Un peu de vent de sud-ouest, 7 à 8°C et surtout … surtout du soleil pour cette 1ère édition des 10km de Mérignac-Beutre. Des conditions optimales donc, faisant un bien fou au moral, après des derniers jours pour le moins arrosés. Toujours dans l’optique de faire un peu de vitesse dans cette longue et âpre préparation à l’Ironman de Lanzarote (17/05), et après avoir effectué un 5km une semaine auparavant, je viens ici sans réel objectif chronométrique.
Plus de 30’ de mise en jambe et me voilà parti en compagnie d’environ 150 coureur(se)s présents à la fois sur le 5 et 10km. Prudent, c’est aux alentours de la 15ème place que je me retrouve après 500m. En conservant mon allure « feeling » (ni de cardio, ni de pace GPS) je dois être 6ème au km1 (3’19). Tout va bien ! La suite je la passerais avec un néo-triathlète de Cestas jusqu’au 6ème km. Sur des bases de 3’30/km nous reprenons 2 gars pour boucler cette première ronde en 4ème position (17’25) avec un leader très loin devant tandis que le 2ème et 3ème se trouve à une centaine de mètres. A ce moment-là nécessité de faire un point : « j’ai l’air pas trop mal – je vais avoir du mal à aller plus vite – Si j’arrive à rester sur ce tempo c’est déjà bien – si je suis très fort mentalement : 1- je lâcherai mon pote du début 2- je reviendrai sur le 3ème à qui je reprends du terrain. »
Sur le seul passage léger D+ de la boucle je fais l’effort et me retrouve seul en me rapprochant un peu plus du 3ème. Seulement il reste encore plus de 3km et je ne peux en faire davantage. Quelques hectomètres plus loin les positions sont figées et à moins de 2km de l’arrivée je ne saurais combler l’écart. Je m’applique à finir sur le même tempo, non sans souffrance cardiaque, et à rester propre surtout. C’est tout logiquement que le chrono affiche un 35’04 ( 4ème ) qui est loin de me satisfaire et me laisse un goût amer que je ne saurais trop expliquer. Ou alors si, et en parfait paradoxe avec moi-même puisque, en plus, je n’avais pas d’objectif chrono ici, j’aimerais sans doute courir en 34’30 – sans plus de préparation alors que mon PB est de seulement 34’13 – et sans, surtout, m’astreindre à davantage de discipline alimentaire. Si au moins cela pouvait me servir de bon coup de pied aux fesses !
Christophe NOCLAIN
Les résultats du 10km de Mérignac-Beutre
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