, l’épreuve a quelque peu été boudée. Peut-être l’effet post-Zurich, à l’instar de Christelle Daunay, en phase de repos bien mérité. Mais il faudra tout de même compter sur trois membres de l’équipe de France de Marathon, 2e par équipe à Zurich dans le cadre de la coupe d’Europe de la distance. Aux côtés de Ruben Indongo et de Jean Damascène, Abdellatif Meftah sera le meilleur prétendant au podium, lui qui l’avait emporté en 2010. Chez les féminines, seule Séverine Hamel aura les moyens de se pointer aux avants-postes, 4e en 2013.
Adidas, l’équipementier fidèle
Pour la 5e année consécutive, adidas redonne sa confiance à Paris-Versailles et s’apprête à se réengager pour l’avenir. Car si la marque aux trois bandes s’est lancée dans une réorganisation de ses partenariats running, la Grande Classique est un rendez-vous incontournable comme le souligne le responsable marketing sport Stéphane Lemarchand : « Nous travaillons dans un climat sain pour la re-négociation du contrat. Nous insistons beaucoup sur le coté associatif du fonctionnement de Paris-Versailles et sur la modernité ». Dynamisme et innovation, deux mots-clés qui collent bien à l’identité de la marque aux trois bandes.
Au-delà des 25 000 tee-shirts offerts aux participants, adidas s’inscrit avec ce partenariat dans sa politique marketing, au plus près de sa clientèle populaire et urbaine. L’opération Boost Battle Run initiée dans les quartiers parisiens n’y est pas pour rien. Plusieurs athlètes sponsorisés seront aussi de la partie. C’est d’ailleurs le septuple champion du monde de judo Teddy Riner qui donnera le départ de cette 37e édition ! Et pourquoi pas avec quelques foulées ?
Texte : Rémi Blomme. Images : © Paris-Versailles
Informations : PARIS VERSAILLES 2014
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