La Saintélyon, je l’ai rencontrée pour la première fois en 2010. Une bien belle première rencontre, qui m’a permis de constater que pour l’apprivoiser, il fallait quand même être un peu fou … Je reviens les années suivantes, 2011 et 2012, pour supporter mon cher et tendre, vibrer à ses côtés et vivre des émotions fortes à chacune de ses arrivées. Je suis admirative de tous ces coureurs courageux qui partent pour ce périple de plus de 70km dans la nuit, le froid, et parfois la neige … Je suis formelle : « jamais je ne pourrais faire un truc comme ça ! »
Et puis voilà, ce samedi 7 décembre 2013 à minuit, je faisais pourtant moi aussi bien partie de ces 14 000 courageux qui partaient pour vivre un long périple glacial et nocturne … Sans trop savoir si j’avais pris la bonne décision, j’étais finalement ravie de vivre enfin l’aventure de l’intérieur et non de l’extérieur comme les années précédentes. La prépa avait été sérieuse et a nécessité beaucoup d’investissement, ce n’était plus le moment de douter, il fallait foncer ! C’est donc joyeuse, détendue et super excitée que je suis arrivée au Parc des Expositions à Saint Étienne samedi soir.
Les affaires préparées avec les sacs ravitos bien ordonnés (ça c’était pour le coach !), nous prenons la route de Saint Étienne vers 18h30 pour retrouver le Team Asics sur place vers 22h. Je retrouve aussi mon papa et mon petit frère qui ont fait le déplacement pour l’occasion, je suis très touchée et je sais que ça va me porter de les avoir là … Nous avons donc deux heures devant nous avant le départ pour s’occuper des derniers réglages : tenues, ravitaillements, derniers conseils du coach et un peu de taquinerie, ça détend aussi ! Il va faire très froid cette nuit (annoncé entre -3 et -6 degrés), il ne faut pas négliger l’équipement. Gants, bonnet, double buff (un autour du cou et un autre sur la tête), corsaire, manchons Sigavris sur les mollets, manche longue thermique, veste sans manches, et une autre veste manches longues légères coupe vent par dessus. Malgré toutes ces précautions, je crains de souffrir du froid et j’appréhende quand même de passer entre 7 et 8h avec ces températures négatives.
23h45, c’est l’heure de se placer dans le sas de départ. 3 autres coureurs du team Asics sont de la fête : Thomas Lorblanchet, Emmanuel Gault et Laureline Gaussens, toute fraîchement recrutée dans l’équipe ! Grâce à nos dossards Élites, nous avons cette chance de partir devant et de pouvoir faire quelques foulées sur la ligne pour se réchauffer. L’occasion de saluer quelques têtes connues : Jérémy Pignard, Gilles Guichard, Vincent Lyky, Jack Peyrard, Patricia Bonhomme, Julien Jorro … Bref ceux et celles que l’on retrouve fréquemment sur ces grands RDVS ! Une impressionnante chenille de coureurs est formée derrière la ligne, c’est vraiment magique de pouvoir vivre ça. C’est un peu l’inconnu pour moi … Une distance que je n’ai jamais atteinte, avec ces conditions, je ne sais pas comment cela va se passer. Je suis satisfaite de ma saison jusque là, donc j’aborde la course avec du recul : aujourd’hui c’est du bonus ! Du coup, je me sens vraiment sereine, pas stressée du tout, je savoure ces quelques minutes avant le compte à rebours : ça y’est, on y était !
