L’édition 2014 de l’Ultra Montée du Salève (UMS) se déroulera le samedi 12 avril 2014.
Acculé à la frontière franco-suisse, le Salève, appelé » la montagne des Genevois « , serait parfois considéré comme la deuxième montagne la plus dangereuse de Haute-Savoie après le Mont-Blanc ! Avec sa collection de sentiers vertigineux, sa forme de rongeur aplati et ses quelques 1372 m d’altitude, le Salève est l’endroit idéal pour les amoureux des pentes à plus de 30% sur lesquelles vous devez courir à quatre pattes …
C’est ici que se déroule l’épreuve de course à pied : l’UMS. Plus exactement entre la gare inférieure (« Pas de l’échelle »sur la commune Etrembires) et la gare supérieure du téléphérique du Salève, sur un itinéraire de 663 m de dénivelé pour 3,2 km, avec une pente à plus de 27%.
Un concept original
> Faire le + grand nombre de montées possible de 10h à 16h.
La course dure 6 heures non stop, durant lesquelles les concurrents parcourent autant de fois possible la montée jusqu’à la gare supérieure (commune de Monnetier-Mornex). Le redescente s’effectuant chaque fois en téléphérique (seules les montées sont chronométrées). Une pente à 27,7% de moyenne ( !). La montée elle-même fait 2,4 km pour 663 m d’ascension, mais le parcours total compte 3,2 km, puisqu’il y a 809 mètres de plat entre la ligne de départ et le début de la montée … Ouf !
Vous l’aurez deviné, le vainqueur est celui ou celle qui aura effectué le plus grand nombre de montées possible en un minimum de temps. Les meilleurs ont enchainé jusqu’à 8 montées et cumulé plus de 5000 m de dénivelé positif.
Les nouveautés : la montée nordique et le Run Salève
> Le coureur effectue une seule montée le plus vite possible.
Seule la montée est chronométrée, 1 montée pour faire le meilleur chrono possible ! Même parcours de 3,2km : une pente à 27,7% de moyenne avec 2,4km de montée pour 663 m d’ascension, et 809 mètres de plat entre la ligne de départ et le début de la montée. Au sommet, le chrono s’arrête avant l’arrivée dans le hall du téléphérique.
-Montée nordique : marche populaire ouverte à tous avec ou sans batons, départ à 10h10.
-Run Salève : une montée à faire le plus vite possible, départ à 15h45.
Ils seront au départ de l’Ultra Montée du Salève samedi 12 avril
> Caroline CHAVEROT (team Hoka One One)
« J’ai choisi de participer à l’UMS car c’est ma montée d’entraînement, que je fais au moins 3-5 fois dans la semaine, alors c’est un bon moyen de se motiver l’hiver que de se dire qu’on aura une course dessus. D’autre part, c’est une épreuve sympa, atypique : on a le temps de bavarder avec les concurrents dans les bennes, et la gestion de l’effort est très particulière : c’est un mélange entre KM vertical et ultra, il faut faire chaque montée « à bloc », tout en tenant l’effort dans la durée, je trouve que c’est vraiment intéressant. D’autre part, c’est un moyen unique d’accumuler beaucoup de D+ en peu de temps, sans se blesser; une super préparation pour la saison !
Je suis plutôt ambitieuse puisque j’aimerais faire 8 montées et, peut être battre le record de l’épreuve. Christel Dewalle avait réussi les 8 montées de justesse, en ayant eu beaucoup de chance avec les bennes. Mais je pense que c’est réalisable, si je ne m’effondre pas sur les 3-4 dernières montées et que j’arrive à ne pas me faire enfermer dans les bouchons à la première. »
> Véréna EISENBARTH (team i-Run)
» Pour ma part, j’ai choisi de participer au Run Saleve l’après midi, la montée unique ! J’aime bien les montée en trails et ça peut me servir de bonne préparation pour ma saison à venir sur XTERRA.
Mon objectif samedi sera de passer sous le barre des 35 minutes. J’ai pu reconnaitre le parcours puisque j’habite maintenant tour près d’ici, donc je connais les difficultés et je sais à quoi m’attendre. »
> Thomas LORBLANCHET (team ASICS)
« Je suis actuellement en préparation pour l’Ultra Du Mont Fuji et j’avais dans l’optique de faire une dernière sollicitation avant ce prochain gros objectif. Idéalement, il fallait qu’elle soit typée plutôt montagne et si possible pas trop traumatisante, ce qui à première vue peut paraitre totalement incompatible … excepté avec la formule de l’UMS puisque la descente se fait en téléphérique. De plus cela me permet de travailler un aspect qui me paraît essentiel en ultra, l’économie de course « dans le pentu ». Bref, ça sera donc la course parfaite pour du bon boulot avant le Fuji !
Les objectifs de samedi sont simples : solliciter le physio, bien se ravitailler pour ne pas se tirer trop dessus et passer un bon moment en montagne ! »
Bonne course à tous et à dimanche pour les résultats !
Sylvaine CUSSOT
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