La Maxi-Race est placée 3 semaines après la Transvulcania, où il a brillé avec une 23è place (1er français). Nous l’avons suivi sur sa dernière sortie au Pic du Jer (550m d+) à Lourdes. Visiblement, il est frais. Comment a-t-il géré ces 3 semaines entre deux courses difficiles ? On imagine que les Canaries ont pu laisser quelques traces… Réponses ici !
» Je me suis reposé les 5 jours suivant la course. Puis j’ai fait une première sortie vélo… La 2è semaine j’ai pu repartir normalement… », explique Julien. Nous nous échauffons avant de monter le pic. Pas bien violent : 550m d+ en 5km. C’est parfait, histoire de se mettre en jambe sans laisser de trace. Le début est difficile mais sans forcer, pas de soucis. Il emmène les bâtons pour les avoir un peu en main. Et c’est là qu’en parlant de la récupération entre ces 2 épreuves, on se disait que le corps humain était une incroyable machine. Subir ces contraintes en terme de relief, de durée etc… et pouvoir repartir s’entraîner…
Il faut dire que Julien fait très bien le travail. Les jours de récupérations sont respectés, l’entraînement inclue des sorties vélo, et son alimentation suit la même ligne. » en fait sur les 3 semaines, j’ai re bossé la 2è semaine en retournant en montagne et en faisant quelques sessions… Cette semaine je fais cette sortie car au Pic du Jer, on peut bosser de plusieurs manières, selon le versant et les chemins que l’on empreinte. En plus, on est toujours récompensé en haut, avec une très belle vue sur Lourdes et les premiers pics environnant. Et ça, en faisant 20min en voiture et sans aller très haut. On a de la chance ici ! » Quand on a un point de vue en récompense, c’est tout de suite plus agréable. Cela n’empêche qu’en le faisant cool, il faut aussi faire la descente qu’on ne doit jamais prendre à la légère : un accident est vite arrivé ! Julien est bien, il assure. Il semblerait que la Maxi-Race se présente sous le meilleur jour ! Il se sent en forme, est a envie d’en profiter, car elle ne reste jamais toute l’année à son maximum… Pour l’instant, son année est réussie, ce qui le met dans un état d’esprit assez tranquille.
La course est samedi à Annecy-Le-Vieux, et ce sera 86km et 5300m d+. Des montées-descentes assez rudes. Le départ est à 3h du matin, ce qu’il trouve un peu « hard » même si on s’y fait ! « 5h du matin encore, ça va. La nuit dure 5 ou 6h, c’est suffisant. Mais à 3h… c’est au milieu de la nuit, et c’est compliqué de se coucher vers 21h ! Bon c’est pas grave… Au bout de la première heure, le corps s’est bien mis en route et en avant ! » Le niveau sera encore élevé avec beaucoup des meilleurs français, ainsi que d’excellents coureurs étrangers. C’est stimulant ! Nous sommes à la voiture. A la montre, l’entraînement a duré une heure. » Tu vois, c’est parfait : 1h d’exercice, 20min de trajet à l’aller et 20 au retour. Ça ne nous prend pas beaucoup de temps ! Bon, l’idéal ce serait d’avoir ce Pic du Jer planté dans Tarbes ! Oui bon, ou à côté… » rajoute-t-il en rigolant !
Vendredi il sera à Annecy, la veille de la course, pour un léger footing. Puis viendra le moment d’en découdre ! On lui souhaite bonne chance et que ses jambes soient là pour le porter aussi vite que possible sur le terrain, et aussi haut que possible dans le classement.
Mathieu BERTOS
Photo : sportograf.com
Plus d’informations sur la course : MAXI RACE 2014
Laisser un commentaire