Ce championnat est l’objectif de l’année, je me suis qualifié à Annecy le 21/04 (Marathon Annecy) en 2h38’42. En 2012, à Nice cannes, (je n’étais pas qualifié, car encore « puceau du marathon ») compte tenu des grosses perfs des copains (Sébastien CHARNAY 4ème en 2h20’56 et Lionel RIBEIRO 19ème en 2h35’36), si j’avais couru en 2h54’, nous étions champion de France par équipe… Nos ambitions sont donc légitimes et motivantes. Même si FREE RUN aligne une équipe…
A quelques heures du départ, j’ai une mauvaise intuition …
Ma préparation fut sérieuse, complète et comparable à celle d’Annecy. Pas de blessure, ni de maladie. De nombreuses séances difficiles ont été réalisées avec les copains du team PDV. Elles se sont bien passées, même si je me sentais complètement dépassé par les copains, beaucoup plus forts. J’ai respecté mes intensités utiles. Et en jouant sur les récups et les départs décalés, chacun de nous 3 y trouvait son compte pour souffrir … Mon semi test a été réalisé à MACON en 1h14’35, soit mon 2ème meilleur chrono. C’est un temps correct pour moi, même si j’espérais un peu mieux (40’’ de moins).
A 3 semaines de l’objectif, j’ai commencé à soigner ma nourriture. A 1 semaine de la course, vacances à St Cyprien plage, sans accès internet, ni portable, ni TV (ma femme voulait qu’on se la joue : « cure 0 écran »). He ben, j’ai beaucoup cogité. Inquiet par la météo pour commencer, avec une grosse nappe d’air chaud, bien installée, venue d’Afrique. 21°C à 8h du matin, et ça grimpait à 27°C en journée là où j’étais en famille (je ne passe pas bien du tout, mes courses à chrono sous la chaleur). Collé sur mes footings d’approche. 0 sensations. A cela s’ajoute plein de petits signes négatifs : A j-7, un footing de 1h27’ sur sable réveille une douleur soutenue sous l’aponévrose gauche, à j-6, une rando montagneuse me procure un petit point de contracture derrière la cuisse, dans la descente de la Tour Madeloc, à j-5 un bouton de fièvre (fatigue), à j – 4 en évitant de justesse un cycliste distrait sur une piste cyclable, ma cheville gauche verse méchamment (quand j’y repense, tout pouvait vraiment s’arrêter là…). Les pulses au repos qui passent de 36 bpm à 45 bpm sur la semaine… Bref, beaucoup de petits tracas et d’anxiété (mes ongles ont pris cher !)
Autant, 2 semaines avant la course, je m’estimais dans une forme semblable à celle d’Annecy, peut-être même meilleure, autant là, à quelques heures du départ, j’ai une mauvaise intuition. Mais je reste bien sur déterminé à me battre et à faire le mieux possible. Pour moi et pour l’équipe. Car mon ambition est avant tout collective sur cette course. J’ai quelques repères en tête. Compte tenu de la chaleur, un temps autour des 2h40/2h42’ constituera une perf satisfaisante pour moi. Je me dis que l’hydratation sera plus que jamais déterminante. Je m’attends également à évoluer longuement avec JC Savignoni, de Malakoff, qui a réalisé 2h38’51 à PARIS 2013 et qui a accompli une belle prépa pour ce marathon (suivi via dailymile). Pour finir, j’espère ne pas perdre plus de 18 min sur Séb Charnay.
