Le grand rendez-vous de cette fin d’été arrive enfin, venant conclure pour tous les participants de longs mois de préparation, et mettant un terme aussi à beaucoup d’impatience à l’idée de se lancer dans cette grande aventure …
Les dés sont jetés comme on le dit souvent, pourtant, il reste une dernière étape à négocier et pas la plus facile ! L’attente de la course et les derniers préparatifs logistiques. Voici comment bien s’en tirer et arriver le plus frais et confiant possible pour ne pas dilapider de l’énergie inutilement les 3 derniers jours.
1- Se reposer oui mais …
Cela est évidemment la priorité à 3 jours du départ et pourtant ce n’est pas le plus facile à faire. Entre trop se reposer et arriver les jambes coupées sur la ligne de départ et trop s’entraîner en glissant un dernier entraînement trop épuisant pour se rassurer, il y a un juste milieu qui n’est pas si facile à trouver. Ce qui est certain et acquis, c’est que votre organisme doit déjà être assez frais à J-4. Ensuite, il suffit lors de ces trois derniers jours de choisir 2 jours sur 3 ou l’on va aller s’aérer un peu moins d’une heure en trottinant ou en marche active.
L’objectif est double : cela permet de garder une certaine « pression » dans l’organisme et de le maintenir dans un état d’éveil propice à une bonne mise en route dès le début de la compétition et cela permet aussi d’aller se défouler et d’évacuer un peu de stress, ce qui sera salvateur pour conserver un peu d’influx avant le départ. Le sommeil n’en sera également que meilleur et cela vous permettra également pourquoi pas de reconnaître les premiers ou derniers kilomètres de votre épreuve. En dehors de cela, le repos est le maître mot : sieste, sommeil prolongé, chaise longue… Tous les moyens sont bons pour engranger le maximum de repos durant ces derniers jours ! Une dizaine de minutes les jambes en l’air et un peu de stretching vous feront également le plus grand bien avant le grand saut !
2- Gérer les dernières contraintes logistiques habilement
Là encore, tout, à J- 3 doit être à peu près prêt… Pourtant, il y a encore moyen de laisser du jus inutilement si on s’y prend mal, et à l’inverse d’accroître sa confiance si on négocie les derniers détails parfaitement. D’abord en allant récupérer son dossard ! Éviter les longues files d’attente et essayez d’aller sur le site de retrait des dossards aux heures les moins fréquentées. Cela vous évitera de rester debout sur vos jambes inutilement et vous permettra d’économiser de longues minutes et un peu de fatigue. Ce Sas de retrait des dossard est un bon moyen de savoir si vous avez bien tout le matériel obligatoire et si vous êtes « en règle ». Il s’agit aussi de vous rassurer et de vous dire que dans ce matériel, tout est prévu pour que vous puissiez vaincre les conditions les plus diffciles.
Ne reste plus qu’à y ajouter votre ravitaillement et vous êtes parés ! N’oubliez pas de rentrer les numéros de téléphone de l’organisation en cas de pépin et prévoyez une ou deux épingles à nourrice qui pourront vous aider au cas où vous déchirer un morceau de tissu ou votre sac par exemple. Personnellement, je me rappelle d’une course où j’ai du réparer mon porte bidon avec deux épingles à nourrice que j’avais heureusement prévues en surplus. J’ai pu réparer et terminer dans de bonnes conditions. Le matériel obligatoire est très complet mais on peut aussi y rajouter quelques accessoires qui peuvent nous aider ! Numérotez et marquez vos vêtements et préparer vos sacs pour les ravitaillements longtemps à l’avance si vous êtes assistés. A j-2, c’est parfait, vous pouvez ainsi y revenir si vous souhaitez modifier quelque chose mais vous évitez le stress de la préparation au dernier moment.
3- Alterner mentalisation et changement d’idée
Dans ces derniers trois jours, gardez une heure par jour à visualiser le parcours, ses difficultés, et pourquoi pas mémoriser le kilométrage et les altitudes… Cela vous aidera sûrement, notamment en fin de course à connaître ce qu’il vous reste à parcourir et à vous rapprocher mentalement de l’arrivée. Vous pouvez aussi déjà visualiser des moments agréables que vous allez sûrement vivre et donner ainsi un impact très positif à l’idée de prendre ce prochain départ.
Lorsque que cette période est passée, à l’inverse, je vous conseille de vous changer complètement les idées si vous ne voulez pas laisser trop d’influx à gamberger votre épreuve. Si tout ce qui est écrit ci-dessus est réalisé, c’est que vous êtes fin prêts, c’est donc l’occasion d’attaquer pourquoi pas un nouveau livre, de passer un bon moment avec vos proches, de vous détendre avec des activités (pas trop fatigantes) que vous aimez. Vous arriverez ainsi avec un maximum d’envie sur la ligne et pas « saturés » par une course que vous aurez déjà refait trois fois dans votre tête …
Une belle histoire reste à écrire, vous êtes prêts. Fin du récit dans 168 kilomètres …!
Emmanuel GAULT
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