2012 était consacrée à la découverte de la discipline avec la participation à différents trails courts, entre 20 et 30km selon. Quelques manches du TTN court : La Drôme, Faverges, l’Aubrac, Courir pour des Pommes … pour me rendre compte que, « oui ! Le trail c’est dur », mais que c’est quand même bien chouette de découvrir autant de paysages, de parcours et de terrains de jeu !
Finalement j’y ai vite pris goût et en 2013 je décide de poursuivre cette découverte mais sur des distances plus longues, entre 35 et 50km : Trail de la Galinette (40km), Gruissan Phoebus Trail (50km), Eco Trail de Paris (50km), Drôme Lafuma (37km), Trail des Maures (45km), Ubaye Salomon(42km), Trail de Beaumes de Venise (37km) … Et dans 4 jours : la Gapen’Cimes (Trail Edelweiss) : 57km et 3200mD+ ! Grosse inconnue pour moi puisque c’est une distance que je n’ai jamais courue encore et avec un dénivelé encore jamais atteint en une seule et même fois … Autrement dit, je m’attends à vivre la course la plus douloureuse et difficile de ma vie ! Mais quand on aime … Et puis un championnat de France de Trail, ça ne se rate pas !
La question s’était bien posée : court ou long ?? Le court (Trail des Crêtes) c’est 23km et 1500mD+. Certes, beaucoup plus abordable et moins risqué pour mes petites gambettes de grenouille encore limitées sur des parcours trop accidentés et avec de gros dénivelés, mais voilà, en préparation de la SaintéLyon, cette expérience, que la fin soit heureuse ou malheureuse, sera que du bon ! Même les échecs font avancer donc au pire des cas, il faudra relativiser et positiver : on aura fait du bon boulot dans le cadre du vrai objectif prévu le 8 décembre : rallier Saint Étienne à Lyon.
Donc le 57km de la Gapen’Cimes dimanche oui, mais en gardant en tête que le but principal c’est de bosser ! De voir comment le corps réagit au delà d’un temps de course que je n’ai encore jamais dépassé, de ne pas trop puiser non plus pour gérer la récupération les semaines qui vont suivre, de rester prudente sur un parcours engagé, technique et pas forcément très adapté aux chevilles récemment rétablies … Et puis face aux spécialistes de la discipline annoncées au départ, j’avoue me sentir toute petite et encore très loin de pouvoir être de la bataille … ! Je leur souhaite d’ailleurs bonne chance à toutes et à tous, notamment pour se donner un max et tenter d’aller chercher une place dans ce championnat de France de Trail qui s’annonce relevé et difficile.
Souffrir pour prendre du plaisir ? Cherchez l’erreur … Mais j’peux vous dire que dimanche, j’ai peur d’avoir mal !! 😉
Sylvaine CUSSOT
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