Concernant Sébastien CHARNAY, notre leader, j’ai la profonde conviction que ces conditions météo difficiles lui permettront de jouer une belle place dans le top 5. Le podium ne sera pas loin, car il a déjà passé des résultats remarquables dans ces conditions difficiles (VITTEL 2011, BELFORT 2013, DIJON 2012…).
la tension monte d’un cran lorsque nous reconsultons la liste des engagés
Le samedi en arrivant en gare, tous les pontévallois sont présents et m’accueillent sourires aux lèvres. Ça fait du bien ! Mon week end marathon ne pouvait pas mieux commencer. Notre tout petit club est représenté en force sur ce championnat. Lionel Vignon, un ami de club (1h13’42 au semi en 2013), qui ne courra pas faute de blessure, insiste pour porter mon sac. Il veut que « ceux qui courent » soient « toutes options », il a compris depuis longtemps que ça serait très serré !! Tout le monde passe une bonne après-midi, soigne son alimentation et son hydratation. Bien sûr, la majorité de nos discutions tournent autour de l’épreuve du lendemain (nous en parlons depuis près d’un an) et de la météo, qui présage d’un marathon vraiment difficile (19°C à 7h le lendemain matin, en ouvrant les volets … ).
Le soir, la tension monte d’un cran lorsque nous reconsultons la liste des engagés. Autant, pour le classement par équipe, nous redoutions free run il y a quelques semaines, autant, après le forfait de Freddy Guimard et le constat d’un état de forme modeste de Charles Henri Barreau, nos craintes se tournaient vers 2 autres équipes, redoutables sur ce championnat : Le Toulouse UC et le Team 12. Ça va bagarrer ! La nuit le sommeil est légère et épisodique, pour nous tous, mais c’est le cas pour des milliers d’autres athlètes. C’est, en somme, une nuit d’approche de marathon des plus classiques.
Le D Day …
Le lendemain, nous rejoignons le départ en groupe, au petit trot, après quelques photos et boutades, et après une dernière vérification du laçage des asics gel tarther, des gels… Le dernier petit repas est assimilé depuis un moment (4h du matin). Nous nous encourageons mutuellement, parlons un peu de la gestion de course, des ravitos, … Nous repérons les maillots des « équipes cibles », ce qui semble réciproque … Je discute rapidement avec de bons amis du team Malakoff : Olivier Gaillard, sa compagne Marie Amélie qui a le potentiel pour faire un bon top 10 chez les femmes. Je salue également JC Savignoni, dont j’estime le potentiel actuel à 2h37’. Puis Benoit Gandelot (2h36’00 à Paris 2013, et capable de 2h34’ actuellement). Nous discutons aussi avec des amis de l’Ain et de Saône et Loire…
Bang ! C’est parti ! Nous sommes nombreux. Il fait déjà 21°C. Tout le monde essaye de se calibrer sur son allure, pour faire une course linéaire. Me concernant : objectif 16 km/h. La foule, présente en masse, est énergique et l’ambiance sonore est chaleureuse et dynamisante (ce sera le cas tout le long, j’ai rarement vu ça ). Premier kilo avec Benoit, JC juste derrière : 3’35. Un poil vite. Lionel est parti fort et Séb Charnay n’est pas visible, j’ai trop de monde devant. Je régule de suite mon rythme. Km 2 : 7’23, impec. Maintenant, je me cale à 16 km/h. Benoit, lui, s’en va, sans surprise, il vise plus haut que moi. Les kilos s’enchainent, les rangs s’éclaircissent. Km 3 en 11’05, tout va bien, mais la route est longue. Km 5 en 18’35. Parfaitement dans les temps. Un groupe de pontévallois m’encourage, ainsi qu’Olivier qui me prend en photo. Sur l’image, j’ai déjà un verre dans chaque main…
Je mène souvent mon groupe, avec beaucoup de régularité. Km 10 : 37’16. JC est toujours avec moi. Lionel Vignon, au bord, me glisse « Séb 33’00, bien. Lionel parti très vite… Allé Séb ! ». Mon temps de passage est impeccable, mais déjà, je sens que je n’ai pas l’aisance que je devrais avoir… Sur les 35 premières minutes du marathon, la majorité du parcours était à l’ombre, mais désormais, le soleil s’est élevé, il pique et ses radiations se font sentir… Je ne néglige aucun ravitaillement. Je bois et m’arrose systématiquement. Je consomme un gel tous les 7/8 km. A partir du km 10, JC passe de bons relais, son tempo est parfait et ses trajectoires idéales. Dans notre dos, ça s’étire, puis casse. En revanche, nous commençons à revenir sur des gars. Km 15 en 56’07. Tous les kilos en 3’45, mais PAS d’aisance. La chaleur va œuvrer… Tout le monde s’entendait pour dire que la course serait dure, et elle le sera… Km 16 en 59’57, toujours dans les temps, mais je sais déjà que ça ne va pas durer… L’air est chaud et sec, toute l’eau absorbée, fait « floc floc » dans la tuyauterie digestive, le diaphragme descend donc moins bas à l’inspiration et des débuts de point de côté commencent…
