Il faisait très chaud ce WE sur le Trail du Confluent ! Ils étaient presque 400 participants à prendre le départ de l’une des deux épreuves proposées, 12 ou 24km. Victime de violentes crampes le poussant à l’abandon l’an dernier, Samir (team i-Run) prend le départ de la course la plus longue avec l’esprit revanchard …Il revient ici sur le déroulement de sa course !
« C’est l’heure du Trail du Confluent. Je suis excité à l’idée de le faire (beau parcours et super météo), mais aussi un peu stressé car l’an dernier ne s’était pas bien fini pour moi. Il avait fait très chaud, j’étais parti trop vite. Et j’avais dû abandonner cinq kilomètres avant l’arrivée, alors que j’étais en tête, victime d’énormes crampes aux cuisses qui m’avaient clouées au sol.
Le départ est donné à 16h, le thermomètre affiche 36°C, ça va être costaud pour boucler ces 24 km. Je décide donc de partir tranquillement pour repousser au plus tard le contre coup de cette chaleur excessive. Au 1er kilomètre, un coureur prend les devants et je préfère laisser partir, en me disant que c’est encore long. Dès les premières monotraces le long de l’Ariège je reviens sur lui et reste dans sa trace. A la première difficulté je commence à prendre les devants et à créer un écart. Je me dis que les vingt prochains kilomètres tout seul vont être longs. Vers le 7ème kilomètre, on me donne un écart intermédiaire de piste de trois minutes d’avance. Et donc maintenant, ça va se jouer entre moi et le soleil parce que, lui, je l’avais vraiment sur le porte bagage!
Je me régale du parcours avec ses monotraces en zig-zag le long de l’Ariège, ses montées sèches et descentes verticales qui donnent des points de vues magnifiques sur la région. J’envie tous ces gens qui profitent du beau temps en se baignant dans l’Ariège, je les entends s’amuser, c’est tentant ! Je m’arrête à chaque ravitaillement et m’hydrate également au maximum avec ma gourde afin d’éviter tout risque de « surchauffe ». Vers le 20ème kilomètre, je me trouve à devoir doubler les coureurs du 12km. C’est très difficile vu qu’il n’y a de place que pour une personne. Heureusement, l’ouvreur VTT se met derrière moi et me fait le passage en criant mon arrivée. A une fourche, il me prévient qu’il doit m’abandonner pour me récupérer plus tard, car un mur m’attend ! Je commence la montée en sous bois: ça va être dur… Les jambes commencent à piquer et je dois me mettre à marcher pour éviter de rompre. La fin de la montée se fait en plein soleil et je commence vraiment à me mettre dans le rouge. Arrivé en haut, finalement, je suis soulagé : je n’ai pas explosé.
Mais quelques minutes plus tard, mon angoisse se concrétise : les cuisses se tétanisent et les crampes arrivent. Je me dis que ce n’est pas possible que ça recommence, je dois être maudit… Là, il faut que je gère, je prends mon temps et fais quelques étirements. Et je relance la machine sans plus tarder avant que la reprise ne soit trop difficile. Heureusement, je sais que la fin du parcours est roulante, c’est long en plein soleil mais la victoire est au bout.
Je franchis la ligne d’arrivée en un peu plus de deux heures. Çà y est, j’ai pris ma revanche sur ce Trail du Confluent ! Mais la journée n’est pas finie : la ligne d’arrivée franchie,je m’hydrate au maximum, vais m’excuser auprès des organisateurs de mon départ imminent. Car cinquante minutes plus tard, j’attaque mon service au restaurant : ma dernière course de la journée…! »
Les résultats du Trail du Confluent 2014 : Résultats 12 Km Confluent Résultats 24 Km Confluent
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