J’avais en tête de partir tranquillement, mais une fois le départ donné, j’ai été tentée de suivre le mouvement … Maud Gobert est partie comme une flèche devant, elle gardera la tête jusqu’au bout, intouchable ! Je me cale au rythme de Laureline. J’étais prévenue, la première partie est roulante et donc rapide, attention de ne pas griller trop de cartouches dès le départ ! Au bout de 2 ou 3km j’interroge Loly : »on n’est pas parties un peu vite ? » Elle répond : « si, je crois bien ! » Je me raisonne et ralentis, je la laisse s’échapper devant moi (après branchement de ma Suunto sur l’ordi, je constate que j’ai fait les 6 premiers kilos entre 4′ et 4’20 de moyenne). Cette première partie de bitume n’est pas des plus agréables mais elle permet une bonne mise en jambes ! Je suis étonnée et agréablement surprise : aucune sensation de froid, je me sens bien. Espérons que ça dure, nous allons perdre quelques degrés en prenant de la hauteur … Après ces 7 kilomètres plats de bitume (qui passent très vite !) nous entamons la première montée vers Sorbiers. Je n’ai toujours pas allumé ma frontale, j’économise la batterie tant que possible sur les passages éclairés par la ville.
Les premières sensations sont bonnes malgré un départ que j’estime rapide, je me cale à un bon rythme de croisière que j’espère pouvoir tenir un moment … Sortie de Sorbiers, c’est l’obscurité, on allume nos loupiotes, nous entrons dans l’univers SAINTELYON ! Le bitume laisse place aux sentiers, sauf que ceux là ont la particularité d’être bien enneigés, je dirais même verglacés. La première glissade déstabilise un peu, on freine l’allure par réflexe et prudence. Bon, ça s’annonce un peu compliqué d’entrée de jeu … L’ambiance est top, ça rigole et relativise dans le peloton et les spectateurs réchauffent l’atmosphère. On alterne montées et descentes, le parcours est courant mais avec ce sol glissant, impossible de tenir une allure soutenue. Les coureurs tombent tous à tour de rôle, certains se prennent des chutes monumentales, j’en prends à mon tour une bonne qui freine complètement mes ardeurs. J’ai le poignet douloureux (je me suis rattrapée avec) mais rien de cassé ni de très grave. Chaque foulée devient un vrai casse tête : « peut être qu’on devrait plutôt essayer à gauche ? Non à droite ça glisse moins ! » Bref chacun essaye d’avancer en limitant du mieux possible les dégâts (une pensée pour Steph qui devra stopper sa course vers le 16ème kilo pour la finir à l’hopital, le poignet cassé).
Je profite de la moindre petite portion de route pour allonger la foulée et gagner quelques secondes perdues à cause de ces passages trop délicats. Les lumières de Saint Christo en ligne de mire, nous atteignons le premier ravitaillement au 17ème km. Je n’ai pas beaucoup bu, mais je me suis forcée à manger une barre. Avec ce froid, on doit brûler plus de calories, je préfère anticiper ! Je scrute pour ne pas rater mes ravitailleurs, j’aperçois Loic et mon petit frère dans la montée. Hop j’attrape le bidon qu’il me tend, une barre et un gel en plus. Louis, mon petit frère, me donne la température : « y’a 4 filles devant et la première est à 6 minutes ! » « Ok, super, merci Loulou ! » Un peu déçue de ne pas avoir vu papa, je quitte le ravitaillement sans m’être arrêtée. Pour le moment ça va toujours, malgré cette crainte de me retrouver le nez parterre et un bras cassé à cause d’une plaque de verglas mal négociée ….