Avec JC nous poursuivons à notre rythme, entendons-nous bien : l’intensité de l’effort est maintenue, mais la vitesse diminue légèrement… (11’26 du km 15 au km 18, au lieu de 11’15). Nous revenons sur un free runner, pendant qu’une « ombre » recolle sur nous petit à petit. Dès la jonction établie, l’ombre se décalle, remonte et passe devant nous. C’est également un free runner ! Désormais (km 18) le tempo est assuré devant nous pas 2 athlètes free run. Moi comme JC, savons qu’il faut essayer de rester avec eux. Ils maintiennent une intensité d’effort idéale. Km 20 1h15’09 (donc 37’16 + 37’53…), semi 1h19’21 (soit, à la seconde près, le temps médian par rapport à mon record perso). Gel n°3. Les jambes sont déjà lourdes… Avec cette chaleur, le retour veineux n’est vraiment pas top… Le soleil tape, je continue à boire et à m’arroser à chaque ravito. Je constate que la vitesse diminue lentement, mais inexorablement. Je constate parallèlement que personne ne recolle sur nous. Au contraire.
Soudain… Peu après le semi, les 2 free runners s’écartent et perdent 1 à 2 km/h, je ne comprends pas, ça allait bien… Je lève les yeux et vois Charles Henri Barreau à 12 km/h sur le trottoir… La mine de ses 2 potes se décompose… Je me décale, passe, entends brièvement : « allez carlito, ça peut passer… » Et c’est la dernière chose que je vais entendre d’eux. Le marathon, c’est impitoyable. 100 m plus loin, je suis seul et pas d’ombre derrière. JC a faibli.
On est au km 22, seul sur les routes de campagne. Pas d’ombre, l’état physique qui se dégrade et 17 km à tenir… Pwouah !!… Je cherche désespérément un maillot team 12 ou Toulouse UC, pour verrouiller dessus, mais rien. Soleil pleine face, j’enchaine les km. En 3’50. Puis 3’52/3’53… Je reviens sur des gars en détresse, puis les déborde sans qu’ils m’aient été utiles. Km 25, 1h34’26. Les muscles commencent vraiment à bétonner et des prémices de crampes naissent au niveau des mollets et sous les pieds. Le soleil tape et je cogite : « allez ! Tu es prêt pour ce jour ! allez ! ». C’est également le moment où mes pensées pour les copains sont les plus fortes « Grand Séb va tenir, il est fort, a un gros mental, et court juste » « Lionel est parti vite, j’espère qu’il ne va pas refaire le coup de Belfort… Faut qu’il tienne ! ». J’ai compris depuis longtemps que le RP n’était pas pour aujourd’hui, ni un moins de 2h40’. Mais je veux que le team PDV soit l’équipe NUMBER ONE sur ce championnat. « On y pense depuis si longtemps. Et là, on est dans le présent, c’est maintenant qu’il faut agir ! ». La chaleur est asphyxiante. Quelques pensées parasites me suggèrent de ralentir un peu, juste 5’’/km pour avoir plus de « confort de course », mais je les balaye vite et me les interdit. Mes cuisses sont des enclumes…
Au km 30, (1h53’50) Olivier m’encourage et me dit : « allez ! T’es le moins mal des 10 qui sont devant toi ! Allé accroche toi ! ». Puis dans mon dos, il continue en gueulant « Séb CHARNAY est bien, parti pour faire un gros coup ! ». En 10/15 secondes, il m’a énormément apporté. Je le remercie (Il a d’ailleurs tellement fait pour moi à Annecy et dans bien d’autres occasions). Mais bien sûr, il ne m’a pas offert des jambes neuves, et la galère sous la chaleur continue. Ma foulée se dégrade encore, je « ramasse » néanmoins des mecs. Km 32 : 2h01’34. C’est dur, les moins de 2h40’ s’éloignent, mais le chrono ne sera pas non plus misérable pour moi, vu les conditions météo. Je n’ai pas explosé, (mais bon, reste encore 10 000 m à faire, et les plus durs, ben bordel !!) Je suis en mode « lutte contre la décélération », depuis un bon moment déjà.
