Voici ici une nouvelle série de « questions/réponses » suite aux dernières sollicitations de quelques internautes à propos de divers sujets : entraînement, préparation, diététique ou même équipements.
Parce que certaines de vos questions peuvent intéresser la communauté des coureurs, nous avons choisi de publier une petite sélection de ces questions/réponses.
Bonne lecture !
Chaussure avec contrôle de pronation ou semelle de podologue?
Evidemment, si vous demandez à un podologue, il vous dira sans doute qu’il vous faut les semelles, et il aura sans doute raison. Disons que si vous avez une légère pronation sans jamais de douleurs, qui apparaît souvent avec la fatigue en fin d’effort, vous pouvez opter pour une chaussure avec un léger contrôle. Presque toutes les marques en font. Cela se traduit souvent par une densité un peu plus importante sur l’intérieur du pied dans la semelle. Cela permet d’éviter de trop « plier » la chaussure sur l’intérieur et contribue à la stabilité.
Par contre, si vous avez des douleurs à la cheville, au genou, au bassin ou au dos, il peut être intéressant de voir un podologue! Il pourra analyser votre posture, voir où ça « cloche », et confectionner une semelle pour répartir les points d’impact et contribuer à un meilleur alignement. Dans certains cas, c’est même très important.
Pour quels types d’effort le gâteau de l’effort ?
Le gâteau de l’effort est intéressant pour sa digestion rapide (jusqu’à 1h/ 45 min avant l’effort) et pour son apport d’énergie, qui contribue efficacement à tenir les efforts longs. Du coup 1/4 de gâteau est suffisant pour tenir un semi-marathon par exemple. Même pour la compétition, pris au petit déjeuner ou au repas selon l’heure de départ, il est très utile et surtout complet. Les goûts sont vraiment bons! Si vous avez 30 ou 45 min à faire, vous pouvez très bien en avaler des petits morceaux surtout si votre dernier repas est loin!
Courir en ville : n’est-ce pas nocif pour la santé ?
Evidemment, on ne pourra pas vous dire que l’atmosphère en ville est aussi bon qu’en pleine campagne… La pollution en ville n’est pas anodine, surtout en bord de circulation et en période d’embouteillage. Les particules fines sont nocives et rentrent plus facilement dans les voies respiratoires. Une étude a même indiqué que cela pouvait avoir un impact sur les capacités cognitives du cerveau… aie!
Rassurez-vous, si vous évitez la circulation et les heures de pointe, c’est mieux. Essayez tant que possible de trouver des espaces verts. Les arbres capturent le Co2 et libèrent de l’oxygène. Sinon, préférez courir par temps venteux ou pluvieux.
Acheter une frontale vaut-il vraiment le coup ?
Forcément, si vous courrez 90% du temps en journée, ça ne vaut pas le coup. Par contre si vous êtes vite démoralisé par l’heure d’hiver qui en plus devient vitre contraignante, OUI cela va vous aider! De cette façon vous maintenez la possibilité de faire quelques footings avec la lumière. Vous voyez mieux et vous êtes plus visibles. Sur des trails courts par exemple, nul besoin d’avoir une grande autonomie. Sur une épreuve comme le GRP où vous partez à 5h du matin, vous aurez besoin de 3h de lumière en gros. Nul besoin de 15h de durée si vous partez sur un 80km avec les 3/4 du temps en journée. Par contre, sur un 160km où vous passerez la nuit suivante, l’autonomie est à prendre en compte.
Pour le confort de course, la portée est intéressante mais les lumens également car avec plus de puissance vous pourrez aussi voir plus de détails proches de vous dans le décors. Et si vous n’êtes pas sûrs et que votre pratique risque d’évoluer, les frontales plus chères et plus techniques pourront vous servir aussi bien sur du long que sur du court, où vous pourrez baisser l’intensité de la lumière et économiser de la batterie.
Bien penser aux besoins de sa pratique avant l’achat !
Mathieu BERTOS