Sébastien a testé pour vous l’une des petites dernières de PUMA; les FAAS 600 S. Coureur très régulier, plutôt spécialisé course sur route, Sébastien court quasiment tous les jours, et accumule du kilométrage pour préparer des distances longues telles que celle du marathon. Au niveau corpulence, il mesure 1m72 et pèse 67 kg. Bref, c’est un athlète à la recherche de performance et donc à la recherche de LA chaussure qui lui permettra d’optimiser ses entrainements. Il est donc exigeant … Voyons comment ce qu’il a pensé de ces PUMA FAAS 600 S.
« Pour commencer, le design des Puma FAAS 600 S est une réussite. Le logo de la marque est identifiable en un coup d’œil. De plus, la géométrie globale de la chaussure, le mélange des couleurs et la répartition des coutures sont bien pensés. La chaussure est prévue pour des coureurs à foulée universelle, mais dispose d’un renfort intérieur qui conviendra aux coureurs pronateurs. J’ai porté ces chaussures 3 semaines, sur des sorties différentes, et avec l’usure physique d’une prépa marathon dans les jambes.
Dès que l’on chausse ces chaussures, on sent que les pieds vont être bien dedans, les miens sont larges et épais, et ils ont toute la place nécessaire dans le chaussant. Le laçage est impeccable. Et on remarque vite les principales caractéristiques de la chaussures :
> Elles sont légères (250 g en 42).
> Elles sont stables, la surface d’appui au sol est large.
> Elles sont typées « minimalistes », avec un drop de 8 mm (différence de hauteur talon/orteils), alors qu’il est souvent compris entre 12 et 15 mm sur la grande majorité des chaussures.
Sur les allures de footing (13/14 km/h), sur route, on ressent une pause de pied « à plat », et on ressent la réactivité de la chaussure. Sur le site i-Run elle est à 4/5 en dynamisme, mais pour un modèle d’entrainement, elle n’est vraiment pas loin de la 5ème étoile selon moi. Au retour de mes premiers footings, d’environ 1 heure, aucune ampoule, aucune sensation de butée de mes orteils sur les flancs ou le devant de la chaussure, aucun problème de confort au niveau du chaussant.
Sur les séance de VMA sur tartan, elles sont très efficaces. La pose de pied m’a fait revivre des sensations que j’avais quand je me spécialisais sur 1500 m. L’effet « foulée de pistard » est encore amplifié si l’athlète a réalisé un petit cycle de PPG/gainage dans les semaines précédentes.
Notons toutefois, que pour un athlète un peu lourd, ou sur un athlète très puissant sur les phases d’appuis, s’il utilise surtout l’avant du pied, la chaussure ne restituera pas autant d’énergie qu’un modèle un peu plus ferme, au niveau de la densité des composants à l’avant de la semelle. L’avant de la chaussure est un bon compromis entre fermeté et onctuosité, qui ravira la majorité des pratiquants, mais ne conviendra pas, je pense, à un coureur valant 1’50 au 800 m, sur une séance de travail spécifique 800.
C’est sur une séance de côtes, que j’ai ressenti la quintessence de la chaussure. Le compromis dont je parle sur la ligne précédente fait merveille, et je me suis senti « félin » sur cette séance : souple ; puissant ; fluide. Un régal ! Cette chaussure possède les qualités requises pour courir en compétition, même si beaucoup de modèles plus légers et plus dynamiques existent.
Je la déconseille toutefois sur des « sorties trails », car les semelles et le maintien au niveau des chevilles et des malléoles n’est pas du tout adapté pour ce genre de pratique. Par ailleurs, il faudra opter pour un autre modèle, plus lourd, si le coureur multiplie les sorties de plus de 1h30′ sur sol ferme. En effet, ce genre d’entrainement nécessite un modèle avec un amorti un peu plus consistant. Pour finir, au niveau de la partie centrale à l’avant du pied, composée d’une mousse blanche non protégée, l’abrasion est assez rapide.
Les + : Les – :
+ Design / – Usure rapide de la partie centrale à l’avant du pied.
+ Légèreté / – inadapté aux coureurs lourd (+ 90 kg).
+ Compromis confort /dynamisme/stabilité.
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