Plus loin, je lève les yeux, et entre aperçoit, noyé dans l’éclat du soleil pleine face, du violet… OUAI ! Une cible ! Team Toulouse. Je verrouille dessus. Mes jambes, bien sûr sont toujours HS, mais quand je verrouille une cible, ça marche quasi toujours. Ça m’apporte quelques pensées positives, j’en avais besoin. Je comble l’écart doucement mais surement. Sans savoir s’il s’agit du n°3 ou du n°4 du team Toulouse (c’était le n°4… snif… ). Après un effort linéaire en 3’55/km environ (hé oui… ), je recolle au km 35 (2h13’25). Je le passe sans qu’il puisse m’accompagner. La foule m’encourage autant que lui : pas de chauvinisme toulousain. Une bonne chose de faite me dis-je. Mais le moment le plus difficile de ma course m’attendait juste après. Au km 37, un long et terrible faux plat. Incontestablement le passage le plus difficile pour moi. Je suis collé. Bridé par mes muscles qui n’en peuvent plus. Je ne transpire presque plus. Point de côté. J’essaie de me concentrer sur autre chose que la souffrance. Je mets l’accent sur les trajectoires, je choisis les endroits où je prends mes appuis, pour « ne pas cramper » comme un couillon sur un devers de caniveau ou une déformation de plaque d’égouts. Elles ne sont pas loin les vilaines… Je me concentre pour ne pas exploser en 4’30/km. Verdict 4’04/km.
Après ce passage difficile, je repense aux copains qui en terminent plus loin devant. Quelques notions vagabondent dans mon esprit, sans ordre logique, ni cohérences entres elles : « bosse tes sorties longues/Creuse sur le mec de Toulouse/Tes muscles sont des bons à rien/relâche maintenant, tu as assez souffert/oubli ça de suite !!!/fais toi mal !!… ». Plus loin, un gars (Mathieu Berthos ?) me dis : « i-Run ? » je dis « oui », il m’encourage : « vas-y mec ! ». Je le remercie d’un geste de la main… Km 40 (2h33’46). J’ai failli oublier mon dernier gel. J’attrape une boisson énergétique, bois et m’arrose avec… Oups… trop tard… l’habitude des ravitos précédents… Je continue à me battre. Au 41ème, un spectateur me dit : « première équipe ! ». Je me méfie quand même, mais j’y crois. A 500 m de la ligne, je croise le regard des pontévallois spectateurs, venus en nombre pour encourager, toutes dents dehors, plein de hargne et les poings serrés, il nous aident à nous dépasser et crie !
Je passe la ligne en 2h42’11 (j’ai fait mon max, en ce sens, je suis heureux). Lionel Ribeiro (il a réalisé une grosse performance et concrétise toutes ses bonnes séances, comme 20 X 400 en 1’11, il améliore son record personnel de 9’’ malgré la chaleur pénalisante pour les chronos, c’est un des seuls à faire un record, j’avais estimé sa valeur physique à 2h32/2h33) m’attrape, me secoue, me dit « C’est bon !! C’est fait !! » Et m’embrasse. Il y a du bruit partout, je marche en zig zag. Lionel Vignon me dit, les yeux qui brillent : « Grand Séb, podium ! ». Ça me réveille un peu. « Putain ! Il l’a fait ! Les 2 objectifs : dans le mille !!! ». Je continue à zigzaguer. On me passe une médaille autour du cou. Je dis merci (je crois). Je discute avec Lionel Ribeiro, tout est mélangé. Des trucs savoureux, du genre : « putain, j’ai couiné ! ». « Putain, j’ai toqué untel ! ». «Chui défoncé ». « On l’a fait mon gars !! ». « C’est super pour Séb ». « Que c’est bon ! »… Oh oui que c’est bon !
