Pourquoi le semi-marathon d’Oloron ? Parce qu’on y est bien. L’organisation est au top, les bénévoles aussi. Cette année (contrairement à l’an passé), il faisait soleil, il faisait beau et chaud, Waouh ! Sur la route, veille de la course, le soleil cogne, il faut penser à bien s’hydrater. La route est un peu longue avec cette chaleur mais le paysage est joli, on se rapproche de ces jolies montagnes : Les Pyrénées. Un p’tit clin d’œil dans ce récit, à mon ami Mathieu (il sera lui aussi sur la ligne de départ le lendemain).
Je reprends la route et j’arrive au gymnase afin de récupérer mon dossard, il y a déjà pas mal de monde. Il faut dire qu’il y a 3 épreuves à la clé : un 10 km, un semi-marathon et 15km marche. Les Espagnols sont arrivés. Ils sont toujours présents et en nombre sur cette course. Je récupère mon dossard et me dirige vers l’hôtel, envie d’une bonne douche froide et de me poser. Moi, z’aime pas la chaleur… !! Le repas du sportif, des pâtes biensûr, puis je prépare mes affaires pour le lendemain, histoire de gagner quelques minutes de dodo…!
Biiiiip Biiiiip…… Biiiip Biiiip…. On y est. L’heure du réveil vient de sonner, un p’tit déj engloutie et c’est parti. Je saute dans ma tenue Puma, qui niveau équipement est au top. Je me sens bien dedans. Bon maintien et je ne transpire pas. Pas de frottement. J’accroche mon dossard, je sors les lunettes de soleil. Il n’est que 7h30 mais déjà, il fait très chaud et je sais que je vais souffrir…. Je prend la route, direction le gymnase puis la ligne de départ. Le soleil cogne fort, je commence mon échauffement, 8h20 et tout le monde est déjà en short, tees hirt, casquette, lunettes……fait trop chaud pour courir. Je vois quelques copains sur la ligne de départ, c’est sympa. Gel en poche, lunettes sur la tête, musique dans les oreilles, j’ai oublié une chose importante qui m’aurait peut être aidé : LA CASQUETTE ! Enfin, il est bientôt 9h00, le départ va être donné, va falloir se bouger.
C’est parti pour 21km sous le cagnard, les premiers kilomètres se font dans la ville puis direction les p’tites routes au milieu de nulle part, comme vue les belles montagnes des Pyrénées. On y respire bien. Les yeux se promènent sur de beaux paysages. Les kilomètres défilent et le 1er ravitaillement se faire ressentir: j’ai chaud, j’ai soif ! Seulement 4km et tout le monde se jette sur les verres d’eau. Je bois et je m’arrose la tête, ça cogne… ! 2km plus loin, les bénévoles nous tendent des éponges…et ça sera ça tout au long de la course. Les ravitos ont été au top, les bénévoles ont fait attention à ce qu’on ne manque de rien.
Plus les km défilaient et plus je voyais des gens sur le bas côté, assis, marchant, vomissant … Que se passe-t-il ? La chaleur fait des siennes. A chaque ravitaillement je bois de plus en plus, je m’arrose. A partir du 17ème kilomètre, c’est dur, j’aimerais relancer mais impossible. Je regarde devant moi, et je vois la route « tanguer » Gloups, ça sent le coup de chaud. « Céline, regarde au loin…regarde au loin…. » Bon, Céline finira son semi malgré la chaleur, les ampoules aux pieds, la niack à vaincu. Bon, le chrono est loin d’être exceptionnel. Mais en vue des abandons, des malaises, des gens en civière, je suis contente d’avoir fini. Mal mais sur mes 2 jambes : 1h42. Je finis 127/583 , 12ème féminine/154 , 4 ème séniors/49. Je repars avec de bons chocolats, une bonne bouteille de vin blanc, quelques marques de bronzage, et encore de belles courbatures quelques jours plus tard !
Céline Mahalin
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