« Je suis resté longtemps à me dire, pourquoi encore écrire. On compte les jours en parlant avec le vent, et tout ce qu’on laisse en arrière ne reste pas gravé sur la mer ». C’est en remontant, à moins que ce ne soit en descendant à votre manifestation que j’écoutais ces belles phrases, et que celles-ci m’ont décidés à vous écrire ce texte « Shélérien ».
Oui, monsieur le président, je vous écris ce petit texte que vous lirez peut-être, en compagnie de votre joyeuse équipe, si vous avez le temps.
« C’est grand bonheur mon noble pair,
De vous revoir si plein de vie,
De retour sur vos nobles terres,
Devant vos fières compagnies. »
Telle fut ma sensation en découvrant un Michel VIDAL aux commandes de ses troupes pour le premier départ d’une manche de coupe de France en haut languedoc Héraultais. Ecoutant l’un, conseillant l’autre, consultant un dernier. Tout le monde sûr de son fait après 12 ans de bons et loyaux services.
« Après de longs mois de galères,
Le ciel est témoin qu’aujourd’hui,
C’était grande joie pour la fête des pères,
D’animer vos épreuves à grands bruits.»
Monsieur le président, je vous le confirme, le travail effectué par toute votre équipe valait bien un « pilou pilou » à la sauce haut Languedoc pour animer certains départs.
« Car il vous à fallut tant de volontaire,
Pour assumer ces parcours « de folie »
Que des montagnes entières,
Vous ont tout juste suffit.»
Du Caroux aux monts d’Orb en passant par le massif de l’Espinouse les compétiteurs ont été gâtés par tant de beauté, et par les sourires et les encouragements réconfortants de tous les bénévoles sur le parcours.
« Parce qu’il vous fallait tant de matière pour faire des parcours aussi jolis
Où l’on sentait votre lumière
Où nous nous sentions si chéri »
A voir les mines des concurrents et à entendre leurs commentaires, les réjouissances à la sauce taill ont été comme chacune des onze premières édition, un met apprécié de tous. Monsieur le président, Tout ce que je sais de votre association, ce que j’ai pu en voir, c’est que le cœur de chacun de ses membres est à l’image du votre, il sublime. Vous avez tous en dedans comme une drôle de machine, un truc qui cogne tout le temps et qui fait love/love, love/love, love/love…
Et si cela me reste chaque année en mémoire c’est que vous existez quelque part dans le souvenir de tous les concurrents. Et, que si tant d’entre eux y reviennent chaque année c’est qu’on y vit tous la même histoire. En effet, on vous y retrouve dans l’aube en se cherchant dans la nuit. Et même si pour certain cela peut paraitre peu de chose, cher président je vous l’affirme, pour la plupart d’entre nous c’est cela qu’on attend de la vie.
En repartant de Lunas, il y a des images qui durent longtemps qui se gravent dans notre mémoire et réchauffent en dedans. Car chez les taill’aventure, il y a des courages qui se perdent actuellement, notamment celui d’assurer des épreuves de « haut vol » pour les « jeunes » le samedi après-midi, lesquelles remportent un succès croissant. Il y a des nuits je lève la tête, quand je ne dors pas. J’aimerais dévisser toutes les planètes que je ne trouve pas, qui changent notre vie jusqu’aux plus petits détails et qui reviennent danser des heures blanches pour qu’on ne les oublie pas. Et chaque année à la fin juin je reviens enfin chez le peuple taill.
Alors amis sportifs, laisser-les vous emmener avec eux, laisser vous aller vers un des endroits le plus « fou » du monde. Laissons-nous aller à nous oublier et à oublier tout autour de nous, fermer les yeux et rêver avec eux.
Stéphane TAILHADES
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