Petite série d’erreurs que les coureurs peuvent commettre dans leur pratique, liste non exhaustive! 😉
Acheter des chaussures quelques jours avant l’épreuve
Quelques fois on le fait dans l’urgence, mais bien sûr, c’est plutôt à éviter. Vous prenez sans doute moins de risques à racheter le même modèle que vous portez déjà, mais un produit neuf n’a pas eu le temps de se faire à votre pied. De plus la gomme n’a pas eu le temps de s’assouplir. On le remarque bien, après quelques sorties, la chaussure semble assouplie. Si vous vous lancez dans la course avec un produit qui a couru une fois (ou pas du tout) vous risquez d’avoir des fourmillements aux pieds ou des échauffements… Alors, prenez-vous y à l’avance. Avant une course comme un semi-marathon, un mois d’utilisation semble un temps correct pour bien s’y faire.
Partir léger en montagne
On choisit souvent de belles journées pour partir en montagne. Du coup, on part avec peu d’équipements… Mais attention à la météo en montagne ! Il a beau faire 30°C en plaine, à découvert ou sur certains sommets le vent peut souffler très fort. Pas juste « plus fort », mais de vraies bourrasques Souvent accompagné d’air frais, ce n’est vraiment pas bon après avoir pris une suée en montée. De plus, on se réchauffe beaucoup moins en descente. Il faut donc penser à emmener un t-shirt de rechange voir un coupe-vent. Et ne soyez pas trop confiant quant à la météo: le temps peut changer très vite là haut ! Il faut toujours rester humble et prudent face à la nature.
Négliger ses pieds
Vous faites souvent des trails courts ou des semi-marathons et vous n’avez aucun pépin à déplorer. Mais quand vous vous lancez sur de plus longues distances, le risque de frottements augmentent. Il ne faut pas partir en faisant « comme d’hab », car des petites douleurs peuvent devenir de vrais calvaires en course ! Protégez vos pieds avec de vraies chaussettes techniques (conçues de façon anatomique, avec une excellente tenue et sans coutures apparentes). Mettez de la crème anti-frottements, voir des pansements tels les « Compeed »… Mais n’en mettez pas sur une ampoule qui est déjà formée ! Vous risquez de mettre votre peau à vif en la retirant !
Acheter des chaussures …pour leur look !
Le critère esthétique est compréhensible mais ne doit pas intervenir dans votre choix sans avoir été conseillé ! On voit trop de cas de personnes qui insistent ensuite avec une chaussure qui ne leur va pas, voir qui leur fait mal. Pensez à préciser votre pratique, vos terrains de jeux, vos soucis physiques éventuels et si vous portez des semelles entre autre… Ne vous retrouvez pas avec une belle chaussure pour pronateur alors que vous avez déjà une semelle qui corrige votre défaut ! Soyez raisonnable sur ce critère.
Utiliser des bâtons pour la première fois en course
C’est un peu la logique de tous les équipements : tester son matériel à l’entraînement. Les bâtons en particulier pour pouvoir bénéficier des avantages de cet « outil », sinon, ça peut être la galère, voir être dangereux ! Si vous ne savez pas vraiment les utiliser pour vous rythmer, si vous ne savez pas s’il faut les garder en descente ou en montée, comment les replier ou les ranger sur le sac… Vous allez vous embêter voir même embêter les autres. Il faut être prudent car on peut se blesser. C’est encore arrivé récemment !
Insister sur les crèmes anti inflammatoires
On a mal aux tendons, on passe de la crème, normal. Mais passé 3 à 5 jours d’utilisation, il faut stopper et traiter ça d’une autre manière. La glace est une bonne solution pour calmer la douleur et l’inflammation. Mais quand le pépin traîne, il faut surtout trouver la cause. Passer chez l’ostéopathe, chez le médecin du sport pour une analyse, des radios, chez le podologue…pour trouver la solution ! Ne vous morfondez pas, mettez à la recherche du problème. Rester actif de ce point de vue vous rendra plus positif.
Mathieu BERTOS
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