Le coach est allé faire un tour chez les belges pour courir les 20 kms de Bruxelles sous les couleurs de Mizuno, vêtu du tee-shirt Mizuno DryLite CoolTouch bleu et chaussé des dernières Mizuno Wave Rider 17 bleue et jaune. Voici son compte-rendu de course ou plutôt de week-end !
Arrivé en Gare de Bruxelles Midi le samedi à 13h, je m’empresse de prendre le métro afin de rejoindre le stand Mizuno où je dois récupérer mon dossard gagné au concours Facebook Mizuno Running France. A la sortie de la station Schuman, je découvre l’énorme bâtiment de la Commission Européenne, centre de décision auquel on reproche souvent d’être bien loin de nos préoccupations quotidiennes . Je tombe alors sur la première festivité du week-end avec une ribambelle de stands artisanaux et de produits provenant de toutes les régions européennes (y’a même un boulanger letton…). Après quelques minutes de marche au sein du Parc du Cinquantenaire où aura lieu le départ de l’épreuve, je retrouve Justine, responsable e-commerce de Mizuno et tout le reste de l’équipe. Étonnement, il y a très peu de monde. Deux raisons à cela me dit-on : le retrait des dossards se fait au siège de l’organisation et la Gay Pride de Bruxelles a drainé la population bruxelloise en centre-ville.
Une fois le dossard en ma possession, je rejoins mon hôtel pour une petite sieste régénératrice puis décide de partir à la (re)découverte de la ville (j’ai visité la capitale belge il y a 11 ans de cela). Après 20 minutes de marche, me voilà dans le centre-ville où les places s’enchaînent, chacune avec leurs caractéristiques propres et leurs monuments. Après avoir parcouru la Grande Place et salué le Manneken-Pis (le gamin qui pisse en bruxellois), les rencontres du 3ème type égrainent le reste de ma visite, Gay Pride oblige. L’ambiance est bonne enfant, la musique forte et entraînante et l’amusement est total. L’heure du diner approchant, je finis mon petit tour par une halte chez Georgette, Restaurant Bar à frites, des frites fraîches maison fris dans la graisse de bœuf : « un grand cornet s’il vous plait ! sans sauce ça ira ». Après tout, c’est de la patate…et avec 300g, j’aurai l’énergie nécessaire demain pour m’attaquer au 20 km.
Avec un départ prévu à 10h, je me réveille à 7h pour prendre ma douche suivi du petit déjeuner. Je parcours à pied les 10 min qui me séparent du stand Mizuno où je viens saluer la team et prendre une petite photo d’avant course. A 9h30, je rejoins mon sas de départ en trottinant puis profite des dernières minutes dans le sas pour faire des étirements activo-dynamiques. Le speaker nous informe de la présence de sa majesté le Roi Philippe au départ de la course et aux applaudissements succède l’hymne belge, à savoir la Brabançonne. Personne ne se met à chanter mais, contrairement à ce qui se passe en France, ça n’a pas l’air d’être un sujet polémique.
Je suis dans le deuxième sas de départ, celui de droite. Le premier étant à ma gauche mais à la même hauteur, je me dis que nous partirons ensemble. Mais non, je partirai dans la 2ème vague et commence à m’inquiéter en voyant les premiers bouchons se former à la fin de la 1ère vague ; cela d’autant plus qu’une personne de l’organisation nous annonce un départ imminent. Peu après notre coup de feu, soit dès les premières secondes commence alors mon combat contre moi-même mais aussi avec les autres ! Si finalement les 3 premiers kms sont en descente ou plat et proposent de larges avenues, ça re-bouchonne dès le 4ème km que je passe en 4 min 01 au lieu des 3 min 45 d’allure moyenne jusqu’ici. La faute à deux passages successifs en tunnel avec descente et montée. On débouche à nouveau sur une grande avenue qui me permet de reprendre mon rythme de croisière même si je dois pour cela enchaîner les va-et-vient entre la route et le trottoir. Au km 6, l’entrée dans un grand parc et le faux-plat montant reconditionnent la course. Les dépassements sont de plus en plus difficiles et m’obligent à courir sur le chemin et l’herbe qui bordent le bitume même si cela demande un très gros effort et que ma sunnto affiche respectivement 4 min 03 et 4 min 01 pour les 6ème et 7ème km.
Heureusement, plus le temps passe et moins le peloton de coureurs est dense. Je boucle le 8ème en 3 min 40, le 9ème en 3 min 59 (montée) et le 10ème en 3 min 32 (descente) avec un temps de passage au 10ème en 38 min 13. Les 3 kms suivant sont encore assez vallonnés à l’image de l’ensemble du parcours puis ce dernier est quasi plat entre le 13ème et le 17ème. Je profite de cette partie du parcours pour courir le plus vite et le plus régulièrement possible dans la limite de mes capacités. On affronte une dernière belle bosse avant le 18ème dans laquelle j’essaie de rester le plus efficace et de ne pas perdre trop de temps. C’est dur, le cardio est proche d’afficher le max mais au sommet on devine l’arche d’arrivée au loin. Je donne alors toute l’énergie qu’il me reste même si mon allure stagne voire fléchie légèrement. Au final, je finis les 20 km en 1 h 16 min 03 sec non mécontent compte tenu du nombre de coureurs à dépasser, du parcours vallonné, de mon dernier temps sur semi (1h21 min 30 sec) et de la chaleur.
D’ailleurs, à ce propos, j’adresse mes félicitations à l’organisation pour avoir proposé des ravitaillements en eau tous les 2,5 kms qui ont permis aux coureurs de s’hydrater fréquemment et de limiter l’augmentation de la température corporelle en s’aspergeant d’eau. Je remercie aussi Mizuno pour m’avoir permis de courir cette belle course sous leurs couleurs et avec les Rider 17 au pied qui ont totalement répondues présentes, en tout cas pendant les 20 kms (le reste sera dévoilé dans un futur compte-rendu test).
Le coach u-Run
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