Je me force à remanger une barre et à bien boire, même si je n’en ressens pas le besoin. Les écarts entre les coureurs commencent à s’allonger et les respirations sont plus prononcées. Alors que je suis, on ne peut plus prudente sur les portions que je soupçonne glissantes (parce qu’en plus avec la nuit, ce n’était pas toujours évident de les identifier ces plaques de verglas !), je tombe méchamment sur la fesse gauche ! aie aie ! Je finis par décider de marcher sur des œufs au moindre doute, tant pis ! A ce moment une féminine me double : »c’est Sylvaine ? » elle me demande. « Oui oui c’est moi Magali ! » C’est donc Magali Moreau qui me double à ce moment là. Elle ne semble pas craindre du tout le verglas, elle avance d’une foulée décidée sans se poser de questions ! Bravo à elle, je n’ai pas osé prendre autant de risques pour ma part … Je lui souhaite bonne chance en lui expliquant que je n’arrêtais pas de tomber et que je préférais rester à une allure raisonnable. Enfin du coup je calcule que ça me fait passer 6ème et ça me fait quand même un peu rager ! Mais on y repensera plus tard, d’ailleurs je commence à avoir sérieusement mal au ventre là …
Restons concentrés, la route est encore longue, tout peut encore évoluer. Les passages enneigés laissent petit à petit place à des bonnes flaques de boue (mais je préfère ça à la glace !). Je réussis à tomber en mettant la main dans l’une d’elle. Résultat, j’ai une main congelée ! Heureusement que j’ai donné une paire de gants à papa … Il faut que je pense à lui demander au prochain ravitaillement. Ça grimpe, ça descend, je suis tellement concentrée sur le terrain et l’endroit où je vais mettre mes pieds que je ne vois même pas passer le dénivelé. Nous empruntons un chemin étroit, caillouteux et qui grimpe bien et nous emmènera vers le Haut de Moreau, point culminant de la course (870m). Nombreux coureurs se mettent à marcher, je poursuis à petites foulées et je double quelques personnes dont Magali qui m’explique souffrir de son tendon dans les montées. « Ah mince, Courage Magali ! » A la descente vers Sainte Catherine, Magali m’aura rattraper, elle avait dû poursuivre derrière moi. Mes maux de ventre ne s’arrangent pas, j’ai aussi envie de vomir, probablement à cause du froid. Ça va peut être passer … J’espère !
Sainte Catherine, 2ème ravitaillement, nous sommes au 30ème kilomètre ! Loïc est placé à l’entrée de zone, hop hop, je récupère une frontale chargée, je ne m’arrête pas, même logistique qu’au premier passage, nickel ! Pas de papa ni de Louis, je n’ai pas réussi à les voir … Je traverse la tente ravito en courant, j’entends le speaker qui m’annonce : « voilà la 5ème féminine, Sylvaine Cussot« . J’ai demandé des nouvelles de Manu, Loic m’a rassuré, il est en forme et bien placé ! Super ! Ils font du bien ces passages animés aux ravitaillements, ça redonne la pêche. Magali me redoublera finalement un peu plus loin. Nous alternons bitume, chemin large et traversée de bois, c’est sympa mais je ne me sens pas bien, mon ventre me fait de plus en plus souffrir, il va falloir que je trouve un endroit pour m’arrêter. Aussi dit, aussitôt fait (désolée, ça fait partie du récit !), me voilà (un peu) soulagée. Bon entre le 30ème et le 60ème kilomètre, j’ai quand même dû m’arrêter plusieurs fois, j’avoue (Pas agréable DU TOUT !). Début d’une belle grimpette : le bois d’Arfeuille. Je m’obstine à courir, un gars à côté de moi me regarde : « tu ferais mieux de marcher, tu ferais redescendre ton cardio pour mieux relancer ». Je lui obéis bêtement mais jurant que ça sera la première et dernière fois que je marcherais ! Mains sur les cuisses, on appuie ! Merci aux organisateurs du Trail des Coursières qui ont su mettre le feu au bois et nous redonner le sourire dans ce moment douloureux : belle animation positionnée ici ! On discute avec les gars : « t’es dans le top 10 là ? » il me demande. « 6ème je crois, aux pieds du podium … ! » Et un autre répond : « mais non on n’a même pas fait la moitié, t’as le temps de recoller, en plus t’as l’air toute fraîche ! » Merci les gars pour ce soutien.