On retrouve Séb CHARNAY. Beaucoup d’agitation autour de lui. Nous l’attrapons, le félicitons chaleureusement et lui exprimons une fois de plus notre immense fierté pour lui. Nous félicitons également Julien Bartoli qui a sorti une superbe course. De gros clients ont explosé derrière eux (Pélissier, Chorin, Kerloch, Barreau…). Olivier nous a rejoint devant le podium protocolaire, quand les 3 élites hommes sont montés sur la boite. Il a immortalisé ça avec son i-phone, qui n’a pas eu le temps de refroidir ce 27/10. Puis la marseillaise, puis des sanglots de gosses incontrôlables de Lionel et moi, en même temps, en voyant le grand sur son premier podium sur un France Elite. C’est un athlète méritant, qui bosse très dur et intelligemment (ex SL 35.5 km en 2h11’, dont 3 X 20 min à 18.2 km/h) pour optimiser des qualités d’endurance, de résistance et de récupération, à la base, exceptionnelles. Je l’admire énormément. L’an dernier, à Nice Cannes, il termine 4ème à 25’’ du podium, en prenant plus de 10’’/km sur F Guimard à la fin, le 3ème. Avant de repartir, Olivier nous glisse : « Marie Amélie 2h53, 5ème ! Superbe (en effet ! )! Ben (Gandelot) 2h37’ ; JC 2’47 ; Cosi 2’50 ».
Ensuite, nous avons la confirmation de notre victoire par équipe, pour 2’08 sur 7h40’ cumulées (avant la rectification suite à un athlète qui profitait d’une qualif exceptionnelle dans le team 12). Ce fut chaud ! Ensuite podium = bonheur/aboutissement/fierté pour notre petit club de copains. D’ailleurs, les liens qui nous unissent dépassent largement le stade de la camaraderie, il s’agit en réalité d’une véritable fraternité!! Le fan club pontévallois est aux anges également. Et dans ces 2’08, les encouragements des supporters, leur soutien, ainsi que l’omniprésence de Lionel Vignon sur nos sorties longues (à vélo) et sur nos séances les plus dures, ont été d’une importance capitale. Et certaines anecdotes sont gravées dans le marbre ! 30 minutes après, cerise sur le gâteau, Michelle Martinet, de notre club, remporte le titre en vétérane 3, malgré un final chaotique suite à une vilaine chute au km 39. Avec 3h29’ à la clé, malgré la chaleur, elle a ma plus profonde admiration également…
Tous les pontévallois qui ont mis un dossard ont terminé. Parmi eux, deux vétérans 2 et une femme, jeune vétérane, en moins de 3h10’. Etc…etc… Bien entendu, nous avons savouré ces moments et fêté ces résultats comme il se doit ! Dans la ville rose. Bouffés par les crampes et la fatigue, mais heureux ! Vraiment heureux ! Vive le sport ! Ces moments sont désormais gravés dans notre mémoire collective et nous en reparlerons longtemps.
Mais pour finir. Un marathon couru à bloc par 20/25°C (15°C de plus qu’à Annecy 2013 !) : Putain que c’est dur !! Et personne ne dira l’inverse ! (j’estime la perte liée aux températures, pour un gars de mon niveau, à 3’/3’30, because : déshydratation, déminéralisation, retour veineux médiocre, plus d’eau dans l’estomac, donc plus de points de côtés…).
Sébastien LARUE