A vous inscrire longtemps à l’avance ou au dernier moment ?
Pour l’instant nous avons encore le choix, mais pour combien de temps ? Car les organisations font en sorte, avec l’aide d’internet, d’être inscrit à l’avance et non le jour de la course, ou de façon majorée. Sur les grosses épreuves, c’est plusieurs mois à l’avance, voir plus sur les grands marathons ! Comment peut on savoir si longtemps à l’avance si on sera là, près, frais et dispo ? Ne serait-ce que professionnellement, ce n’est pas toujours évident. On ne parle pas bien sûr des tombolas qui font office d’inscriptions dans certains cas…
A vous faire et refaire les lacets plusieurs fois avant un départ ?
Vous êtes peut être comme ça ou vous en connaissez un ! Ils ne sont jamais assez bien serrés, ou trop, il faut les régler encore et encore… Et ça peut devenir très préoccupant !
A regarder la montre tous les kilomètres ou à ne rien regarder du tout ?
Il y a les personnes qui ont besoin de contrôler leur allure pour vérifier qu’ils sont dans les temps, et que ça correspond bien à leurs sensations, et puis il y en a d’autres qui préfèrent ne pas savoir le temps. Surtout s’il est mauvais. Ou alors, c’est pour se libérer des contraintes psychologiques et se lâcher plus qu’ils n’oseraient en surveillant un rythme.
A raconter toutes vos séances sur les réseaux sociaux ?
Certains ne parlent jamais de leur entraînement, et même très peu de leurs courses. Dans l’ensemble, les personnes font part d’une belle sortie avec une météo au top (ou catastrophique) ou de leurs sensations particulièrement agréables sur cette fois-là. Et puis certains vont raconter le déroulement de leurs séances, avec temps à l’appui, voir données détaillées fournies par leur montre GPS. Ils peuvent même annoncer avant qu’ils vont aller courir. Faites-vous partie de ce qui est décrit ? Ou un peu tout selon les moments ?
A éplucher les résultats d’une course que vous n’avez pas faite ?
Histoire de savoir qui a couru, combien il a mis, qui est devant et qui est derrière… et de se projeter soi-même dans le classement. Tout ceci est indicatif bien sûr car tout le monde sait, faut-il espérer, qu’il n’y a que la vérité du terrain, le jour J, avec les conditions et les adversaires de l’instant qui comptent.
A vous lever à 5h du matin pour suivre une finale olympique ?
Nous avons eu de la « chance » pour Londres, puisque nous étions à 1h près sur le même fuseau horaire. Mais à Pékin ou à Sydney, c’était une autre histoire. Y’a -t-il des mordus qui se sont déjà levés pour suivre la finale du 100 m ou du 10 000m? Qui sont restés 2h30 devant le marathon ou plus devant le 50km marche ?
A scruter voir vous laisser tenter par les nouveautés running?
Telle marque annonce une révolution à venir, et vous voilà déjà sur le net à regarder toutes les images possibles sur ce modèle. En plus, le look est terrible. Il vous les faut. En plus, vous êtes assez impatient et donc il peut vous arriver de le commander à l’étranger car il n’est pas encore dispo en France. Êtes-vous cette personne ?
A être un éternel insatisfait ?
Vous avez manqué quelques petites choses pour votre course mais il y a de bonnes raisons, sauf que vous ne vous attardez que sur les mauvaises. Même quand vous réussissez votre objectif, il y a toujours quelque chose à améliorer, à faire encore mieux. Vous n’êtes pas satisfait de ce qu’on font les autres ni de vous-mêmes… Allez, soyez positifs un peu ! 😉
Mathieu BERTOS
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