Le risque majeur sur un marathon c’est de se griller en partant trop vite. Pour éviter cet écueil, quand on ne dispose pas d’une montre avec un virtual partner ou d’une montre qui ne donne pas l’allure ou la vitesse moyenne tous les 5 km (distance entre les ravitaillements sur un marathon), prévoir de courir avec un « bracelet d’allure » peut donner des points de repères pour ne pas partir trop vite et, a contrario, pas lambiner.
Cela peut être également utile aux coureurs néophytes sur marathon qui maitrisent encore mal leur allure malgré leur entrainement. A noter que certains coureurs et coach expérimentés sont contre ces bracelets car ils estiment que cela peut démoraliser le coureur qui serait en retard sur son temps de passage. A voir, donc..
Pour savoir comment se fabriquer un bracelet d’allure et voir un bracelet d’allure maison en photo, lisez la suite.
La première chose à faire est de calculer ses différents temps de passage tous les 5 km. Avec une fourchette haute et une fourchette basse. Vous calculez ces temps de passage à partir de votre allure marathon, celle que vous avez déterminée grâce à votre test de VMA, celle que vous avez logiquement travaillé lors de vos entrainements.
Par exemple, au 4e ravito, au 20e kilomètre, vous indiquerez que vous y passerez après 2h19 de course (si vous partez sur une vitesse de 9km/h) ou 2h22 (si vous partez sur une vitesse de 8,44km/h).
Si vous ne souhaitez pas faire ce calcul à la main, on vous invite à googliser « bracelet marathon » « bracelet d’allure marathon », vous trouverez des tas de logiciels très faciles à utiliser vous calculant automatiquement ces temps de passage.
Sur certains gros marathons, ces bracelets sont fournis par l’organisation.
La deuxième chose à faire est d’imprimer tout ça.
La troisième chose à faire est de trouver un support.
Après avoir interrogé différents coureurs sur Facebook, on s’aperçoit qu’il y a différentes façons de procéder.
– au stylo indélébile, on écrit sur ses phalanges, à l’intérieur de sa main… on répète bien avant en passant ses mains sous l’eau pour vérifier que ça ne s’efface pas avec la transpiration ou s’il pleut le jour de sa course, de son marathon.
– on apprend ses temps de passage par coeur….
– on imprime ses temps de passage, on plastifie le papier (avec un plastique souple comme un intercalaire) et pour plus de confort, on le met sur un bracelet en éponge qui fait le tour du poignet, ou à la dure, directement autour du poignet et scotcher sur la peau… aïe aïe aïe
– où on fait plastifier en dur (toutes les bonnes imprimeries font ça) et on glisse ses temps dans son porte gourde ou son camel.