Courir de nuit est une pratique bien spécifique qui bouscule de nombreux repères et en premier lieu la visibilité. Cela d’autant plus si on s’éloigne des lumières artificielles de la ville. L’investissement d’une lampe frontale devient rapidement un passage obligé pour courir dans l’obscurité en toute sécurité.
Au même titre que tous les autres équipements du runner, le choix d’une frontale est vaste et peut s’avérer compliqué. Voici quelques éléments qui vous aideront à trouver celle qui convient le plus à votre pratique.
La puissance
Comme le dit l’adage : qui peut le plus peut le moins ! Choisir une lampe puissante est ainsi l’assurance d’y voir clair et dans le temps. La puissance maximale d’une lampe s’exprime en lumens. Il s’agit de la valeur affichée sur l’emballage de la lampe qui traduit son intensité maximale d’éclairage. Plus celle-ci est élevée, plus la lampe sera puissante. Pour vous donner quelques indications concernant la portée d’une lampe, comptez 30 m de visibilité jusqu’à 50 lumens (entraînement nocturne sur route), 50 m jusqu’à 90 lumens (entraînement nocturne sur chemin et trail nocturne), 100 m et plus lorsque la puissance dépasse les 200 lumens (trail et ultra-trail nocturne).
La portée de la lampe est donnée par un faisceau étroit idéal pour voir au loin et s’informer sur les obstacles à venir et à anticiper. Un faisceau dit large permet quant à lui d’avoir une visibilité plus prononcée sur notre environnement immédiat et qui nous entoure. Il est important de savoir que la puissance mise en avant par les fabricants correspond à la puissance maximale de la lampe lorsque les piles sont neuves ou que la batterie est chargée au maximum et que celle-ci décroît dans le temps. En effet, sur la plupart des frontales classiques vont voir leur puissance diminuer au fur et à mesure de l’utilisation des piles ou de la batterie. D’où la nécessité d’opter encore une fois pour une lampe puissante ! A noter enfin que les frontales équipées de batterie sont plus puissantes que les lampes à piles. Revers de la médaille, elles présenteront une autonomie limitée à puissance maximale.
L’autonomie
Comme nous venons de l’indiquer, plus la puissance sera importante, plus l’autonomie sera courte. Ainsi, si les lampes alimentées par piles ont des puissances moins importantes et limitées car dégressives dans le temps, elles présentent une autonomie en général supérieure. Pour pallier à ce phénomène, la majorité des lampes dispose de plusieurs degrés de puissance et de modes d’éclairage qui permettent de gagner en autonomie. A titre d’exemple, un mode plus faible permettra une autonomie plus importante et inversement.
Il existe aussi des lampes dites « régulées » qui permettent de régler la puissance de la lampe à une intensité donnée et de garantir alors un éclairage identique du début à la fin du temps initialement prévu. Si vous voulez augmenter l’autonomie de votre lampe, il vous suffira alors de paramétrer une intensité plus faible, chaque durée étant connue pour chaque mode et intensité. Encore plus fort, certaines lampes munies d’un capteur de luminosité proposent un réglage automatique de la puissance en fonction de la luminosité ambiante. L’éclairage s’adapte ainsi automatiquement à vos besoins et la lampe gagne en autonomie.
L’état des piles ou de la batterie
Quoi qu’il en soit, il est toujours conseillé de partir la nuit avec des piles de rechange, une batterie pleine et/ou de rechange. Une seconde lampe qui servira de lampe de secours peut représenter une solution voire une obligation prévue dans le règlement de certaines courses.
L’ergonomie
On retrouve généralement trois types de lampes frontales :
> Batterie ou piles à l’avant : tout le système de la lampe et donc le poids se situent à l’avant formant un tout-en-un compact.
> Batterie ou piles à l’arrière : si le système d’éclairage se situer bien évidemment à l’avant, la batterie ou les piles se situent à l’arrière équilibrant le poids total de la lampe sur la tête.
> Batterie dans une poche : cas des lampes très puissantes qui nécessitent une batterie plus importante et plus lourdes allégeant ainsi le poids sur la tête.
Quelque-soit le système proposé, chaque lampe est pourvue d’un bandeau élastique réglable en fonction de la circonférence de la tête. Ce bandeau est parfois secondé par une sangle réglable qui part du front jusqu’à l’arrière de la tête pour assurer un meilleur maintien. Le choix sera alors tout à fait individuel et personnel. Pour cela, il conviendra d’essayer la lampe en magasin et d’investir dans le modèle qui vous a assuré le meilleur ressenti et un confort optimal. A noter enfin côté ergonomie que la majorité des lampes sont munies d’un système d’inclinaison qui permet de régler la zone devant soi que l’on veut éclairer.
Voir et être vu !
Si la fonction principale d’une lampe consiste à voir dans le noir, elle permet aussi entre autre à son porteur d’être vu ! Un mode d’éclairage clignotant un éclairage arrière rouge permettent d’avertir les automobilistes de sa présence. Un mode d’éclairage rouge existe aussi et peut être activé si vous êtes perdus facilitant ainsi le repérage des secours.
Il ne vous reste plus qu’à bien évaluer vos besoins afin de faire le choix de la lampe frontale la mieux adaptée à moins que ce soit le budget qui décide : comptez de 30 à plus de 100 €.
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