On a passé un panneau nous indiquant : « arrivée dans 40km ». Intérieurement je me dit « allez plus qu’un marathon ! » Pas de douleurs musculaires, ça me rassure à plus de mi parcours. Le verglas se fait de plus en plus rare et mon mal de ventre commence à s’estomper. Ouf ! Génial, je peux allonger et passer la vitesse supérieure. Une autre Sissi prend le relais, elle a la patate celle là ! Je double pas mal de coureurs, c’est ce qui me fait prendre conscience que je vais beaucoup mieux. 42ème kilomètre, ravitaillement 3 de Chaussan Saint Genou. Pas de ravitailleurs ici mais de toute façon je n’ai besoin de rien, mon bidon est encore à moitié plein et il me reste 3 gels et une barre. Je poursuis sans arrêt. Regret quelques secondes après, je fais marche arrière et remplis mon bidon. On ne sait jamais ! Beaucoup de plaisir sur cette portion qui nous mène vers Soucieu en Jarrest (km 55), j’ai l’impression d’avoir bonne allure et tous les voyants sont eu vert (sauf les quelques arrêts obligatoires !), je profite de ce moment là en ayant hâte de revoir des têtes connues au prochain ravitaillement. Profil plutôt descendant et casse chevilles, vigilance accrue !
A priori j’ai doublé Magali (on en a discuté après l’arrivée) avant Soucieu mais je ne m’en suis pas aperçue. J’aperçois une féminine qui marche, j’arrive à son niveau, je reconnais Caroline Chaverot. Je lui demande : »ça va ? » Elle me répond : »je suis obligée de marcher, j’ai trop mal ». Je lui demande si elle a un tel portable et lui conseille de trouver un coureur qui en a un pour appeler le PC course. Malheureusement je n’ai pas de tel sur moi, je n’ai pas pu faire plus pour elle … Je la plains vraiment, marcher dans ce froid … Il devait rester 5km pour atteindre Soucieu, c’est long dans ces cas là. Je reprends ma route en espérant qu’elle puisse prévenir les secours rapidement. Je ne le savais pas, mais j’étais passée 4ème. Je reconnais l’arrivée dans Soucieu (à faire le suivi de course de Manu 3 années de suite, je commence à avoir quelques « repères »), je croise mon papa qui court à côté de moi. Il m’encourage, je vois dans ses yeux qu’il est fier de moi, ça me fait chaud au cœur ! Je le rassure, tout va très bien. Je lui raconte vite fait mes épisodes malheureux du ventre et lui demande des nouvelles de Manu. L’émotion lui fait trembler le voix : « T’es 4ème ou 3ème, Manu est 2ème ! Allez c’est super ! » Je repars de Soucieu gonflée d’énergie positive !
Reste 20km. C’est la dernière droite ! (un semi, je me dis !) Je regarde ma montre, il est passé 5h, je pense à Manu qui devrait être proche de l’arrivée. C’était mon seul regret cette année : ne pas être à ses côtés pour sa course. Comme je me sens bien, je commence à me dire que je pourrais quand même essayer de me faire un peu plus mal pour aller chercher la 3ème place … Mais je ne connais pas les écarts. Tant que je peux, j’essaye de maintenir une bonne allure. Panneau : 15km avant l’arrivée. allez, allez, on approche ! Les 5 prochains kilomètres ont été longs … Pas mal de traversées de villages, des longues portions de route, j’ai commencé à avoir mal aux jambes et le panneau « 10km avant l’arrivée » m’a semblé très très loin ! C’est vers le 65ème kilomètre qu’a commencé le décompte des kilomètres …
Je reprends un coup de motivation au dernier ravitaillement grâce aux encouragements ! Papa m’annonce une bonne nouvelle : « Sissi t’es 3ème ! Manu est toujours 2ème ! » Il est heureux et je suis émue de le faire vibrer … Loïc me demande si j’ai besoin de quelque chose, je lui demande un bidon, un gel et en avant guingamp. Il me confirme : « Allez tu lâches rien, jusqu’au bout maintenant, tu es 3ème et Loly est juste devant, à 2 minutes à peine ». J’avais donc doublé la 3ème, Christine Denis Billet, sans m’en rendre compte (mais dans le noir et avec les relais, on peut vite passer à côté !). Bon, on entame ici la célèbre redoutable dernière grosse difficulté de l’épreuve : la montée de l’Aqueduc (18% quand même !) Ça fait mal aux cuisses mais il faut serrer les dents, on a fait le plus gros maintenant. Montée régulière, qui passe assez bien finalement. Panneau : 6km avant l’arrivée ! Ça commence à vraiment sentir bon ….Le jour se lève, cette sensation est agréable, comme la fraîcheur d’une journée qui redémarre ! Sauf qu’on n’est plus très frais en fait .. ok ! Au moment de la descente des marches du chemin de Grapillon, une féminine me double. Elle ne semble pas faire le relais, je lui pose quand même la question : « t’es relais ou solo ». Elle me répond « solo » ! C’est Christine Denis Billet (spécialiste du 100km, elle était arrivée juste devant moi au championnat de France à Gap). Ah non non, j’veux pas perdre ma 3ème place maintenant !
