Étrange nom pour une course le « Galop Romain » n’est-ce pas ? Le coach est allé voir de plus près en quoi consistait cette course au nom évocateur ; voici son récit…
« 1er Mai, fête du travail mais aussi de la course à pied. En effet, rares sont ceux qui n’ont pas l’occasion de participer à une compétition proposée dans leur région lors de cette journée. Pour ma part, ce Jeudi 1er MAI 2014, je prends la route de Villette de Vienne, bourgade située dans la campagne au sud-est de Lyon, afin de prendre part au Galop Romain, 18ème édition du nom.
Je me suis décidé d’y participer la veille, en trouvant la course sur le calendrier Jogging International et en motivant mon ancien collègue de travail et coureur irrégulier, Thomas Cote. La course propose deux parcours, à savoir le Galop Romain de 13 km (départ 9h) et le petit Galop de 9km (départ 9h15). A mon arrivée sur place à 8h15, j’appelle Thomas, encore sur la route, pour lui demander quelle course faisons-nous. N’étant pas difficile, il me laisse le choix : ce sera alors le 13 km pour moi (lui s’inscrira quelques minutes plus tard sur le 9km).
La course se déroule sur 1/3 de route goudronnée et 2/3 de chemins. A ce titre, j’ai décidé d’amener mes chaussures de route (les Nike lunarfly 4) et de trail (les Puma Faas 300 TR), toutes deux commandées sur i-Run. Pendant l’échauffement, j’essaie de repérer un peu le début du parcours et de prendre quelques chemins pour observer l’état de la terre. Même s’il a plu quelques fois ces derniers jours, il a fait relativement chaud et la terre me semble assez sèche, enfin pas trop humide dirons-nous. En discutant avec quelques coureurs qui ont déjà participé aux précédentes éditions, quelques passages en sous-bois sont souvent glissants. Je décide cependant d’opter pour les Lunarfly 4, quitte à subir le terrain sur quelques portions. Après 10 minutes de course lente et 5 minutes d’éducatifs, je me place sur la ligne de départ puisque ce dernier semble imminent. C’est là que le nom de la course prend tout son sens car l’ouvreur de la course n’est autreque le cheval Bilou et son cavalier.
Le départ est donné à 9h15 sur une longue rue en faux plat montant qui traverse le village. Un virage sec à droite puis un autre à gauche nous amène sur une première portion en chemin et un single. Je dois être aux alentours de la 10ème place et je vois déjà un premier groupe de 5 se détacher devant dans le sillage du cheval. Au bout d’1 km, on retrouve les routes du village, toujours en faux plats montants et descendants avant d’attaquer une première côte goudronnée puis de bifurquer sur une montée de 300m sur un chemin de terre et de pierres. J’en profite pour reprendre 3 coureurs avant de relancer sur le chemin qui est désormais en faux-plat montant. Au loin, je vois le premier prendre quelques mètres d’avance sur ses poursuivants, tourner en gauche et attaquer une descente. A la fin de cette descente, et après un nouveau virage à droite (et 3 km de course), on pénètre dans un sous-bois afin d’arpenter la montée la plus longue du parcours.
Le terrain se fait plus gras mais reste bien praticable en chaussures de route. Les écarts commencent à grandir au sein du peloton. Je vois deux gars devant moi à 50 puis 100m et plus grand monde derrière moi. J’ai l’impression de reprendre un peu de terrain sur mes deux prédécesseurs, impression qui se révèle exacte puisque je reviens sur un coureur au terme de la montée. Un petit replat puis un faux plat descendant d’un bon km plus tard, on se retrouve à la mi-course. C’est justement à ce moment que le chemin reprend du dénivelé sur des pentes assez raides, des virages marqués et un terrain boueux. C’est à ce moment que mes « trail » m’auraient été d’une grande aide. Pour preuve, alors que je revenais sur un gars, je reprends presque 15 secondes dans la vue ; cela d’autant plus que je fais une pause hydratation au premier et unique ravitaillement du parcours. Alors que les parcours du 9 km et du 13 km se rejoignent, il ne reste plus que 4 km à parcourir, principalement en descente. Malgré la boue, je relance et refais mon retard dépassant quelques coureurs du petit parcours et rejoignant le coureur qui me précédait depuis le départ. Ce dernier ré-accélère fort dans les deux derniers km mais je reste à son contact. A 500 m du but, je lui dis qu’il a fait toute la course devant moi et que pour cela, je ne lui disputerais pas la 4ème place. Il me répond que je ne suis pas obligé, que c’est la course mais comme on ne joue pas le podium, je lui rétorque qu’on est plus à une place près. On finit alors les 12,75km et 155 m de D+ du parcours en 51 min et des poussières et ensemble, lui 4 et moi 5. On se félicite mutuellement, et il me remercie de mon fair-play. C’était ma touche personnelle à ce 1er Mai, fête du travail, de la course à pied et du fair-play. Ceci-dit, faut dire qu’il m’a bien tiré durant toute la course. Je profite alors de ce petit compte rendu pour le remercier.
Après la course, je profite de mon retour au calme pour venir à la rencontre de mon collègue et ami Thomas qui en termine avec le petit parcours, avec le sourire et sans forcer. Il est temps d’apprécier un peu le soleil encore présent en cette fin de matinée et d’aller acheter le traditionnel brin de muguet. Une dernière course pour enfant, le Galopin, a clôturé l’événement en beauté. Pour la petite histoire, ceux sont deux athlètes du Team Spode qui remportent la course à savoir Eric Mercier sur le 13 km et Christian Cazorla sur la 9km. »
Les résultats de la course Le Galop Romain 2014 : Resultats-GR_2014
Laisser un commentaire