Je prends conscience que la fin de course va être très douloureuse, elle a l’air remontée comme une pendule Christine … Aie aie aie, les fins de course au sprint, ce n’est pas mon truc, surtout après 70km. Tant pis, faut rien lâcher. J’accélère, la redouble, je dévale les marches en les descendant 2 par 2 (ne me demandez pas comment j’ai fait, je n’en sais rien !), j’ai mal, je ne sens plus mes jambes, j’ai le ventre qui tire, mais je me concentre en regardant loin devant. Grâce à cette accélération je rejoins la seconde, Laureline Gaussens. je me mets à côté d’elle et je la préviens : »fais gaffe, ça remonte derrière, la 4ème est à nos talons ! » A priori ça l’a boosté, on accélère ensemble en essayant de se motiver toutes les deux. On passe le panneau : « 2km avant l’arrivée ». Il faut serrer les dents encore un peu, Christine n’est pas loin derrière, elle doit serrer aussi … ! Laureline me distance un peu, je n’arrive pas à aller plus vite pour ma part (après vérification sur le « move » de ma Suunto, j’ai fait une pointe à 3’28 au kilo quand même), j’ai déjà mal partout et mes jambes sont dures comme du béton. Je ne profite de rien, je suis juste concentrée sur ma foulée et essaye d’imaginer l’arrivée, en espérant pouvoir conserver ma 3ème place. Tout semble flou autour de moi, je suis dans une bulle, le temps s’est presque arrêté …
L’entrée dans le parc de Gerland annonce le dernier kilomètre, il faut tenir bon. Je calcule, 100m, 200m, 300m, 400m, un panneau annonce 500m, Christine ne m’a toujours pas doublé mais je sais qu’elle est juste derrière. Il me tarde la délivrance au passage de la ligne, cette fin de course est juste insupportable mais je regretterais toute ma vie si je me fais doubler sur la ligne. Un dernier effort me hisse à l’entrée du Palais des Sports, les lumières, les spectateurs qui nous attendent, le speaker qui annonce l’arrivée, la belle et majestueuse arche me tend les bras, j’aperçois Loly qui vient d’arriver, mais tout va très vite et je ne réalise pas grand chose à ce moment là … Pourtant ça y’est, cette course folle était terminée, j’étais bien arrivée à Lyon et avais enfin bouclé ces 75km en 7h28 en terminant à la 3ème place (86ème au scratch) de cette 60ème édition de la Saintélyon … Je suis glacée, fatiguée mais soulagée et heureuse.
Nous nous félicitons mutuellement avec Loly en se prenant chaleureusement dans les bras, je cherche Manu partout pour savourer ce moment avec lui et lui dire que je suis fière de lui … Et j’ai aussi hâte d’aller embrasser mon papa que j’aperçois pleurer de joie non loin de moi. Des images qui resteront bien au chaud gravées en moi !
Encore un grand merci à Loïc d’avoir assuré tout le long de la course pour nos ravitaillements, au Team Asics et à i-Run pour le soutien, à Manu, toujours à mes côtés pour m’épauler, et puis à tous ceux et celles qui nous encouragent et nous motivent au quotidien … Bravo à tous les finishers, sur cette course, chaque arrivant est un vainqueur !
Sylvaine CUSSOT
(Photos : Laurent Brière, Le Pape Info, Gilles Reboisson. Vidéos : VO2 et Génération Trail)
Les résultats de la Saintélyon 2013
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